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250 pages
D. Giraud et J. Dagneau (12/06/1852)
3.5/5   1 notes
Résumé :
Vous rappelez-vous, mon ami, combien de fois nous avons admiré, dans notre Bretagne, ces menhirs druidiques, sur lesquels le christianisme avait greffé la croix du Libérateur, ces débris celto-romains incrustés dans une ruine du Moyen-Âge, ces grâcieux reliquaires de la Renaissance, usurpés par l'utilitarisme moderne et transformés en habitations ou en écoles ?
En voyant ces restes séculaires , sentinelles perdues du passé que la faulx du temps semble avoir ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Émile Souvestre est l'exemple type de l'auteur du XIXème siècle condamné inéluctablement à l'oubli par une carrière en dents de scie, une indéniable désuétude et une bibliographie trop souvent réduite à sa portion régionaliste.
Ce breton bretonnant multiplia toutes les déveines et tous les échecs. Monté très jeune à Paris pour y vivre dès 1836, la révolution romantique, il fut apparemment durement traité et rudoyé par les auteurs parisiens, qui ne virent en lui qu'un paysan mal dégrossi à la plume médiocre, et il ne trouva pour l'éditer que quelques journaux, parisiens ou bretons, dans lesquels il publia une flopée de nouvelles éparses qui, de son vivant, ne furent l'objet d'aucune réédition en volumes.
À cette carrière obscure, besogneuse et frustrante, s'ajouta de cruels décès prématurés de ses proches : son frère d'abord, sa femme ensuite. Même s'il se remaria avec une femme de lettres bretonne qui, apparemment, l'assista beaucoup dans la rédaction de ses oeuvres, les malheurs d'Émile Souvestre influencèrent nettement son oeuvre, qui se teinta de mélancolie, de dépression, et de christianisme résigné et mortifère. La renommée lui vint tardivement grâce à une série de contes folkloriques bretons et chouans, qui sont encore très prisés dans les régions concernées, puis via son seul et unique essai, « le Philosophe Sous le Toit » (1851), pamphlet misérabiliste, catholique et faussement enjoué.
La foi catholique d'Émile Souvestre fut déterminée par les malheurs de son existence, aussi ses livres ont-ils acquis avec le temps un caractère quelque peu neurasthénique, lunatique et assez souvent caricatural. « le Philosophe Sous le Toit » connut un succès international, les pays anglo-saxons puritains se reconnaissant tout à fait dans cette philosophie morbide et sacrificielle, dont la lecture, de nos jours, pourrait presque passer pour un vaccin-repoussoir contre le christianisme.
Mais le karma d'Émile Souvestre ne lui permit pas de profiter longtemps de cette reconnaissance tardive du public et de ses pairs. Souffrant depuis des années d'une santé fragile, consécutive à un choléra mal soigné, le coeur d'Émile Souvestre jeta l'éponge en 1854, alors qu'il n'était âgé que de 48 ans. Sa veuve, Anne Papot-Souvestre, se montra admirable et consacra presque une décennie à rassembler et publier dans une intégrale tous les textes épars de son mari. Un certain doute subsiste sur l'authenticité de quelques uns, vraisemblablement rédigés par elle d'après des récits inachevés ou des simples projets non aboutis. Elle fit de son mari l'un des rares écrivains dont on peut dire que les deux tiers de ses livres sont sortis après sa mort.
Néanmoins, ce n'est pas le cas de ce recueil-ci, « Au Bord du Lac », publié du vivant de l'auteur en 1852, et agrémenté d'une préface. Dans cette préface, Émile Souvestre explique la signification du titre de ce recueil, à savoir qu'il l'a véritablement écrit au bord du lac d'Enghien où l'auteur, passant les dernières années de sa vie dans la ville voisine de Montmorency, venait apparemment souvent se reposer et écrire. Il présente aussi le concept de ce recueil, qui se veut une collection de récits historiques narrant la lutte de gens du commun contre des tyrans et des hommes de pouvoir, et trouvant, une fois vaincus, une douce consolation dans la religion. Chose étrange, Émile Souvestre ne parle dans cette préface que de trois longs récits aux titres similaires, « L'Esclave », « le Serf » et « L'Apprenti » , alors qu'un quatrième récit, « le Chevrier de Lorraine » s'y incruste en troisième position sans être cité. Il est probable que l'éditeur trouvant que ces trois longues nouvelles récentes faisaient un volume un peu court, Émile Souvestre y a ajouté lui-même un quatrième récit, soit écrit au dernier moment, soit de rédaction plus ancienne et tirée de ses archives.

