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4,47

sur 6476 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Pourtant un très grand classique et d'après Wikipédia classé septième sur les 100 plus grands livres du 20ème siècle, et bien je ne me suis pas du tout régalé avec cette histoire. Il y a 1 an et demi, j'avais lu Des souris et des hommes du même auteur, et je l'avais dévoré, mais là rien. L'histoire en elle-même est vraiment intéressante et poignante mais le récit traîne en longueur et je ne pense pas qu'il était nécessaire d'en écrire un pavé. Les personnages sont attachants, l'esprit de la famille est vraiment bien présent dans ce récit, l'entraide entre personnes vivant la même galère et qui ne se connaissent pas est aussi bien relatée. Pour moi ce livre aurait pu être un vrai moment de plaisir, si il n'avait pas était aussi épais, avec un sentiment de ne pas vraiment progresser dans l'histoire, pas que j'ai peur des pavés bien au contraire, mais un pavé doit me donner envie de tourner les pages et de connaître la suite de l'histoire et là je n'ai pas ressenti cela du tout, je voulais juste le terminer pour passer à autre chose.
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Tom Joad Jr sort de prison et retourne chez les siens. Mais les banquiers se sont approprié toutes les terres, il ne reste plus rien à cultiver, c'est la banqueroute pour tout le monde. La seule solution ? Partir en Californie où l'on dit qu'il y a du travail à la pelle, que la vie est meilleure sous les orangers et dans les vignes. La famille Joad se met alors en route, mais pour découvrir que la terre promise n'a en fait rien de paradisiaque...

Comment aborder la littérature américaine en faisant l'impasse sur Steinbeck ? Impossible, l'homme et ses écrits sont une référence. Son oeuvre est une critique acerbe d'un système déjà bien perverti qui appauvrit les pauvres et enrichit les riches. Steinbeck analyse la société américaine, la vraie, celle des faubourgs, qui tente de survivre dans une vie de durs labeurs récompensée par le seul mérite de ne pas baisser les bras.
Mais voilà, c'est pas mon truc, tout simplement. Je me rappelle le visage de ma soeur qui devait le lire au lycée : son expression reflétait désespoir et perte de repères, et sans doute, rétrospectivement, incompréhension. Je suis heureuse qu'on ne me l'ait pas imposé à mon tour.
Je n'ai pas aimé ce récit entrecoupé de courts chapitres non pas hors-contexte mais hors-action, ni cette épopée dans la pauvreté saupoudrée de dialogues souvent répétitifs et relativement longs. L'histoire est lente, pénible, et je sais que je vais me faire taper dessus par les fans purs et durs, je sais que c'est une attaque envers la Littérature avec un grand L, mais c'est typiquement le genre d'histoire que je n'aime pas, le genre de personnages que je n'aime pas, le genre d'oralité que je n'aime pas. le témoignage historique et critique est passionnant, mais je n'apprécie pas trop l'écriture. Pas le bon livre au bon moment. Témoignage très personnel car je sais que cet auteur est incontournable.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Je voulais connaitre l'histoire de cette icône fictive qu'est Tom Joad à qui Woody Guthrie consacre une jolie ballade et Bruce Springsteen un album entier ...
C'est chose faite, et j'avoue que je n'arrive pas à me décider sur mon ressenti tellement je suis restée mitigée et frustrée après lecture.

On est en pleine grande dépression dans un coin pauvre de l'Oklahoma soumis aux Dust Bowl (tempêtes de poussière des années 30 dans les campagnes américaines) et dont les terres sont peu fertiles. Les Joad (dont Tom, devenu symbole de lutte sociale), famille de métayers ruinés par la sécheresse et chassés de leurs terres par les propriétaires agricoles, vont en Californie chercher de quoi vivre. Sauf que tous les paysans ruinés par la crise de 29, devenus chômeurs affamés et sans abri, suivent aussi la route de l'Ouest, où abondent les récoltes et fleurit le travail.
Mais la terre promise n'offre aux Joad que misère et déception. Les propriétaires agricoles de l'Ouest profitent de la misère des migrants à la recherche d'un gagne-pain. Ils baissent les salaires à mesure que des familles de crève-la-faim affluent des 4 coins du pays.

Les migrants se multiplient, les salaires chutent, la pauvreté s'intensifie et la famine avec, la colère contre le système fermente et la rage monte, monte, monte ... puis ... RIEN. Livre fini. Tout le cheminement de l'histoire contribue à alimenter le feu de la révolte mais au final ... rien ! La colère n'a rien produit. Les Raisins de la colère, il n'y en a guerre.
On vit avec les Joad tous les malheurs d'une génération en crise et on attend impatiemment un renversement, une grève, des représailles, quelque chose ! On se surprend à espérer quand on décèle l'ombre d'une vengeance en éclosion chez le pasteur Jim Casy (leader d'opinion le temps d'une soirée, ce fut très bref !) puis chez Tom Joad, pendant ses heures d'isolement après la mort de Jim Casy. Mais en vain. Rien ne se passe.

