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EAN : 9782258191716
336 pages
Presses de la Cité (09/01/2020)
3.87/5   121 notes
Résumé :
Orpheline, trahie, mais déterminée...

Après la mort de sa mère, Angélique Latham grandit au château de Belgrave, en Angleterre, au côté du duc de Westerfield, son père. Mais lorsque celui-ci disparaît à son tour, rien ne se passe comme prévu : sans scrupule, les demi-frères de la jeune fille lui refusent son héritage et la chassent du domaine. Angélique se retrouve livrée à elle-même avec pour seuls bagages sa grande beauté, son esprit vif et, for heu... >Voir plus
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En Angleterre, le droit britannique favorisait les fils aînés au détriment des cadets et des filles. Cette injustice des successions pouvait faire le désespoir de certains, et causer des conflits entre frères et soeurs. Cela détruisait les familles, en laissant les autres enfants démunis de tout, alors, qu'ils vivaient dans le confort. Se construire une nouvelle vie était alors, la priorité pour ces déshérités. Il en allait de leur honneur.
Belgrave Castel était le domaine de Phillip, duc de Westerfield, qui avait appartenu à ses ancêtres depuis onze générations. Âgé de 74 ans, Phillip, préparait son fils aîné, Tristan de 45 ans, à en être propriétaire. du moins, il l'espérait. Edward était son deuxième fils, âgé de 42 ans, alcoolique et passionné par le jeu. Arabella, sa première femme était la mère de ses deux fils. Puis, Phillip se remaria avec Marie-Isabelle, de sang royal. Elle avait 19 ans et Phillip 55. Phillip avait fait un mariage d'amour. Mais, un an après, Marie-Isabelle mourut en accouchant d'une petite fille fille, nommée Angélique. Celle-ci devint la joie de son père. Il lui apprit la gestion du domaine, comme à ses deux fils. Angélique qui avait, désormais, dix huit ans, se dévouait, avec amour, pour son père.
Selon la loi, Tristan hériterait de la plus grosse part de l'héritage. Il avait demandé à ses deux fils de laisser vivre Angélique au château de Belgrave, ou à défaut au cottage à côté de Belgrave. Il ne voulait pas que sa fille se retrouvât sans rien. Phillip savait que ses deux fils n'avaient pas apprécié son remariage. Cela l'inquiétait fortement.
Quand Phillip mourut, le personnel fut très inquiet pour Angélique et eux même, et il eut raison. Dès qu'Angélique prévint Tristan, celui-ci prit tout de suite possession du domaine. Il relégua Angélique dans l'une des chambres des domestiques, au dernier étage, en attendant qu'elle parte. Il lui avait trouvé une place dans une famille, en tant que gouvernante d'enfants. Angélique accablée par la perte de son père, comprit que celui-ci avait raison. Il ne respecta aucun souhait de son défunt père. Tristan la chassa le lendemain de l'enterrement de leur père. Angélique partit avec le minimum de bagages, ainsi qu'une bourse de de 25 000 livres, que lui avait donnée son père, dans le plus grand secret, peu avant sa mort. Angélique sut qu'elle ne reverrait jamais ce domaine. Elle se promit de s'en sortir, en ne restant pas toute sa vie bonne d'enfants.
Angélique arriva chez les Ferguson. Elle avait la charge de quatre enfants, Simon quatre ans, Emma trois ans, Rupert un an et le bébé, Charles, qui ne cessait de pleurer à longueur de journée. Les Ferguson ne s'occupaient pas du tout des enfants. Angélique devait leur amener les enfants que quelquefois, surtout quand ils avaient des invités, histoire de montrer leur progéniture. Angélique pensa au bonheur qu'elle avait eu, en vivant dix huit ans de bonheur aux côtés de son père, ce qui ne serait pas du tout le cas de ces enfants. Elle s'attacha à ces enfants autant qu'eux s'étaient attachés à elle. Angélique pensa qu'Emma aurait à peu près le même destin qu'elle, car c'était une fille. Son père aurait été fier de la voir si bien se débrouiller avec ces quatre enfants. Les Ferguson partaient souvent assez longtemps. Mme Ferguson annonça à Angélique qu'elle était de nouveau enceinte. Étant donné qu'Angélique se débrouillait très bien avec ses quatre enfants, elle n'aurait qu'une nurse, pour l'aider, le premier mois de la naissance du futur bébé. Simon devait partir en pension peu après.
