AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,74

sur 94 notes
5
6 avis
4
7 avis
3
1 avis
2
1 avis
1
0 avis
C'est Michel, de L' Emmaüs St Serge à Angers, qui m'a confié À poil en civil...
Il savait que j'apprécierai ce bol fumant de Chili con carné puissamment relevé!
Et donc, j'ai découvert un nouvel auteur américain bien-bien barré: de ceux qui vous racontent la chute de l'empire,ordinaire avec ses monstres de foire et ses sinistres clowns... Comme un cauchemar avec ses ralentis, ses accélérés cocasses et pestilentiels ( l'appartement de Tony Zank est quelque chose de rare...).
Le moteur de tout ce grand et jouissif foutoir? Une jolie photo dérobée sous le matelas d'une vieille dame!.. Photo qui en amènera d'autres toutes aussi compromettantes pour les photographiés.
À poil en civil? de quoi passer de bons et riches moments de lecture...poilante.
Quelque part entre Brautigan, Easton-Ellis, Chase et Goodis, je dirai... À la sauce Stahl (Jerry), bien sur.
Commenter  J’apprécie          726
Il était une fois un écrivain complètement déjanté qui s"appelait Jerry Stahl .
Il était une fois un roman dont Tarentino jeune), n'aurait fait qu'une bouchée..
Il était une fois un flic nommé Manny, qui carburait à la codéine, et qui habitait une petite ville du Haut Marilyn (je vous laisse imaginer le bas Marilyn...). Un jour sur une intervention il rencontra une infirmière qui venait juste de zigouiller son mari et lui, allez savoir pourquoi, il en tomba amoureux .
La jeune sosie de Faye Dunaway venait également de subtiliser une enveloppe sous le matelas d'une des patientes de sa clinique ... la-dites enveloppe contenait des photos des couilles de Georges W Bush et avait été planquée là, par le fils de la patiente qui comptait bien la récupérer .
Il était une fois" le fils de la patiente" qui suspendit sa mère par les pieds dans le vide pour récupérer les photos qui valait des millions .
Ce "bon fils" était un truand notoire , accompagné d'une autre célébrité qui ressemblait à Dean Martin jeune et Black . Tous les deux tuaient à qui mieux-mieux et carburaient au crack .
On a donc, je résume: deux tueurs frappadingues essayant de récupérer leur bien , volé par une tueuse , elle-même protégée par un flic amoureux (à l'organe viril aussi gros que celui de Félix du" Père Noël est une ordure") . Une photo qui a été volée au domicile de la maire du Haut Marilyn , elle même , ex-femme du flic, et dont le domestique a disparu ....
Bon, je sens que je vous ai perdu !
Sachez juste que ce roman est complètement "dijoncté", très noir et vraiment marrant . Second degré exigé ...les cadavres et les blessures pleuvent sans pitié , mais de mon coté , aucune victime à déplorer, juste trois fous-rires à signaler ...

Il était une fois, Pecosa , une amie babélio qui me l'avait gentiment ajouté à une de mes listes et qui avait très bon goût ! Merci :-D
Commenter  J’apprécie          426
Tu ferais quoi, toi, si tu possédais une photo de Georges W. Bush avec ses baloches en gros plan et ornées d'un visage souriant dessiné au marqueur, tandis que la maire de Haut-Marilyn, candidate à la Cour Suprême, est morte de rire à côté ? La planquer sous le matelas de ta mère dans son ehpad ? Mauvaise pioche !

C'est pour remettre la main sur ce qui devait faire sa fortune avant d'être dérobé par une infirmière que Tony Zank, baltringue gonflé au crack, va se lancer dans une quête sanglante et désespérée avec son acolyte McCardle, sosie black de Dean Martin en cavale dont la tête est mise à prix.

« McCardle avait la poisse comme d'autres types ont du psoriasis. »

À leurs trousses, Manny flic à l'ancienne sous codéine permanente va faire usage de ses réseaux et de son art du chantage pour arrêter le flux de cadavres qu'ils laissent à travers les faubourgs de Pittsburgh, dans une interprétation très personnelle de la loi.

Dans la famille des grands auteurs US déjantés, aux côtés des Robinson, Zahler, Easton Ellis et autres Haskell Smith, Jerry Stahl fait figure de premier de la classe et s'en donne à coeur joie dans À poil en civil, traduit par Thierry Marignac.

Plus c'est gros et plus ça passe, alors Stahl se lâche dans le burlesque, le sanglant, le sexe gore et la surenchère. Et effectivement ça passe ; et même plus que crème !

