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EAN : 9782749166704
480 pages
Le Cherche midi (15/10/2020)
  Existe en édition audio
3.57/5   256 notes
Résumé :
En Asie, 47 personnes succombent à une mystérieuse fièvre hémorragique. Henry Parsons, épidémiologiste de renom, envoyé sur place par l'OMS, découvre à quel point le virus est contagieux. Lorsqu'il apprend qu'un homme contaminé est en route vers La Mecque où des millions de musulmans vont se retrouver pour le pèlerinage annuel, c'est le début d'une course contre la montre pour enrayer l'épidémie. Mais en quelques semaines seulement, le monde entier est touché et som... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (95) Voir plus Ajouter une critique
3,57

sur 256 notes
Intéressant, mais pas révolutionnaire.

Un virus inconnu est découvert, puis se répand dans le monde provoquant pandémie et quasi effondrement de la civilisation occidentale.

Le truc qui fâche : Prix Pullitzer ? Oui, Lawrence Wright a bien eu le prix, mais pour un autre roman (la guerre cachée). Notez que la mention était sous le nom de l'auteur, pas sous le titre.

Le thriller qui avait tout prévu ? Prophétique (L'express). N'exagérons rien. le virus, la pandémie, les tergiversations politiques. L'idée n'est pas neuve et la littérature, le cinéma, regorgent de ce genre de pitch (encore plus depuis l'avènement de l'ère zombie). Disons que l'heureuse coïncidence de la date de sortie (avril 2020 aux USA) a donné un formidable coup de projecteur sur le bouquin. Et pour le coup, on ne peut pas accuser l'auteur d'avoir voulu surfer sur la vague de la covid19 en écrivant son bouquin (temps d'écriture, recherches). On laissera ces peu louables intentions aux éditeurs.

Cela étant, j'ai réellement apprécié ma lecture, surtout à l'aune de nos nouvelles connaissances, fraîchement acquises, non pas en microbiologie et épidémiologie, mais en sociologie, dynamique des populations, hystérie générale, science de la peur, inconséquences et je m'enfoutisme égoïste.
Sans compter qu'on comprend que la notion de seconde vague semble être un classique des pandémies. (ça nous éclaire pour maintenant non ?). On savait que cela allait se passer comme ça. Mais on ne s'est pas préparé pour des raisons bêtement financières.