Les Ferguson décidèrent de partir à Londres et d'emmener leur tribu avec Angélique. Cette année-là, si son père avait été encore en vie, elle aurait fait son entrée dans le monde. Mais, désormais, elle était dans le monde des nurses, alors qu'elle était de condition plus noble que ses employeurs. Elle se promit que dans cinq ans, tout changerait grâce à la bourse que lui avait donnée son père. La grossesse de Mme Ferguson avançait. Les aristocrates se montraient peu, quand elles arrivaient à six mois de grossesse. Elle revint, donc, dans le Hampshire avec Angélique et les enfants. La visite du frère de Mme Ferguson bouleversa un peu la vie d'Angélique. Celui-ci était de très mauvaise réputation envers les femmes. Naturellement, pour celui-ci, Angélique serait une fille aussi facile que les autres. Mais celle-ci l'éconduit dès les premières avances du jeune Don Juan.
Mme Ferguson accoucha dans d'horribles douleurs. A bout de force, Eugénia Ferguson mit au monde des jumeaux, un garçon et une fille. Les bébés ne furent présentés qu' à leurs frères et soeurs que trois semaines plus tard. Un mois plus tard, les Ferguson étaient à nouveau en voyage, alors qu'Eugénia n'avait vu ses bébés qu'une seule fois, ce qui choqua Angélique. Elle avait, désormais, à sa charge six enfants. Simon partit en pension, ce qui attrista Angélique. Pour elle, cet enfant était encore trop petit, mais c'était ainsi dans les familles bourgeoises.
Un an passa très vite. Angélique gérait très bien l'éducation des cinq enfants, ainsi que les soucis de maladie. Elle pensait toujours à sa propre indépendance. Depuis son départ, Angélique écrivait très souvent la cuisinière. Les nouvelles de Belgrave désolaient Angélique. Beaucoup de domestiques étaient partis ou remplacés par ceux de sa belle soeur. Tout avait bien changé pour tous, au domaine de son père.
Un jour, lors d'une réception, Angélique qui promenait les enfants dans le parc, rencontra un jeune homme très distingué, qui était un invité des Ferguson. Celui-ci, très attirée par cette jeune et jolie nurse, lui fit des avances. Angélique ne lui donna aucun espoir. le soir même, le jeune homme éméché frappa à sa porte. Elle eut l'imprudence de lui ouvrir. Celui-ci se précipita sur elle pour l'embrasser. Angélique se défendit comme elle pu, en lui mordant les lèvres à sang. le jeune homme furieux quitta la nursery. le lendemain, Angélique fut convoquée par les Ferguson. le jeune homme s'était plaint. Leur nurse s'était offerte à lui, puis l'avait repoussé. Angélique n'en crut pas ses oreilles. Elle expliqua en pleurs, que c'était tout le contraire. Mme Ferguson ne la crut pas. le verdict des Ferguson fut unanime, Angélique fut renvoyée le soir-même. Les domestiques furent sous le choc. C'était le destin des domestiques. L'une d'elles, lui donna l'adresse d'une gouvernante qui pourrait l'aider. Heureusement, qu'Angélique avait encore la bourse de son père. Cela allait l'aider en attendant de retrouver un travail.
Angélique arriva chez cette gouvernante, mais celle-ci ne put rien faire pour elle, car elle n'avait aucune lettre de recommandation. Une autre lui répondit la même chose. Voyant qu'Angélique parlait couramment plusieurs langues, cette dernière lui conseilla d'aller en France. La France ne lui était pas inconnue, car elle y avait été avec son père. Elle redécouvrit Paris seule. Elle pensa à sa mère qui était française. Elle savait qu'elle était de sang royal du côté de sa mère et duchesse du côté de son père, mais tout avait bien changé depuis. La France serait, peut-être, une autre page de sa jeune vie. Elle logea dans un hôtel, le temps de rechercher du travail.