- « L'Esclave » est un récit assez réussi, et très original de par l'époque même où il se déroule : dans l'Antiquité, à une date non déterminée mais se situant au summum de puissance de l'Empire Romain. Au coeur de Rome, des populations celtes, réduites en esclavage, sont ramenées par bateaux, plus mortes que vives, afin d'y être vendues aux enchères au marché aux esclaves. Arvins, le héros de cette nouvelle, est l'un des rares survivants d'un village irlandais qui a été incendié et mis à sac. Capturé avec sa mère Norva, il est acheté séparément d'elle, et commence sa tragique carrière d'esclave.
Le récit est très documenté sur le quotidien d'un esclave romain, et sur la manière dont, petit à petit, Arvins, contraint et forcé, se fait à cette nouvelle vie d'esclave, ainsi qu'aux humiliations quotidiennes qu'on lui prodigue d'autant plus volontiers qu'on sent en lui un jeune garçon plein d'énergie et susceptible de se rebeller.
Pourtant, dans un premier temps, Arvins se montre plutôt coopératif. L'esclavage au temps de Rome n'était, en effet, pas définitif. Après dix ans de service, un esclave qui a donné satisfaction était généralement affranchi par son maître, qui s'arrangeait pour lui trouver une situation ou pour lui financer un commerce.
Hélas, au bout de quelques années, la mère d'Arvins, Norva, devenue femme de ménage et nettoyant les sols du matin au soir, meurt d'épuisement à la tâche. Arvins, qui voulait aussi acquérir sa liberté afin d‘assurer ses vieux jours à sa mère, est dévasté quand il apprend la nouvelle et, sous le double coup de la douleur et de la colère, il se rebelle et tente de s'enfuir. Rapidement capturé et condamné à être dévoré par les lions du cirque, Arvins se retrouve à passer sa dernière nuit dans les geôles en compagnie de Nafel, un autre esclave condamné à mort, qui lui parle alors du Dieu Chrétien et de son immense bonté, faisant miroiter des délices paradisiaques post-mortem d'une manière qui touche très intimement Arvins.
Aussi, le lendemain, alors que les jeunes garçons se retrouvent face aux lions, ils tombent tous deux à genoux et confient leur âme à Dieu. Et tandis qu'ils sont déchiquetés par les lions, un peu trop facilement selon le goût du public qui aime bien qu'il y ait un peu de résistance, les âmes des deux jeunes convertis montent au Ciel, et s'assoient à la droite de Dieu. Ouf ! Merci, petit Jésus, pour cette réjouissante happy-end !

- « le Serf » est un excellent récit médiéval de facture déjà plus classique, narrant avec soin et intensité la révolte d'une famille de métayers contre un suzerain cruel, dont l'homme de main a juré d'en finir avec ces paysans insoumis. En réalité, le père Lerouge, victime d'un accident, ne peut plus travailler comme avant pour le très exigeant Messire Raoul. Malgré le mal que se donnent ses deux enfants, Jehan et Catherine, le rendement est faible, et le sinistre Maître Moreau, âme damnée de Messire Raoul, exerce alors son "droit de prise", c'est-à-dire qu'il se saisit de tous les biens des métayers pour compenser le manque à gagner par rapport aux objectifs attendus. Face à une telle injustice, Jehan fulmine et s'en prend physiquement à Maître Moreau.
Arrêté par les soldats qui accompagnent Maître Moreau, il est jeté en prison, et distraitement condamné à mort par Messire Raoul sans même que l'on écoute sa version des faits. Heureusement pour lui, Catherine en avertit le Père Ambroise, un moine itinérant et très estimé, autant par les serfs que les suzerains, et qui se rend auprès de Messire Raoul pour plaider la cause de Jehan. Messire Raoul est très respectueux de la religion, mais sa conception de la justice est totalement basique : tout paysan qui se rebelle doit être exécuté, point final et définitif. Il n'y a pas à tergiverser sur des questions pareilles.
Néanmoins, l'habile Père Ambroise affine sa stratégie en se faisant recevoir auprès de Maître Moreau, au sujet duquel il a entendu de fortes pertinentes rumeurs sur sa façon très personnelle de conserver pour lui une part des impôts qu'il perçoit au nom de Messire Raoul, et dont ce dernier ne semble pas informé. Ce serait bien dommage qu'on s'en ouvre à lui, n'est-ce pas ?
Maître Moreau se révèle tout à fait sensible à cet argument, et en échange de la discrétion du Père Ambroise, il parvient non sans mal à convaincre Messire Raoul de sauver la tête de Jehan, à la seule condition qu'il doive partir en exil sans revoir les siens.