Un très bon techno thriller, très américano centré sous-section sauvagement républicain, une ambiance forte, des personnages qui le sont tout autant. Une lecture très agréable, édifiante par bien des côtés (si on aime le genre apocalyptique bien sûr).
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Merci aux Éditions Le Cherche-Midi et à Babelio qui, dans le cadre du thème de masse critique d'octobre m'ont permis la lecture de cet ouvrage.
Lecture et présentation qui ressemblent davantage à une entreprise d'orpaillage qu'à une simple critique littéraire.
Car - Contagion - est une mine narrative, une mine d'infos ( historiques, politiques, scientifiques ) dont il faut pouvoir extraire et identifier les pépites immergées dans le flot des alluvions aurifères qui coule le long des sluices que sont les 467 pages de ce roman... difficile à classer ( j'y reviendrai ).
Le thème, comme son nom le suggère, c'est l'apparition d'un virus que commence à traquer incidemment un brillant chercheur... pas Indiana Jones...mais un professeur Nainbus ( orthographe volontairement sacrifiée ) tout petit, difforme, se déplaçant avec une canne, marié et père de deux enfants... homme brillant mais au passé trouble. Ce virus va progressivement passer d'ennemi à surveiller à cavalier de l'apocalypse.
Devenir le pire fléau qu'ait connu l'humanité et, se rajoutant au contexte contemporain : réchauffement climatique, disparition des espèces, désordres politiques, terrorisme... transformer notre pauvre terre, déjà bien éprouvée, en un immense pandémonium pré-diluvien. Un globe vianesque s'éclatant dans une folle java de bombes atomiques et une sarabande de délires bactériologiques.
À ce stade de ma présentation, je retrouve les sentiments mêlés éprouvés à la lecture de ce livre. À savoir, un intérêt certain pour les premières pages prometteuses, puis la vague qui se creuse et fait plonger l'histoire très bas : poncifs, faiblesses de l'écriture, narration heurtée, mal maîtrisée ou négligée, incohérences, invraisemblances, psychologie au rabais... et au détour de la page suivante... la qualité retrouvée... grâce notamment à des pages très travaillées dans le domaine "scientifique et historique " ( l'explication de l'écriture de ces excellentes pages nous est donnée à la toute fin du bouquin dans les remerciements adressés par l'auteur... aux hommes de science qui l'ont en quelque sorte formé). Pour ma part, une de mes préférées est celle qui conte les aventures de Jenner et de la variole...
Donc, attendez vous à une lecture montagnes russes ( Poutine vous guidera ), à de bons hauts et à d'exécrables bas.
Cela étant, Lawrence Wright ayant eu l'habileté (?) de mêler plusieurs genres : thriller, aventure, fantastique, romanesque, anticipation, apocalypse et post-apocalypse, polar politique et j'en passe... chacun y trouvera au moins une raison de s'y intéresser.
En résumé, une lecture qui vous arrive comme un torrent d'alluvions aurifères, mais qui recèle de vraies pépites.
À vous de voir si vous avez en vous la fibre du chercheur d'or, prêt à passer de longues heures dans l'attente d'une once de ce précieux métal qu'on trouve... dans les livres !
Extrait d'un passage que j'ai aimé.
-Une fois qu'il eut décidé de dédier sa vie professionnelle à l'étude des virus, il fut intimidé par la taille et la diversité du monde viral, et choqué par le manque de connaissances scientifiques. Vingt ans plus tôt, personne ne savait qu'il existait des virus dans les océans, mais la recherche avait depuis prouvé qu'un simple litre d'eau de mer en contenait environ cent milliards. Curtis Suttle, virologiste marin à l'université de la Colombie-Britannique, avait récolté de l'eau des océans du monde entier et découvert que quatre-vingt-dix pour cent des virus qu'il analysait était inconnu de l'homme. Pourtant, chacun d'entre eux portait le code génétique des protéines, ce qui signifiait qu'ils avaient tous un but. La nature de ce but demeurait un mystère.
..................
Ils furent stupéfaits de ce qu'ils découvrirent. D'après leurs calculs, près de huit cents millions de virus se déposaient chaque jour sur le moindre mètre carré de la surface terrestre. La plupart d'entre eux s'attaquaient uniquement aux bactéries, et non aux humains. On estimait le nombre total de virus sur la planète cent millions de fois supérieur au nombre d'étoiles dans l'univers.
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En Asie, un virus inconnu et très dangereux tue quarante-sept personnes. le docteur Henry Parsons, un des meilleurs épidémiologistes au monde, est dépêché là-bas pour enquêter. Il comprend très vite l'extrême dangerosité du virus et l'ampleur de la catastrophe. Malheureusement une personne contaminée s'envole pour un pèlerinage à La Mecque. ● Il ne faut pas lire ce livre si l'on est angoissé par la pandémie actuelle. On y trouve bien des points communs avec la situation dans laquelle on se trouve, même si, heureusement, la Covid est bien moins dangereuse. Il est stupéfiant que le livre ait été écrit juste avant la pandémie. ● J'ai beaucoup aimé ce thriller bien construit, haletant, avec des détails scientifiques très compréhensibles et bien étayés par une documentation sans aucun doute très abondante. le récit des conséquences psychologiques et sociales de la pandémie, avec ses mouvements de foule si effrayants, est également très inspiré : on trouvera là aussi bien des similitudes avec ce qu'on vit actuellement.
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Livre reçu dans le cadre d'une masse critique spéciale. le sujet de ce roman correspond à la situation actuelle de la pandémie de la Covid 19. L'auteur a pourtant imaginé son histoire bien avant le début de la pandémie. le résumé m'a donc fortement intrigué d'autant plus que l'auteur m'est inconnu. Je remercie Babelio et les éditions Cherche Midi pour l'envoi de ce roman, toujours sans mots mais en parfait état contrairement au précédent.