Un soir en retournant à son hôtel, elle vit une fille en pleurs dans un caniveau. Celle-ci était vulgairement habillée, et son visage était recouvert d'ecchymoses. La jeune femme refusa l'aide d'Angélique. Mais celle-ci la ramena dans sa chambre d'hôtel et la soigna. Sans le savoir, cette jeune femme, Fabienne, sera le début d'une nouvelle vie pour Angélique. Quand Fabienne alla mieux, elle lui raconta sa vie. Fabienne était un prostituée qui en avait marre de se soumettre ainsi à une maquerelle, qui lui prenait son tout son gagne pain. Angélique rageait. Il était inhumain de rouer de coups une jeune fille quelque soit son rang dans la société. Elle fut choquée par la violence de la prostitution. Ces filles vivaient dans la misère et le désespoir. Mais, elle ne fut nullement scandalisée par le métier de Fabienne. Si elle n'avait pas eu l'argent de son père, elle en serait peut-être là ! Une idée germa dans la tête d'Angélique. Elle proposa à Fabienne de ne pas retourner d'où elle venait et lui suggéra son projet. Angélique voulait ouvrir une sorte de club très huppé, avec des prostituées élégantes pour les hommes riches. Cela existait, lui dit Fabienne, mais il fallait beaucoup d'argent. Peu importe, Fabienne l'aiderait par ses relations et Angélique apporterait l'argent. Les filles auraient le confort, la sécurité, ainsi qu'un salaire équitable. Fabienne trop heureuse de quitter sa maquerelle, se mit tout de suite à rechercher des prostituées les plus élégantes. Angélique rechercha, alors, une demeure assez grande pour accueillir une dizaines de filles. Ce n'était pas ce qu'Angélique avait prévu de faire avec l'argent de son père, mais elle décida de se lancer. Angélique n'avait pas le choix.
Angélique créa la meilleure maison close de Paris, une maison de luxe avec les plus belles femmes. Elle se fit passer pour une veuve et géra à merveille son entreprise, qu'elle appela ‘'Le Boudoir''. Les filles heureuses de vivre dans la sécurité et dans le luxe, appelèrent Angélique, la Duchesse. ‘'Le Boudoir'' attira, alors, des hommes politiques, des banquiers, des hommes extrêmement riches. La Duchesse recevait très souvent les confidences des ces hommes esseulés. Elle devint l'amie, mais uniquement, l'amie, du ministre de l'intérieur. Elle eut des penchants pour certains hommes, comme le ministre, mais elle se promit que cela n'irait pas plus loin qu'une amitié. ‘'Le Boudoir'' devait être géré par une femme sérieuse. Et il le fut, car celui-ci fut connu jusqu'à l'étranger. Des hommes d ‘affaire américains venaient régulièrement. Un jour, un riche américain, John Carson, qui ne venait que pour parler avec la Duchesse, la demanda en mariage. Il était fou amoureux d'elle. Elle refusa. Ce n'était pas encore le bon moment pour Angélique.
Alors que ‘'Le Boudoir'' prospérait, les troubles d'une guerre agitèrent Paris. L'Angleterre fut aussi prise dans cette tourmente. La révolution allait commencer dans divers pays, dont la France. Paris devenait un danger pour les filles d'Angélique. Avec l'aide de son ami ministre, elle ferma ‘'Le Boudoir''. Toutes devaient quitter Paris au plus vite. Elle mit en sécurité ses filles. Habillée en veuve, Angélique prit le bateau pour l'Amérique. Elle ne savait pas quand elle reviendrait en France. le voyage fut très long et devait durer trois semaines. Un passager, Andrew, la voyant aussi triste que lui, vint lui parler tous les jours. Au fur et à mesure des jours Angélique et Andrew ne se quittèrent pratiquement plus. Chacun oublia ses malheurs. Lorsque le bateau arriva en Amérique, il leur fut impossible de se quitter. Andrew demanda en mariage Angélique. Désormais, libre dans sa tête, Angélique accepta. Andrew trop heureux décida de présenter sa future femme à son père. Qu'elle ne fut pas le choc, lorsqu'Angélique vit John Carson !!!

Très bon roman étoffer de plusieurs thèmes : Les héritages en Angleterre dans les années 1800, les conséquences de ces héritages qui favorisaient le premier héritier mâle, et qui défavorisaient la gente féminine. Danielle Steel y ajoute le monde de la prostitution et la prostitution de luxe. C'est un roman plein de tristesse, mais le message qu'elle veut faire passer est, de ne jamais baisser les bras. On a tous de bons et mauvais moments, et beaucoup plus de mauvais. le combat est une leçon de la vie, qui nous aide à affronter mieux celle-ci.