Le Père Ambroise recommande alors Jehan à un artisan-drapier de Tours, qui cherche actuellement des employés. Mais ce Maître Laurent est lui aussi un tyran qui n'hésite pas à injurier et à faire violence à ses employés. Pour Jehan, c'est la révélation qu'il n'y a jamais rien à gagner à se soumettre aux puissants. Il s'enfuit de chez Maître Laurent et décide de devenir un homme libre. Il rencontre notamment un faux-lépreux, un escroc qui vit de la charité des autres en se recouvrant d'un drap et en agitant une crécelle. L'homme est une fripouille, mais sympathique, et se considère au final comme le modèle d'homme libre auquel aspire Jehan, et l'incite à le rejoindre dans l'art de la fumisterie. Mais la malhonnêteté du procédé met Jehan mal à l'aise : être un homme libre, d'accord, mais pas de manière parasitaire ou aux dépens des autres.
Montant à Paris pour y faire des études qui lui permettraient d'apprendre un vrai métier, il est systématiquement refoulé des universités, tant parce qu'il est pauvre que parce que sa condition de paysan est trop visible. Au final, une lutte acharnée contre des voyous le fait remarquer par un officier du roi favorablement impressionné par la bravoure et la droiture du jeune homme, et qui lui propose de s'engager dans l'armée royale.
Bien que ce soit quelque part un privilège, Jehan hésite avant d'accepter, car une fois encore, il n'est pas question d'être libre mais de rentrer à nouveau au service d'un seigneur, quand bien même il s'agit du plus puissant de tous. Mais devenir un soldat du roi, c'est aussi un moyen d'éradiquer son bannissement, car Jehan passe ainsi sous une autorité supérieure à celle de Messire Raoul. Il peut donc, en s'engageant dans l'armée royale, espérer revoir ses proches à la fin de sa carrière militaire. Il accepte donc la proposition.
Et ainsi, huit ans plus tard, il se retrouve envoyé comme soldat dans son ancien village, envahi par les Anglais. Hélas, ceux-ci ont massacré sans pitié la population, y compris donc le père et la soeur de Jehan. Pour ce dernier, c'est le monde qui s'effondre, et croisant une dernière fois le Père Ambroise qui lui apprend la triste nouvelle, il décide de suivre le sage conseil que lui tient ce dernier : quitter l'armure royale, et entrer comme novice dans un monastère franciscain. Ainsi, la quête de Jehan pour devenir un homme libre s'achève dans le noviciat catholique et dans un monastère, où enfin il n'a plus à obéir à personne (excepté à Dieu, aux autres moines et au père supérieur, naturellement).
Malgré cette fin un peu lunaire, « le Serf » est assurément la meilleure nouvelle du recueil, car Émile Souvestre y place beaucoup d'éléments autobiographiques touchant ses échecs personnels, y compris son amertume envers Paris. C'est aussi une nouvelle très politique, défendant les valeurs républicaines, écrite au moment où Napoléon III venait de faire son coup d'état et de mettre fin à l'éphémère Deuxième République, dont il fut le bien indigne représentant.

- « le Chevrier de Lorraine » est donc la nouvelle surnuméraire ajoutée au recueil, elle est aussi la plus longue (84 pages) et paradoxalement la plus faible et la moins inspirée. Situé en 1428, peu de temps avant le couronnement de Charles VII, le récit narre la quête d'un jeune chevrier et de Frère Cyrille, son tuteur compagnon (moine-ouvrier) féru d'astrologie, pour récupérer un héritage issu de la famille aristocrate par laquelle le jeune chevrier, Rémy Pasquinet, a été abandonné, avant de se retrouver élevé comme orphelin dans le département voisin. La longue marche des deux hommes se déroule sur un fond de guerres larvées entre français, anglais, Bourguignons et Armagnacs, et ponctuée par des rencontres diverses dont celle d'une jeune paysanne fort serviable, une certaine Jeanne qui n'est évidemment autre que la future Jeanne d'Arc.
Monotone et confus, sans se préoccuper autant de lutte des classes et de conversion religieuse, le récit est volontiers plat, quelconque et, fait exceptionnel, se termine véritablement bien, puisque Rémy Pasquinet finit par retrouver sa famille et par abandonner son métier de chevrier pour devenir l'héritier et le porteur du nom d'une grande famille.
C'est à peine si la nouvelle de l'exécution de Jeanne d'Arc attriste cette belle conclusion, mais comme le rappelle pragmatiquement Frère Cyrille, c'est la volonté de Dieu et il n'y a pas à s'y opposer...