Le style de l'auteur est très agréable et accroche très vite malgré des narrateurs changeants. On est rapidement mis dans le coeur de l'histoire ; en à peine un chapitre, celle-ci est lancée. L'auteur nous abreuve également d'informations scientifiques liés aux différents virus existants, je ne suis pas sûre que la moitié soit vraie. Par contre, quand le récit partait dans la politique et les services secrets, je ne comprenais pas trop le lien avec la pandémie… Ça se disperse un peu et me fait penser à Black-out de Mark Elsberg. Par contre, à cause de la fatigue, je n'ai pas pu avancer autant que j'aurais voulu dans ce roman, l'histoire m'intéressait même si certains cours donnés par l'auteur me saoulaient un peu : différence des types de coronavirus, les guéguerres entre services secrets américains… Ça me fait plus l'effet d'un remplissage, à moins que ce ne soit la fatigue qui me donne cette impression-là… de temps en temps, ça passait également du coq à l'âne...L'histoire n'est pas toujours linéaire ; même en étant concentrée dans ma lecture, j'ai été perdue à plusieurs reprises surtout quand l'auteur prend le temps de nous expliquer la chronologie d'une maladie vieille de 100 ans (ou plus) en pleine discussion sur la pandémie actuelle… Quels dialogues de sourds aussi… Les politiques veulent sauver la face et l'économie, et ceux qui font face à la maladie préféreraient être mieux soutenus et avoir l'aide qu'ils demandent en vain… Ce roman est finalement un scénario catastrophe avec le comportement de l'humanité actuelle face aux informations : la crédulité, les théories du complot, les profiteurs, les politiques, les services de santé… et le terrorisme. Je ne le trouve pas si hallucinant que ça, juste très réaliste du comportement humain de notre époque informatisée et du trop plein d'informations contradictoires… Par contre, je ne comprends toujours pas l'intérêt de certains chapitres qui auraient pu être résumés en quelques grandes lignes. Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais après la lecture du résumé mais pas vraiment à un mélange entre film catastrophe et roman d'anticipation saupoudré de stratégies politiques et militaires. Plus d'une fois, j'ai été tentée de l'abandonner car je n'en comprenais plus l'intérêt, mais ayant dépassé la moitié, je me suis dis que je pouvais bien essayer de le finir, pour connaître le fin mot de cette histoire… Drôle de bouquin et curieuse fin, la boucle est bouclée comme on dit. L'éditeur compare cet auteur à Michael Crichton, je préfère nettement État d'Urgence à Contagion même s'il est tout aussi technique dans son genre.