Car Stahl connaît les pièges du genre, alors il soigne son intrigue, peaufine son style et ses dialogues, travaille ses personnages. C'est propre, mais c'est surtout très barré et même drôle. Alors on aurait tort de s'en priver…
Commenter  J’apprécie          260
Ca commence sur les chapeaux de roue : un dénommé Zank et son complice McCradle, défoncés jusqu'à la moëlle, suspendent par les pieds la mère du premier depuis sa chambre de la maison de retraite pour lui faire avouer où se trouve une photo qui vaut son pesant d'or et sur laquelle ils ont misé leur avenir. La suite du roman est à l'avenant : les situations improbables se succèdent, les morts s'accumulent (suivant des modes aussi loufoques que variés, à savoir empoisonnement au débouche-évier, décapitation, accident de voiture), l'hémoglobine coule à flots. Les méchants sont des psychopathes paranoïaques qui carburent au crack, le flic a le coeur tendre et un penchant pour la codéïne, la suspecte est une femme fatale avec sang-froid et cigarette aux lèvres, et tous sont obsédés par le sexe. Jerry Stahl tire à vue sur les policiers, les politiques, le polar, et on se régale avec un roman trash, outrancier et déjanté, et surtout franchement drôle.
Commenter  J’apprécie          70
Cette histoire complètement barrée avec des personnages border line est juste jubilatoire.
Du sexe, de la drogue, un flic accro à la codéïne, une tueuse d'époux gourou et une maire prête à tout pour s'élever dans la hiérarchie politique c'est un cocktail explosif qui explose à chaque chapitre.
Commenter  J’apprécie          60
une histoire complètement barrée, des personnages déjantés, des scènes cultes ! c'est trash , drôle, malin et diablement bien écrit.
Mon premier Jerry Stahl, et ce ne fut pas le dernier! putain que Mr Stahl à du talent, à lire les yeux fermés enfin, "j'me comprends".
Commenter  J’apprécie          60
J'avais envie de rire. Raté ! La recette n'a pas fonctionné. J'ai posé le livre à deux reprises durant ces dernières semaines, pour le reprendre plus tard, car nous nous retrouvons parfois dans des états d'esprits incompatibles avec certains styles littéraires.
Mais aujourd'hui, j'ai déposé les armes, et dois bien avouer que j'ai lutté pour tenter de terminer ce roman. L'ennui ressenti durant la lecture sera sorti vainqueur. A aucun moment je n'ai eu envie de connaître la suite. J'ai peu ri et suis restée distante de ces personnages ennuyeux. J'aurais sans doute aimé plus de rythme pour un road movie léger et amusant. Tout cela est assez lourd finalement et je suis restée figée sur place.
Ce roman manque de situations cocasses ; quand on va dans le gore ou ce qui peut choquer (je pense au sale type qui se fait sodomiser par son pote sous la contrainte d'une grosse madame se masturbant devant cette scène, ou au mari qui se fait tuer avec du verre pilé et du déboucheur pour évier) il faut y aller jusqu'au bout. Les dialogues ne sont pas tordant de rire. Quitte à être con ou dérangeant, autant y aller à fond. Dans ce roman, ce n'est pas le cas.
Commenter  J’apprécie          53
Complètement déjanté ! Un humour pas toujours très fin, mais on se bidonne d'un bout à l'autre tant les personnages et les situation sont improbables...
Commenter  J’apprécie          40
L'auteur Jerry Stahl est fou. Mais c'est tellement agréable qu'il nous fasse profiter de sa folie. Dans ce roman, on trouve des méchants aussi cruels que drôles, une tueuse sexy, et un héros débordé par les évènements. Jubilatoire.
Commenter  J’apprécie          40
Tony Zank et McCradle, deux truands complètement drogués, rendent visite à la mère de Zank à la maison de retraite le Septième Ciel. Loin d'y aller par sympathie pour la vieille, les deux losers viennent récupérer une photo compromettante du Président George W. Bush, dissimulée sous le matelas. Malheureusement, la photo qui vaut une petite fortune a disparu. Pas le choix, la vieille finit suspendue dans le vide pour qu'elle crache le morceau, mais rien n'y fait. S'en suit alors des événements plus bourbiers les uns que les autres et totalement loufoques pour tenter de retrouver la photo. de l'autre côté, le flic Manny Rubert, pas plus malin que les autres, se met à suivre les traces des deux hommes tel le Petit Poucet.

Coup de coeur.

À mourir de rire ! Un roman policier complètement déjanté et incomparable aux autres. L'écriture de l'auteur Jerry Stahl est la suprématie de l'humour noir. C'est trash, sans pitié, terriblement noir, mais diablement tordant car tout est assumé. Ici, le premier degré n'est pas du tout le bienvenu, il faut lui faire ses adieux dès les premières pages pour laisser place à la légèreté et l'insouciance du second degré. C'est uniquement en procédant ainsi que toutes les subtilités du roman se révéleront au fil des pages.

À poil en civil est le parfait exemple d'un roman bordélique ordonné. Tout va dans tous les sens, les personnages sont aussi pourris les uns que les autres et pourtant, l'ensemble du roman est un bijou phénoménal et subliment travaillé. C'est donc tout naturellement que le livre de Jerry Stahl nous offre des scènes cultes mêlant ultra-violence, humour, ironie et situations farfelues. Elles sont dignes des plus grands films finalement. C'est à se demander pourquoi il n'y a toujours pas d'adaptation cinématographique de prévue.

L'intrigue progresse à un rythme effréné qui nous scotche aussitôt au livre. Il est difficile de s'en défaire une fois entré dans ce monde de fou furieux. Une fois le roman terminé, nous en redemandons encore et encore, parce que nous devenons totalement accroc de cet ovni de la littérature policière.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (225) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2871 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}