- Enfin, « L'Apprenti » est lui aussi un récit assez classique et même sacrément éculé pour 1852, contant dans un passé indéterminé les destins contrastés de deux jeunes frères orphelins, Frédéric et François, dont l'un choisit le travail, l'honnêteté et la foi chrétienne, tandis que l'autre, pour s'enrichir plus vite et plus facilement, choisit le vol, le crime et l'impiété.
Très logiquement, le premier connaîtra une brillante réussite, tandis que le second, malgré l'aide toujours désintéressée de son frère, finira par périr des conséquences de son éloignement du droit chemin. Il n'y a hélas pas beaucoup de choses à dire au sujet de ce récit archétypal, inspiré d'ailleurs, me semble-t-il, d'un conte traditionnel persan, et qui, dans son style, n'est ni meilleur ni pire qu'un autre, et évidemment, pas plus convaincant que ça.

Au final, « Au Bord du Lac » vaut surtout pour les deux premiers récits, qui relèvent directement du concept annoncé en préface par Émile Souvestre, tandis que les deux autres récits semblent plus lointainement s'y rattacher. Il est possible que, littérairement plus faible et plus sentencieux dans leur rédaction, ces deux derniers récits soient plus l'oeuvre d'Anne Papot-Souvestre que d'Émile. Il est tout autant possible que, miné par ses problèmes de santé, Émile Souvestre ait simplement quelque peu bâclé son travail. Néanmoins, « L'Esclave » et « le Serf » méritent amplement d'être lus et relus, et tiennent assurément leur place parmi les meilleurs contes d'Émile Souvestre.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Je suis aujourd'hui à Paris ! Ce seul mot de Paris, vous dit beaucoup, mon père, et cependant il ne peut vous dire la centième partie de ce qu'il contient.
Paris est une ville où les maisons sont entassées comme les pierres dans la carrière, où les palais, les cathédrales, les châteaux-forts sont semés aussi nombreux que les bluets dans vos blés. Là, il y a comme deux cités séparées par la Seine : d'un côté, c'est le quartier des écoles ! De l'autre sont les habits éclatants, les chaperons de mille couleurs, les litières et les cavalcades; c'est le quartier de la noblesse et de la bourgeoisie !
Quoique la ville soit pavée, les pauvres seuls la parcourent à pied. Les marchands font leurs affaires à cheval, les médecins visitent leurs malades à cheval, les moines mêmes prêchent à cheval. Il n'y a que les conseillers qui se rendent au Palais sur des mules.
Le nombre des charettes est immense, mais elles font peu de bruit, celles qui transportent des vivres ayant seules le droit d'avoir des roues ferrées.
Du reste, vous pourrez encore, peut-être, à force d'imagination, vous figurer ce qu'est Paris le jour; mais c'est la nuit qu'il faut le voir avec ses mille lanternes allumées devant les niches des saints, ses troupes de soldats parcourant les rues, et le grand murmure de la Seine sous ses immenses ponts ! Puis à minuit, toutes les cloches sonnent à la fois, les cierges se rallument dans les églises, les prêtres y accourent, l'orgue retentit, et l'on croirait entendre les anges chanter dans le ciel. Tout se tait ensuite jusqu'à matines, où le branle reprend, et où l'on voit accourir bedeaux, chantres, enfants de chœur : les messes commencent, les prêtres vont dans les cimetières, à la lueur des torches, prier de tombe en tombe pour le repos de ceux qui sont morts. Enfin, le jour se lève, et alors, le bruit de la ville qui se réveille couvre tous les autres bruits.
Hier, j'ai vu dîner le Roi; le repas se composait de volailles, d'œufs, de porc et de beaucoup de pâtisseries dont j'ignore le nom. Mais ce qui faisait envie à voir, c'était le dessert. Un bourgeois qui se trouvait près de moi m'en a nommé tous les plats. Il y avait des confitures servies, du sucre blanc, du sucre rouge, du sucre orangeat, de l'anis, de l'écorce de citron, et du manu-christi. Chaque fois que le roi prenait son gobelet, un huissier criait :
- "Le Roi boit !"
Et tous les assistants répétaient : "Vive le Roi !".
Le même bourgeois qui m'avait nommé les sucreries composant le dessert m'apprit que le service de la bouche occupait au moins deux cent personnes. Il y a les maîtres-queux, les potagers, les bâteurs, les valets tranchants, les valets de nappe; puis les sert-l'eau, les tournebroches, les cendriers, les souffleurs, les galopins ! On fait à la cour cinq repas comme dans certains châteaux : le déjeuner d'abord, le repas de dix heures ou décimer, le second décimer, le souper, et enfin, le repas de nuit ou collation.
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