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EAN : 9782490417742
108 pages
NOIR ABSINTHE (01/02/2021)
3.52/5   24 notes
Résumé :
Nouvelle Angleterre, 1813.

Caleb Vance est destiné à un avenir ennuyeux : épouser la fille du maire, reprendre l'entreprise familiale et perpétuer la lignée. Pour lui qui rêvait d'aventures, le futur s'avère peu reluisant.

L'arrivée d'Elias Morrington et sa fille, deux Anglais fuyant la guerre qui fait rage au Nord, contrarie ce gris destin. La sulfureuse Alathea, sirène noire au charme aussi vénéneux qu'envoûtant, éveille l'intérêt de ... >Voir plus
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Je commencerai par remercier Babelio et les Editions Noir d'Absinthe pour m'avoir confié cet ouvrage dans le cadre d'une opération « Masse Critique ».

Début dix-neuvième siècle, Meredith est une bourgade de la Nouvelle Angleterre. La plupart des jeunes hommes qui l'habitent sont partis en guerre contre les Anglais. La vie y est ennuyeuse. Caleb, fils du notable le plus riche de la ville, protégé par la fortune et les relations de son père, n'a pas été enrôlé dans l'armée. Il voyait le conflit comme une aventure à vivre et maudit son père protecteur de l'en avoir protégé. L'as d'ennui et pour contrarier son géniteur, il se noit dans l'alcool et la luxure en fréquentant une prostituée. Son père lui impose un mariage de raison, pour encore assoir d'avantage son pouvoir dans la cité et l'emprise sur son fils. La fiancée désignée, la fille du maire de la ville, n'est autre qu'une amie d'enfance qui de plus est rêve de convoler avec le meilleur ami de Caleb. Après une nuit de débauche passée en compagnie d'une prostituée, en rentrant au manoir, Caleb rencontre deux étrangers, attendant devant sa porte. C'est un lord anglais et sa fille. Subjuguer par l'envoûtante beauté d'Alathea, Caleb prend l'initiative de leur offrir le gîte et le couvert. Étonnamment, cette décision ravi son père. Égocentrique de nature, Caleb se surprend à être si sensible au charme et à la culture de sa belle invitée. Mais voilà que dans le même temps, une épidémie de peste commence à décimer la cité qui se trouve, à l'entrée de l'hiver, de plus en plus coupée du monde…

Le truc, avec masse critique, c'est l'improbable choix multiple qui s'offre à vous. Bien sûr, il y a des livres qui vous attirent, sans en connaître pourtant le contenu et d'autre que l'on coche par défaut, pour être presque certain d'être sélectionné pour la prochaine masse critique. Alors, on reçoit celui qui tombe, parfois choix du hasard heureux, parfois, choix du hasard de ce qui reste. Dès la réception de l'enveloppe, je me rends compte que le livre n'est pas très épais, ce qui ne trahit en rien sur son contenu. Entre petit roman et grande nouvelle, l'intérieur pourrait être intense. Dès les premiers mots, je sens un style qui ne me convient guère. Est-ce la traduction ou l'autrice elle-même ? L'écriture me semble basique, elle m'offre une lecture sans grande émotion. de plus, un bon quart de l'histoire est consommée pour installer le personnage. Il vit dans un contexte historique, survolé superficiellement. Comme les caractères des personnages, tant marqués qu'il semblent presque caricaturaux. Ainsi, si le récit pédale avant de commencer vraiment, la suite se précipite, presque Comme un château de carte qui s'effondre. Et la chute tombe, en trois pages quand l'histoire s'achève. Elle me laisse l'impression que je ne viens de terminer que le premier chapitre. Bref, une lecture sans émotion, sans intérêt, ni littéraire, ni narrative. Désolé pour ceux qui m'ont confié cet ouvrage mais je ne peux mentir sur ce que j'ai (ou pas) ressenti.