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Grâce à la bibliothèque numérique de Vendée, j'ai dévoré La duchesse de Danielle Steel.
Avec moi, plongez au coeur d'un XIXe siècle conservateur et vous découvrirez le combat d'une femme libre pour survivre dans un monde fait pour et par les hommes...
Angélique Latham est la fille du duc de Westerfield.
Au décès de celui-ci, la jeune fille de tout juste 18 ans se retrouve dans une situation compliquée. Selon la loi anglaise, son demi-frère devient le duc et hérite de la richesse de son père, notamment du domaine de leur enfance. Haïssant sa demi-soeur, il l'a fait engager comme nurse d'enfants chez des amis à lui...
Mais Angélique est jolie, elle va attirer certains hommes, amis de ses patrons... Et décidément, Angélique va devoir se battre malgré les trahisons. Heureusement elle est bien décidée à s'en sortir... coûte que coûte :)
La duchesse est un roman que j'ai découvert grâce à la couverture et aussi car j'étais curieuse de lire le dernier roman de l'autrice.
Honnêtement, si j'avais lu le résumé officiel, jamais je n'aurais eu l'idée de le lire ! Il en dit beaucoup trop et surtout il dévoile un point qui au premier abord ne m'aurait pas tenter ! du coup, je suis contente de ne pas avoir découvert le résumé car je serais passé à coté d'un roman intéressant.
Que je sois claire : ce n'est pas le meilleur de Danielle Steel, il ne vaut pas ses premiers écrits toutefois il y a de bonnes idées, et je ne me suis pas ennuyée une minute.
Angélique est une jeune fille, très jeune, sans expérience et pourtant elle va y arriver grâce à sa seule volonté.. ou presque.
Elle aura assez de chance dans son malheur car beaucoup de choses lui sont épargnées. Et du coup, je trouve que ce roman est parfois un peu trop lisse. Je suis contente pour la jeune fille que l'autrice lui ai évité certaines grosses galères de la vie mais il faut avouer que parfois, cela manque de crédibilité.
Je lis Danielle Steel depuis que j'ai 18 ans (oups mine de rien ça fait presque 28 ans...) et en vieillissant, elle est un peu plus frileuse. Quand elle était plus jeune, certaines de ses héroïnes vivaient des choses moins marrantes que maintenant, même si elle est depuis toujours une autrice de romans sentimentaux.
Certains passages de la vie d'Angélique sont tristes, ce qui lui arrive est parfois injuste toutefois dans l'ensemble c'est trop lisse. En peu de temps il lui arrive vraiment trop de choses, presque trop facilement. Là encore, comme si ça coulait de source car c'est une femme forte, une battante, à qui tout sourira au final !
Bon point : j'ai apprécié la fin, la boucle est bouclée et c'est tout une bonne idée. J'espérais avoir ce genre de final, c'est pour cela que je n'ai pas été déçue.
Vous l'aurez compris, ce n'est pas un coup de coeur toutefois je garderais un bon souvenir de cette héroïne et à l'occasion, je ne suis pas contre relire du Danielle Steel. Oui c'est prévisible, oui c'est plein de bons sentiments mais un bon roman sentimental de temps en temps ça fait du bien :)
J'offrirais La duchesse sans aucune hésitation car j'en connais à qui il plairait.
Ma note : quatre étoiles.
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Je suis toujours étonné du nombre impressionnant de romans qu'est capable d'écrire Danielle Steel chaque année. Et après plus de 100 livres traduits en français, je suis encore plus éberlué par la qualité des intrigues qu'elle propose. Dès la lecture du synopsis, on a envie d'en connaître davantage sur cette mystérieuse jeune fille qui va devenir, après des années aux côtés de son père, Duc de son état, entremetteuse d'une grande maison de luxe.

Les premiers chapitres s'enchaînent très rapidement où l'on comprend, avec plaisir, que le roman ne se résume pas au synopsis et propose une intrigue beaucoup plus complexe et tellement bien écrite. L'immersion est alors totale et l'on prend un grand plaisir à lire ces nombreux détails qui rebutent habituellement les lecteurs. On se retrouve piégé aux côtés de cette jeune fille de 18 ans qui vient de perdre son père et l'on se voit englué dans ses émotions et avec les difficultés rencontrées.