Comme vous l'aurez compris, je ne sais pas si c'est dû à la fatigue ou au style de l'auteur mais ce roman ne restera qu'une bonne lecture pour moi. le début était bien, la suite est devenue alambiquée. Je trouve que l'auteur s'est perdu dans des détails inutiles alors que d'autres auraient peut-être mérités plus d'approfondissements. N'ayant que peu de notions des coronavirus (malgré la pandémie actuelle), je ne peux savoir ce qui est vrai ou faux dans toute la science de cet auteur, aucun lien bibliographique ne vient étayer son discours. Par ailleurs, l'éditeur a oubliée une ou deux belles coquilles (page 107 : « dates » pour les fruits… (vu 2 fois) et « bon » pour « bond »). Je vous conseille néanmoins de découvrir cet auteur et son roman hallucinant (d'après certains) pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, je ne pense pas tenter un second livre de cet auteur qui a pourtant eu le prix Pulitzer pour un autre de ces romans.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Grâce aux éditions le Cherche midi et Babelio, j'ai reçu dans le cadre d'une masse critique privilégiée : Contagion de Lawrence Wright.
En Asie, 47 personnes succombent à une mystérieuse fièvre hémorragique. Henry Parsons, épidémiologiste de renom, envoyé sur place par l'OMS, découvre à quel point le virus est contagieux.
Lorsqu'il apprend qu'un homme contaminé est en route vers La Mecque où des millions de musulmans vont se retrouver pour le pèlerinage annuel, c'est le début d'une course contre la montre pour enrayer l'épidémie.
Mais en quelques semaines seulement, le monde entier est touché et sombre dans une crise sans précédent.
L'épouse d'Henry et ses enfants, restés sur le sol américain, sont confrontés à une situation potentiellement mortelle.
Trouvera-t-on la solution à temps ?
Contagion est un roman d'anticipation qui a été écrit en 2019 avant la crise de la Covid-19. L'auteur ignorait alors qu'en 2020, quand son roman serait publié dans le monde entier.. un vilain virus sévirait ! du coup, ce roman d'anticipation a un autre goût.. un peu amer car il y a des similitudes entre la réalité et la fiction.
J'ai commencé ma lecture hier soir et je l'ai terminé à l'instant. En à peine une journée j'ai dévoré Contagion, ayant du mal à le lâcher car même s'il est assez anxiogène vu le contexte actuel, il m'a captivé.
Nous suivons principalement Henri Parsons, épidémiologiste, mais également ce qui se passe dans le monde, comment évolue l'épidémie, comment ses enfants et sa maman s'en sortent. Sous oublier les magouilles de certains gouvernements...
C'est assez complexe mais hyper bien ficelé et vraiment captivant. L'auteur m'a bluffé.
Bravo pour tout le travail de recherche, on sent que l'auteur a sacrément travaillé pour l'écriture de ce roman.
Certains passages font froid dans le dos, et d'autres passages sont tellement criant de vérité que ça m'a mis mal à l'aise par moment.
Contagion est un très bon roman, qui reste de l'anticipation car nous n'en sommes pas rendu là, heureusement. Et j'espère qu'on n'arrivera jamais là où l'auteur nous emmène.
J'ai adoré la conclusion de cette histoire et vous recommande cet ouvrage.
En tout cas, c'est une lecture qui ne vous laissera pas indifférent, ça c'est sur et je lui donne la note de quatre étoiles et demie.
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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Henry avait conscience du courage nécessaire pour combattre un ennemi invisible. Les hommes et les femmes intrépides prêts à foncer sur le champ de bataille fuiraient devant la maladie. Celle-ci était plus forte que les armées. Plus arbitraire que le terrorisme. Plus cruelle que l’imagination humaine. Et pourtant, de jeunes gens comme ces médecins-là étaient disposés à se mettre en travers du chemin de la force la plus mortelle que la nature avait à offrir.
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D’après leurs calculs, plus de huit cent millions de virus se déposaient chaque jour sur le moindre carré de la surface terrestre. La plupart d’entre eux s’attaquaient uniquement aux bactéries, et non aux humains. On estimait le nombre total de virus sur la planète cent millions de fois supérieur au nombre d’étoiles dans l’univers.
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Les politiques n’arrangeaient pas les choses. En ce moment même, une épidémie de rougeole faisait rage, en partie à cause de la fatwa lancée sur le vaccin. Le VIH se répandait plus rapidement que dans n’importe quelle autre partie du monde, ce dont le gouvernement se servait pour justifier la persécution des homosexuels et des personnes transgenres.
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Du ciel, Henry apercevait les brasiers de Sumatra. On mettait le feu aux tourbières et aux forêts indigènes pour laisser place à de nouvelles plantations de palme dans le but de produire l'huile utilisé dans la moitié des produits emballés de nos supermarchés, du beurre de cacahuètes au rouge à lèvres. Chaque année, le nuage de pollution des incendies se répandait en Asie du Sud-Est, causant parfois la mort d'une centaine de milliers de gens selon les saisons, et venait amplifier le réchauffement climatique jusqu'à un point critique.
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Elle avait envie de retrouver sa foi perdue, les quasi-certitudes qu'elle avait concernant Dieu et le paradis quand elle avait l'âge de ses enfants. Ils n'ont rien de tout ça, se dit-elle. Nous ne leur avons pas donné. La religion était peut-être un tissu de mensonges ou de mythes construit sur la peur de la mort qu'elle ressentait en ce moment même. Elle avait éprouvé une certaine fierté à vivre loin de la superstition, dans un monde de faits démontrables. Henry était tellement hostile à la religion qu'elle n'aurait jamais abordé avec lui le sujet du désir de spiritualité, mais elle le ressentait à présent et elle ne savait pas quoi en faire.
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