Ceci reflète mon ressenti à chaud, juste après lecture, un sentiment de frustration quant à un dénouement absent. Mais avec un peu de recul, le livre glisse de plus en plus dans ma perception vers une sorte de témoignage du laissé-pour-compte, une dénonciation sociale, une prise de position politique. Ce n'est pas un roman au sens moderne du terme, sens qui inclut presque toujours le schéma classique : intrigue + résolution de l'intrigue.
Il faut donc le lire avec les bonnes dispositions d'esprit, ce qui n'était pas mon cas, celles qui tiennent moins compte des personnages (car tous ces migrants sont potentiellement des Joad) que des intentions de l'auteur, à savoir dénoncer et pointer du doigt (est-ce cela qui lui a valu le prix Pulitzer ?).

Ceci dit, Les Raisins de la colère sont à mon sens dans la lignée de Des souris et des hommes et dans une moindre mesure, de la Perle : on y retrouve les paysages chauds californiens à l'époque de la grande dépression et les malheurs de la classe ouvrière, dont J. Steinbeck est manifestement très proche.

Bref, si vous lisez du Steinbeck pour la première fois, ne commencez pas par celui-là !
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Roman constitué de longues descriptions pour démontrer la misère, la pauvreté, le combat pour la survie. C'est le récit de la vie d'une famille américaine, dans les années 30, soit pendant la période de la Grande dépression. Les ouvriers des villes sont durement touchés par les mises à pied des usines et des commerces, les agriculteurs sont également éprouvés par de très graves difficultés dues à la sécheresse. Les conditions de vie (de survie) de cette famille et toutes celles de la région sont affectées par ces circonstances climatiques et sociales.
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Je ne relirai pas Les Raisins de la Colère. Et pour cause : il m'a fallu une éternité pour le lire, et j'ai bien cru ne jamais atteindre la fin de l'histoire, qui m'a laissée un tantinet frustrée. Ce qui m'a le plus gênée est la longueur de certains passages. Certes, le souci du détail, de la justesse sont bien présents et certaines descriptions sont sublimes. Mais certaines scènes m'on parues bien trop longues et le récit compte également bon nombre de répétitions. J'ai aussi été agacée par le parler des personnages -ce qui ne tient qu'à moi- et en particulier lors des dialogues les plus longs. Je n'ai d'ailleurs réussi à m'attacher à aucun d'eux, car, s'ils sont parfaitement décrits socialement, je n'ai pas eu le sentiment de m'être donné l'occasion de réellement les connaître en tant qu'individus.
En soi, et même si cette critique est négative, je ne dénie pas le talent de John Steinbeck et comprend pourquoi ce roman est considéré comme un chef d'oeuvre. Les réflexions sur la société, le capitalisme et l'être humain en général sont profondes et expliquées en des termes qui ne pourraient être plus justes.
Cette lecture n'était simplement pas pour moi.
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Navrée. J'ai tenté et retenté.. mais même en lisant en diagonale, je n'ai pas «accroché». Pourtant le sujet m'intéressait et je voulais découvrir cet auteur. J'ai péniblement cahoté sur la route avec la famille, laissé les morts le long du chemin. Est-ce la lenteur (du cheminement), le fratras de détails répétitifs? Bref, une fois arrivés en Californie, j'ai fermé le livre pour passer à autre chose. Je regrette car cela est vraiment actuel. La diatribe sur les banquiers est impeccable et toujours valable. Mais celle des sorcières m'a lassée.
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Je viens de finir ce livre de plus de 600 pages ayant comme sujet la grande dépression des années trente aux états unis.Il est vrai que j'aime John Steinbeck comme homme.Dans ses livres l'on ressent chez lui cet empathie pour les personnages de ses ouvrages (Tortilla flat,Rue de la sardine ect ect).Les laissé-pour-compte,les miséreux,les ratés de la vie,qui sont plein d'humanité,de générosité,qui savent ce que le mot fraternité veut dire.Et donc avec cet opus l'on retrouve toutes ces notions d'altruisme,mais son récit à mon avis est beaucoup trop long,il faut attendre le chapitre onze pour voir la famille Joad quitter enfin cette terre maudite pour prendre la route 66 direction l'ouest Américain avec l'espoir d'une vie meilleure.Il étire son récit avec des points parfaitement secondaires,inutile pour l'histoire,il est souvent hors sujet en fait,le style littéraire est assez moyen .C'est M-E Coindreau qui s'est chargé de la traduction comme d'habitude.....Steinbeck n'arrive pas à trouver la plume Qui conviendrait pour décrire vraiment la situation dramatique que vivent les gens de cette période de l'histoire de ce pays.L'on s'y ennuie à la longue dommage.....Mais bon cela n'enlève rien au grand respect que j'éprouve pour cet écrivain si chaleureux et rempli d'humanisme que fut Steinbeck.
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j'ai lu cet ouvrage il y a fort longtemps et je me rappelle ne pas l'avoir apprécié, m'être ennuyée à le lire. Peut-être n'étais-je pas "prête" à le lire vu la note qu'il a reçue...
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