Alors que l'on se dirigeait tout droit vers un dénouement heureux, après de nombreux rebondissements malheureux, Danielle Steel parvient encore à nous surprendre en proposant un dénouement final auquel l'on ne s'attendait pas un seul instant. Et l'auteure parvient encore à nous surprendre une toute dernière fois avec la disparition, inutile mais tellement logique, de l'un des personnages clefs du roman. Quelle réussite !

Le seul point négatif que l'on peut relever, c'est la tromperie du titre vis-à-vis du synopsis. Alors que l'on s'attend à lire un roman orienté principalement autour de son activité d'entremetteuse, c'est bien plus subtil que cela où il existe un lien direct entre la destitution de fille de Duc et le dénouement final.

Lorsque l'on sait que son activité tant "vendue" dans le synopsis ne dure pas plus d'une soixantaine de pages, on ne demande alors pourquoi la maison d'éditions Presse de la Cité s'est simplement contentée de traduire la version originale au lieu de proposer un résumé à la hauteur du contenu du roman (qui donne quand même très envie, n'est-ce pas ?)
Lien : https://leparfumdesmots.blog..
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Angélique Latham grandit à Belgrave Castle. La jeune fille de dix-huit ans est dotée de toutes les grâces et elle est choyée par un père aimant et dévoué, le duc de Westerfield. L'homme est veuf depuis que la mère d'Angélique, une aristocrate française est morte en couche en donnant naissance à leur seul enfant. A la mort de son père adoré, Angélique se retrouve à la merci de ses deux demi-frère, nés d'un précédent mariage. En vertu du droit de succession anglais, tout revient à son frère ainé : le titre de duc, les terres et le château. Quelques heures seulement après la mort du vieux duc, Angélique est tout bonnement chassée de chez elle et elle perd tout. Son frère la place chez un couple d'amis, noble également mais de plus petite extraction, pour devenir la gouvernante de leurs quatre enfants. Une nouvelle vie commence alors pour Angélique. Sa seule fortune réside désormais dans un joli pécule que son père lui a donné en secret. Pour le reste, elle ne devra son salut qu'à sa ténacité et à sa volonté. de Londres à New York, en passant par Paris, on suit, sur une période de dix ans, l'itinéraire d'une jeune femme bien née mais qui devra se battre pour construire sa vie.
Nous connaissons tous Danielle Steel de nom. Elle est la papesse de la littérature romantique. Son oeuvre est étourdissante et compte plus d'une centaine de titres. J'avoue ne pas lire souvent ce genre de littérature et quant à l'auteure, je n'avais lu jusque-là que Star.
Je referme La Duchesse vraiment réjouie. Loin d'être une lecture creuse et niaise, il faut avouer que Danielle Steel connait son métier et son art : elle sait nous embarquer dans un tourbillon et nous faire aimer son héroïne. Bien sûr, rien n'est jamais dramatique ou catastrophique, et tout trouve toujours à se régler, mais cela ne gâche pas le plaisir de la lecture. le style est de qualité, l'histoire est crédible.
La Duchesse est une oeuvre féministe à bien des égards : Angélique agi avec justesse et droiture sans jamais se renier et sans jamais faillir à sa réputation. Elle demeure digne, noble et honnête. Elle se fait par elle-même, contre les coups du sort. Ce petit bout de femme a énormément de ressources et elle ne mise pas sa réussite sur un titre ou de l'argent, mais bien sur ses qualités humaines et sur la finesse de ses jugements.
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Danielle Steel qui part en excursion au royaume de la prostitution ?

Ni une ni deux, j'ai acheté le roman au Super U du coin. Seul Danielle Steel en ma possession qui ne sorte pas d'un vide-grenier. J'en attendais beaucoup trop, je pense. Ce n'est pas si mauvais, l'auteure nous cuisine toujours la même soupe depuis des décennies, on dirait juste qu'il n'y a plus d'âme et qu'un robot s'est chargé de l'écriture. Kitchs à souhait, je préfère largement ma collection vide-grenier des anciens romans de l'auteure que j'ai éparpillée dans toutes les boîtes à livres que j'ai pu trouver.