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Je remercie chaleureusement Les éditions Noir d'Absinthe pour l'envoi, en service presse et en avant-première, de la novella : Meredith de Morgane Stankiewiez.
Direction la Nouvelle Angleterre, en 1813.
Caleb Vance est destiné à un avenir ennuyeux : épouser la fille du maire, reprendre l'entreprise familiale et perpétuer la lignée. Pour lui qui rêvait d'aventures, le futur s'avère peu reluisant.
L'arrivée d'Elias Morrington et sa fille, deux Anglais fuyant la guerre qui fait rage au Nord, contrarie ce gris destin.
La sulfureuse Alathea, sirène noire au charme aussi vénéneux qu'envoûtant, éveille l'intérêt de Caleb, que cette noire passion pourrait bien mener à sa perte.
Les Vance ont invité le diable en leur demeure, et il semble bien qu'ils en paieront le prix...
Meredith est une ville comme tant d'autres, mais une ville où le mal va s'inviter... sous la forme d'un couple d'anglais au comportement un peu surprenant et remplit de noirceur. Un couple qui intrigue..
Malheureusement les personnages ne sont pas assez fouillés, c'est dommage. Je trouve qu'ils sont survolés.
Aussi bien ce couple qui arrive dans la ville que le personnage principal : Caleb. Il n'apprécie pas le sort que lui réserve son père, à savoir son mariage avec Prudence, une de ses plus proches amies, dont il n'est pas amoureux. La jeune fille est d'ailleurs amoureuse d'un ami qu'ils ont en commun. Comme Caleb a accepté ce mariage, il a perdit deux amitiés car il trompe Prudence avec des filles de joies.
Caleb n'est pas un homme qui m'a beaucoup plu, je suis un peu passé à coté de lui, de ses émotions. J'ai suivi ses aventures avec détachement.
Meredith est une ville qui m'a fait penser à Salem. C'est un endroit très intrigant, mais là encore on ne découvre pas la ville autant que j'aurais aimé. C'est survolé.
Nous avons ici une novella, du coup c'est court (à peine 100 pages sur ma tablette) et cela aurait mérité d'être plus creusé.
J'ai aimé l'ambiance mais il m'a manqué des pages, et notamment une vraie fin. Car celle-ci m'a clairement laissée... sur ma faim !
Je ne regrette pas ma lecture mais c'est un peu plat alors que le résumé était très prometteur.
Petite déception donc, d'où le 3,5 étoiles sur cinq.
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Une novella des éditions Noir d'Absinthe ! Elle sort aujourd'hui même. Signée Morgane Stankiewiez, j'étais bien contente de lire un de ses textes, n'en ayant encore jamais eu l'occasion. La couverture est signée Marcela Bolivar.

On est dans une histoire assez classique de prime abord. Une ville aux USA en 1813, un manoir de riches puritains traditionnalistes. le père marie son fils aîné à une femme amoureuse d'un autre. Pas content, le fiston va se vautrer dans le stupre et n'en faire qu'à sa tête. Jusqu'à l'arrivée de deux personnages, anglais, un père et sa fille, sirène ténébreuse. Evidemment, le fiston craque pour la sirène. Et puis, la Peste arrive, décimant la ville, peu à peu. La Peste, ou autre chose ?

Meredith est un personnage central dans cette novella : c'est la ville. C'est un décor, un arrière-plan historique (guerre anglo-américaine de 1812) et un être vivant, qui vit, dont le coeur bat, et qui emprisonne. En effet, on est en plein hiver, les habitants sont coincés dans leur ville, isolée de tout. Ambiance huis-clos et surnaturelle, avec la sensation qu'il se passe un truc louche.

La lecture est rapide, car le récit est très court. On a donc l'impression que le texte est simpliste, les personnages assez basiques, et l'intrigue déjà lue et relue. Oui, c'est le cas, mais.

--> Oui : les personnages sont des types, peu creusés, l'ambiance hivernale un peu surnaturelle pas suffisamment brossée à mon goût, l'intrigue est un fil narratif unique, direct, précis, efficace et déjà vu. On pressent bien l'origine du vrai Mal et son origine.

--> Mais : mais Morgane Stankiewiez est rusée, et rien n'est fastoche avec elle. Et donc, quoi ? Et donc, l'autrice propose des moments surprenants, voire magistraux (ce final !!), qui sortent du chemin habituel. Quant aux personnages, certes ils sont assez stéréotypés, mais l'autrice crée une inversion de leurs rapports en cours de route, et j'ai trouvé ça assez habile.
Partant donc d'une trame classique, l'autrice parvient à créer quelque chose de différent, et de surprenant.

La force de ce récit court tient surtout, selon moi, à son traitement en clair-obscur. On a là quelque chose de très pictural, violemment contrasté selon les éclairages que l'autrice met en scène. Il n'y a pas de demi teinte ici, tout s'oppose de manière très franche, créant un réalisme particulièrement brutal. le récit tout entier est basé sur ce dualisme : chaud/froid, blanc/noir (+ rouge ensuite), lumières/ombres. Intrigue assez simple, efficace et directe, mais écriture sensuelle, imagée et travaillée.

Enfin, j'ai eu la sensation que l'alliance vampirisme/érotisme, schéma encore une fois classique, fonctionnait bien ici, parce qu'il mettait en scène les pulsions d'amour et de mort jusque dans les comportement des personnages et dans la figure du vampire, aboutissement de cette rencontre de pulsions.

Je dirais donc que cette oeuvre gagnerait à être relue une seconde fois si la première lecture laisse une impression de "bof, fastoche". Car avec Noir d'Absinthe, rien n'est jamais évident, ni simple.

