AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,52

sur 32 notes
5
2 avis
4
3 avis
3
1 avis
2
3 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Entre l'évaluation de belette2911 et celle de Woland , il y a de la marge, puisque les étoiles varient de 1 à 5. Pour le résumé de l'histoire, je vous renvoie à ces deux membre de Babelio, qui chacun à leur manière, en font deux résumés puissants et très documentés.

Quarante ans ou presque que ce roman dormait sagement sur une étagère de mes bibliothèques en compagnie d'autres livres de cette collection "Les grands maîtres du roman policier" ! A l'époque, je voulais avoir toute la collection. Celui-ci, je ne viens de le lire qu'aujourd'hui.

Pourquoi avoir tant traîné ? D'abord, parce que je ne savais où donner de la tête tant les livres s'amoncelaient, mais aussi à cause du titre... Les histoires de viol ne me bottent pas trop.

Mais suite aux commentaires sur Babelio, et le fait qu'ils soient aussi divergents, j'étais décidé à le lire aujourd'hui. Comme il n'est pas bien long, il ne faut pas une journée pour le croquer. Verdict :
1. Je n'ai pas ri... Dommage pour un livre policier soi-disant drôle (nous ne rions pas tous des mêmes choses).
2. Il eût été un rien plus long, j'aurais abandonné sa lecture car j'ai bien plus intéressant en stock.
3. Dommage que S.-A. Steeman ait été se perdre en Amérique. Cela répondait sans doute au besoin d'exotisme des lecteurs des années soixante, mais bof !
4. La fin est bien trouvée et finit par sauver (un peu) le roman même si c'est fort tiré par les cheveux (parole de chauve) !
Commenter  J’apprécie          70
Georges Lamont rentre du travail un peu tard, comme à son habitude : sa femme agonise dans la chambre conjugale. L'agresseur, encore présent sur les lieux, tire deux coups de feu dans sa direction avant de prendre la fuite. Grièvement blessé, Lamont parvient à prévenir les secours.
Pour le shérif du comté, l'affaire est entendue et son bureau recueille sans tarder la déposition du suspect, un garçon simplet, obsédé et voyeur. Mais deux autres candidats aux aveux s'accusent de l'homicide, un journaliste local en mal d'écriture et un notable scrupuleux dont la victime fut le premier amour. Un juge est chargé de départager le(s) coupable(s) et il revient donc au ministère public de démontrer l'innocence des prévenus.

Auteur et illustrateur belge d'expression française, Stanislas André Steeman a oeuvré à l'introduction de la psychologie dans le genre policier et apparaît aujourd'hui comme un maître du roman à énigme. Au modèle classique anglais, où le meurtre est le point de départ d'un jeu logique, l'auteur ajoute le sens du suspense, de la cocasserie et du jeu.
Un moment éclipsée par la gloire de Georges Simenon, son oeuvre jouit aujourd'hui d'un regain d'intérêt. Parmi ses titres les plus célèbres, deux ont été adaptés au cinéma par Henri Georges Clouzot, L'assassin habite au 21 et Légitime défense, qui devient à l'écran Quai des orfèvres.
Commenter  J’apprécie          51
L'histoire

Un homme d'affaires, aux states, dans un comté californien. Il rentre chez lui de mauvais poil. Sa femme pas là, mais deux verres et une bouteille sur le bar. M'attendrait-elle ? se dit notre ricain. Rien au rez-de-chaussée. L'étage, peut-être ? Ah oui, la chambre conjugale. La femme est bien là, couchée sur le lit, en petite tenue. Bon, évidemment, morte de chez morte, alors le businessman redescend vite sur terre. Tueur dans l'ombre, en plus. Pan, pan. Businessman touché mais pas mort.

Le shérif (parce qu'il y un shérif !) arrête assez rapidement un jeune écervelé dont le loisir innocent consiste à épier les jeunes filles s'habillant ou le contraire, le soir, perché sur un sycomore. Il avoue.

Simple, non ? En fait, pas si évident, parce que deux autres chambrés vont par la suite avouer ce même meurtre. Trois qui s'accusent, c'est pas banal pour un shérif local.

Les élucubrations du bertrand

Stanislas-André Steeman, ça vous dit peut-être moins que Simenon, son compatriote. Mais si je vous assène des trucs du genre « L'assassin habite au 21 » ou « Quai des orfèvres », alors ça fait sans aucun doute tilt, non ? Ben oui, fiat lux lux fuit atque, Steeman a pondu les romans qui ont donné naissance à ces chefs d'oeuvre du 7ème art.

Avant-dernier bouquin écrit par Steeman, avant-dernier d'une lignée de quarante tout de même, publié en 1964, « Autopsie d'un viol » n'a donné lieu à aucune adaptation, n'a inspiré aucun réalisateur… et ne donnera pas non plus le moindre frisson au lecteur, c'est bien son problème.

Grand mérite de ce polar, il est suffisamment court pour qu'on se donne la peine de le terminer. La fin n'est d'ailleurs pas si mal trouvée, le style alerte, deux ou trois traits d'humour très léger: mais les personnages n'ont aucune épaisseur… Bref, on s'ennuie un peu, mais le pensum est de courte durée, c'est déjà ça, c'est déjà ça, la la la...
Lien : http://noirdepolars.e-monsit..
Commenter  J’apprécie          30


Lecteurs (74) Voir plus



Quiz Voir plus

Français ou Belge ?

Georges Simenon

Francais
Belge

10 questions
430 lecteurs ont répondu
Thèmes : roman , littérature française , littérature belgeCréer un quiz sur ce livre

{* *}