Avec la Duchesse et sa couv' racoleuse, j'ai l'impression d'un pétard mouillé. Je n'en ai pas eu pour mon argent. Je m'attendais à un renouvellement du feu des dieux, un côté olé-olé pimenté, du scandale de la part d'une écrivaine aussi bien-pensante. Et rien ne change en pays Steel. C'est encore une héroïne "parfaite" qui gardera ses jupes baissées sur ses jambes. Elle va jouer les maquerelles dans la joie et la bonne humeur en faisant tourner sa boutique avec les fesses des autres petites dames toutes consentantes et froufroutantes. L'honneur est sauf. le succès est là. Tout le monde l'admire. Elle est si belle, si noble, si digne. Les portes que son méchant frère héritier lui a fermées, le monde les lui rouvre en grand. Tout lui réussit sans qu'elle essuie le moindre revers par manque d'expérience car elle est toute jeunette la blondinette. M'enfin, la valeur n'attend pas le nombre des années quand on est si bien née d'un Duc, sous la plume de Danielle Steel.

La mise en scène du contexte historique ne fait pas rêver. Rien à ajouter. L'histoire d'amour est bâclée. C'est comme si on avait tronçonnée des pages de la romance. J'ai toujours trouvé les livres de l'auteure trop longs pour ce qu'ils avaient à raconter, mais là, la romance est expédiée en 3 coups de cuillère à pot.

J'avais de l'espoir. Mais c'était bof.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
C’était une jeune fille charmante. Avec ses cheveux blond blanc, ses yeux bleus immenses, sa silhouette exquise et son teint de porcelaine, elle était d’une beauté saisissante. Dès leur rencontre, Marie-Isabelle était elle aussi tombée amoureuse du duc, de sang royal tout comme elle. Ils s’étaient mariés quatre mois plus tard ; elle avait dix-huit ans, et lui, cinquante-cinq. En l’épousant, Phillip s’était senti redevenir jeune homme. Pour la première fois de sa vie, il connaissait le vrai bonheur. Ils formaient un couple superbe – lui, grand, bien bâti, élégant, et elle, accord parfait des manières aristocratiques de la famille qui l’avait élevée et du charme français dont elle avait hérité. Elle avait merveilleusement enrichi sa vie.
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L’ingéniosité et le courage de l’âme humaine m’ont toujours fascinée. C’est un sujet sur lequel j’adore écrire. La duchesse choisit un chemin totalement inconnu, inconcevable, et crée un monde défiant les limites de son imagination – et même de la nôtre. Un monde fascinant, peuplé d’hommes puissants, parmi lesquels elle va évoluer, intacte, indemne, sans jamais perdre le contrôle de son destin et tout en aidant les autres.
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Elle savait qu’elle ne reviendrait jamais ici. Elle ne reverrait jamais ce château, qui resterait dans son esprit comme un rêve de plus en plus lointain, avec le souvenir de son père et des merveilleux moments qu’ils avaient passés ensemble. Tout cela était révolu. Dépossédée par Tristan et son horrible femme, elle n’avait plus qu’à s’efforcer de survivre dans le monde dans lequel ils la reléguaient. S’étaient-ils imaginé que tout perdre la détruirait ? Elle ne leur ferait pas ce plaisir. Elle allait se battre pour s’en sortir, coûte que coûte.
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Nécessité avait fait loi face à la situation désastreuse dans laquelle l’avaient mise son frère puis son renvoi injuste de chez les Ferguson (…) Ses origines aristocratiques ne faisaient aucun doute dans l’esprit des filles et des clients. Elles l’appelaient la Duchesse et certains d’entre eux les imitaient, non sans se demander si c’était vrai. Elle le niait toujours bien sûr, sans entrer dans les détails. Ils ne se doutaient pas non plus de son jeune âge.
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Tristan lui aussi aimait cette vie vide, faite d’apparences et de frivolité. Et en un sens, Mme Ferguson lui paraissait être une version plus jeune d’Elizabeth. D’après Bridget, elle avait vingt-cinq ans – et son mari, neuf de plus. Ce n’était pas une patronne difficile tant qu’on ne la contrariait pas, qu’on la flattait à l’occasion et que l’on tenait ses enfants à distance d’elle. La tâche ne paraissait pas bien difficile – mais elle était épuisante.
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