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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Appréciant beaucoup l'univers de Star Wars sans pour autant en être une fan pur jus qui en maîtrise tous les codes, je me suis dit que me lancer dans quelques romans de l'univers canon de la licence pourrait être une bonne idée pour ponctuer ma phase de découverte de la science-fiction.

A mon modeste niveau, j'ai apprécié ma lecture. Sans que je puisse la qualifier de coup de coeur, je n'ai pas boudé mon plaisir. Dans l'univers de la saga, au travers des films et des jeux vidéos, j'ai beaucoup apprécié les Jedi et le côté lumineux de la Force. Autant dire que de retrouver des événements se déroulant bien avant ceux de la saga et mettant en scène l'âge d'or de l'Ordre avait de quoi me mettre l'eau à la bouche.

Sans que l'intrigue soit palpitante, je la qualifierais d'intrigante. Un cataclysme galactique met en opposition les Jedi et la République avec un puissant groupe de pillards, les Nihil. Si de prime abord on semble se dire qu'il s'agira simplement de stopper cette bande malfaisante et que l'intrigue sera vite bouclée, il n'en est en réalité rien. Et plus on avance, plus on se rend compte que tout est une machination soigneusement orchestrée dans l'ombre par quelqu'un. Pour quelle raison ? On n'en sait encore rien, le livre finissant sur une note de suspense laissant penser (je l'espère) qu'il y aura une suite prochaine.

Parcourir les différentes planètes décrites aux côtés des Jedi a été un réel plaisir pour moi. N'étant pas extrêmement calée quant à ce vaste univers, j'ai plus d'une fois dû jeter un oeil sur le net pour trouver des images correspondant aux nombreuses espèces décrites, surtout quand on s'éloignait des plus connues, et la multiplication des noms et des personnages ne facilite pas toujours la tâche. Pour autant, je ne me suis jamais noyée ni sentie perdue, et c'est un agréable moment que je suis toute disposée à passer à nouveau avec une éventuelle suite à ce roman.
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Dans le passé lointain de la saga Star Wars, on connaissait l'Ancienne République, lieu bien connu par les jeux vidéos de la série KOTOR ou le MMORG du même nom. Voici maintenant la Haute République, située dans un passé bien plus proche mais séparé quand même de la prélogie par quelques siècles (on est aux environs de 200 ans avant la Bataille de Yavin). Ce qui permet d'être proche des films (par exemple, Yoda est déjà Maître Jedi) mais sans être tributaire de la saga Skywalker – terminée de façon si calamiteuse au cinéma.

Ici, c'est un âge d'or pour la République Galactique, débarrassée des guerres et menaces de grande ampleur, et pour ses alliés Jedi qui sont encore en grand nombre, tandis qu'il n'y a plus de trace des Siths. Pour autant, les dangers ne manquent pas, ni les occasions de servir les différents peuples et les planètes. Ce premier roman, interconnecté avec d'autres à venir et des comics (sans que cela ne soit gênant pour la compréhension), se déroule principalement dans le système de Hetzal, dans la Bordure Extérieure, non loin du lieu d'édification d'une immense plate-forme spatiale républicaine, le Flambeau Stellaire.

Une menace touche à l'unité même de la galaxie, tandis qu'un accident projette des fragments de vaisseau hors de l'hyperespace, dévastant le système. Les Jedi sont alors envoyés en urgence pour essayer de limiter les dégâts causés par ces « émergences » et enquêter sur leur cause. Car pendant ce temps-là, le commerce intergalactique est partiellement suspendu, créant des situations de pénurie liées à la fermeture de ces autoroutes de l'espace.

Le thème est relativement original, même si on reste un peu sur sa faim en ce qui concerne le structure même de l'hyperespace et la façon de l'utiliser, et le début est un peu trop long. Près d'un tiers du roman est en effet dédié aux conséquences de cette crise et aux actions des valeureux Jedi qui essaient de limiter la casse, le point de vue changeant rapidement entre ceux-ci, ce qui ne permet guère de différencier les personnages ni de s'y attacher. La lecture des comics est d'ailleurs de ce point de vue pour moi largement supérieure pour l'aspect « cinématographique » de l'ensemble, car j'ai toujours du mal à me représenter les races aliens de Star Wars dans les romans, surtout lorsqu'on jongle comme ici à chaque chapitre.

Passé ce début, le roman est assez rythmé pour retenir l'attention, avec des scènes d'action au sol ou dans l'espace, des Jedi omniprésents (et on balaie tout l'éventail, du padawan wookie au Maître Trandoshan, du zen au féru d'aventure, du rigoureux au fantaisiste dans l'utilisation de la Force), mais avec des méchants qui manquent hélas singulièrement d'envergure : une flotte de pillards sanguinaires qui écume la Bordure Extérieure, on a vu mieux. Heureusement que la fin laisse entrevoir d'autres perspectives pour la suite !

On notera par contre une ambitieuse Chancelière qui a des projets de grands travaux pour la galaxie dans cette époque de prospérité, dont un réseau de stations à l'image du Flambeau Stellaire (que l'on voit finalement peu dans ce tome) censé symboliser la présence et la multiplicité de l'organisation, stabiliser la région, faciliter les communications à travers l'espace et servir d'avant-poste aux Jedi.

Au chapitre des défauts, sans doute trop de longueurs, trop de points de vue qui sont censés donner du rythme mais cassent l'action, des noms de vaisseaux parfois traduits et… parfois non, l'interjection « Blast ! » aussi incongrue que ridicule et le mantra « Nous sommes tous la République » qui s'avère très rapidement agaçant.

On finira quand même le roman par une menace latente qui remet en perspective ce que l'on croyait savoir, de nombreux mystères laissés en suspens ou un mini cliffhanger qui laisse augurer de gros problèmes pour l'avenir des Jedi. de quoi avoir envie de découvrir la suite. C'est un peu la tâche ingrate dévolue à ce tome, planter rapidement un décor qui sera développé dans une série d'oeuvres à venir.

Au final, une assez bonne entrée en matière dans cette nouvelle époque, en espérant que les histoires suivantes nous en apprendront plus sur la période, se concentreront sur moins de personnages et gommeront ces défauts. A moins que ceux-ci ne soient liés au style de l'auteur, Charles Soule, spécialisé également dans les comics (dont Star Wars, d'ailleurs mon guide lecture est ici) . Sachant qu'il y a quatre autres écrivains chargés de développer avec lui La Haute République, on attendra de lire la prose des autres pour se faire une idée. En attendant, un roman pour enfants ne va pas tarder à sortir (en Bibliothèque Verte !), tandis qu'un second tome est prévu chez Pocket Imaginaire (En Pleines Ténèbres, catalogué cette fois comme Young Adult), puis des comics – dont un premier softcover chez Panini en mai.

L'histoire de la Haute République ne fait que commencer…
Lien : https://bibliosff.wordpress...
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