Je remercie grandement Audrey de la maison d'édition pour l'envoi du texte. C'est une lecture que j'ai appréciée, qui m'a surprise, et que je relirai volontiers à l'occasion.
Lien : https://zoeprendlaplume.fr/m..
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Après Vert de Lierre de Louise le Bars, je découvre Meredith de Morgane Stankiewiez. Et c'est une jolie trouvaille !
Meredith narre le récit de Caleb Vance, jeune homme du XIXe siècle, issu d'une famille aisée. le début de l'histoire semble le montrer voué à une vie sans grand intérêt à ses yeux avec, entre autres, l'héritage de la maison familiale, Meredith, et un mariage avec une amie d'enfance.
Mais tout ça c'était avant l'arrivée d'un homme mystérieux nommé Elias et de sa fille, Alathea, dont Caleb ne résistera pas très longtemps au charme venimeux et irrésistible.
Seulement voilà, c'est très bien d'inviter des étrangers chez soi, mais lorsqu'on réalise trop tard qu'ils sont loin d'être des humains et que seule une bonne dose de sang parvient à les calmer, là cest une toute autre histoire. Et le méprisant Caleb Vance l'apprendra à ses dépens....
Meredith recele une palette de thèmes que j'ai pas mal apprécié : attirance, vampirisme, suspense et le tout sur fond historique de guerre entre Anglais et Américains. Merci aux Éditions Noir d'Absinthe !
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Merci à Babelio, aux éditions Noir d'absinthe et à l'auteure pour l'envoi de cet ouvrage dans le cadre de Masse Critique.

J'ai beaucoup aimé cette nouvelle qui se lit facilement et qui nous plonge dans un univers que j'aime beaucoup, l'horreur fantastique. En peu de temps, l'auteure nous immerge dans son univers et arrive à nous captiver en seulement quelques mots. Bien que l'on comprenne rapidement à quelle créature nous allons être confrontés, ce n'est pas dérangeant car c'est justement ce qui permet de passer de la première à la seconde partie du récit. Caleb est un jeune homme un peu désoeuvré, qui vit sous le joug de son père. Tout est prétexte pour lui à rébellion, et en cherchant à choquer, il cherche simplement à affirmer son existence. L'arrivée de la belle Alethéa va bouleverser sa vie, dans tous les sens du terme...
Bien que la première partie soit assez plaisante à découvrir, on entre vraiment dans le récit lors de la seconde partie. Attention spoiler - à partir du moment ou Caleb se transforme en vampire, il prend enfin conscience que son existence n'était peut-être pas si mal et que le joug de son père n'était rien comparé à celle d'Elias. Son désir pour Alethea est tellement fort qu'il veut pouvoir l'avoir pour lui, sans devoir rendre de compte à personne. Malheureusement, la soumission au maître l'empêche de vivre comme il l'entend et va lui faire prendre de gros risques.

L'auteure nous offre ici une nouvelle intéressante à découvrir, dans un univers fantastico-gothique du XIXème siècle. C'est efficace, sans fioritures, bien travaillé dans les détails et dans la psychologie des personnages pour un si court récit. Elle nous plonge dans l'horreur en une scène, nous montrant ainsi que tout peut changer en un battement de cils. Caleb passe de l'insouciance insolente à la terreur, à l'inconnu mais toujours mû par sa soif de désir, sa soif d'Alethea...
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
La femme, habillée d'une épaisse pèlerine noire, se tourna vers lui à son tour. De longs cheveux bruns et bouclés, un visage fin et dur à la fois, et surtout des yeux pénétrants, envoûtants même, d'un vert smaragdin que même les ténèbres ne parvenaient pas à occulter. Jamais il n'avait aperçu pareille beauté, sans aucun doute sculptée sur le modèle d'un ange ou d'un démon. Oh que oui, il aurait volontiers troqué son âme contre quelques moments avec elle !
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Alathea, dit-il, je ne crois pas au mariage, je n'ai jamais envisagé de renoncer à ma liberté. Je ne crois pas au promesses éternelles ni à l'amour. Je suis un pragmatique, un homme de peu de foi et de peu de vertu. Et pourtant, tu m'as dérobé le coeur comme si j'étais un poète et tu l'as jeté en pâture aux loups du désir. J'ai su, dès que je t'ai vue, que ma volonté n'était plus mienne, que jamais je ne serais plus entier, et que, depuis lors, j'ai besoin de toi pour vivre. Lorsque tu me regardes, j'existe, et lorsque tu détournes les yeux, je meurs.
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Sot était celui qui croyait que la vie ne tournait pas autour des femmes.
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« En quelques semaines, Meredith était devenue l’ombre d’elle-même, muée en un lieu sinistre où la faucheuse avait établi son comptoir des âmes. »
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L'acte charnel le plus intense ne valait rien en comparaison, ou alors il aurait fallut qu'il dévorât son amante, la prît tout entière en lui. La sentît au creux de ses entrailles, emprisonnée par des liens de chair... C'était cela, l'amour : une dévoration.
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Vidéo de Morgane Stankiewiez
Interview de Morgane Stankiewiez pour le compte de Livre et Lecture en Bretagne.
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