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Citations sur Voyage avec Charley (45)

En un certain sens, le voyage est comme le mariage. L’ erreur première est de croire qu’ on peut le gouverner.
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-Ne demandez jamais votre route à quelqu'un du Maine.
-Pourquoi cela ?
-Nous trouvons très drôle d’égarer les gens et nous le faisons sans sourire.Nous rions en dedans,c’est notre nature.
Je me demande si c’est vrai.Je n’ai jamais pu m’en assurer car je me perds les trois quarts du temps,et sans l’aide de personne.
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J’ ai vu des enfants noirs incapables d’ apprendre, ceux - là surtout qui, dès leur naissance,ont entendu dire qu’ ils étaient des êtres inférieurs.
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Ce qui suivit fut une histoire d'amour.
J'aime le Montana. Pour d'autres États, j'éprouve du respect, de l'admiration, de la reconnaissance, voire de l'affection, mais pour le Montana, c'est de l'amour. Et l'amour est difficile à analyser quand vous le ressentez.
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Partout un développement fantastique, dévorant. Les bulldozers jetaient à bas les forêts vertes, entassaient les branches pour les brûler. Les troncs blancs arrachés s’empilaient le long de murs gris. Je me demande pourquoi le progrès ressemble tellement à la destruction.
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On associe, je ne sais pourquoi, la chasse avec la virilité. Il existe de nombreux et excellents chasseurs qui savent ce qu'ils font. Mais, plus nombreux encore sont les messieurs bien gras, imbibés de whisky et armés de fusils de luxe. Ils tirent sur tout ce qui bouge - ou ce qui leur paraît bouger -, et leur habileté à s'entre-tuer pourrait bien résoudre le problème angoissant de la surpopulation. Si les accidents se limitaient à leur propre espèce, il n'y aurait pas de problème, mais l'assassinat de vaches, cochons, de fermiers, de chiens et de panneaux signalisateurs, fait de l'automne une saison dangereuse pour les voyages. Un fermier de la partie septentrionale de l'Etat de New-York peignit en grandes lettres noires le mot "vache" sur chaque flanc de sa meilleure laitière. Peine perdue : les chasseurs la fusillèrent. Comme je traversais le Wisconsin, un chasseur tira sur son propre guide, entre les omoplates.
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Voir un sequoïa vous laisse une marque qui ne s'effacera plus. Jamais on n'en a reproduit de bonne photo ou de bonne peinture. La sensation qu'on éprouve ne peut se transmettre. Ces arbres imposent le silence et le respect.
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Lorsque je fus sur pieds, on me tint le discours habituel : me reposer, perdre du poids, prendre garde au cholestérol. Cela arrive à beaucoup d’hommes et les médecins, je pense, ont appris la litanie par cœur. Nombre de mes amis les ont entendu aussi ces : « Changez de rythme. Vous n’êtes plus aussi jeune que vous l’étiez. » J’en ai tant vu empaqueter leur vie dans un cocon de laine, freiner leurs impulsions, encapuchonner leurs passions et, graduellement, renoncer à leur état l’homme pour entrer dans une sorte de semi-invalidité spirituelle et physique ! Et ils y sont encouragés par leur femme et leurs proches. Le piège est si tentant…
Qui ne souhaiterait pas être ainsi l’objet de toutes les attentions ? Une sorte de seconde enfance recommence pour beaucoup d’hommes. Ils gradient leur violence contre la promesse d’une petite augmentation de la durée de leur vie. Et le chef de famille finit par en devenir le plus jeune des enfants. J’ai fouillé en moi, horrifié à l’idée d’y découvrir une pareille éventualité. Car j’ai toujours vécu violemment, bu d’abondance, mangé trop ou pas du tout, dormi vingt autre heures d’affilée ou veillé deux nuits d’affilée, travaillé trop dur et trop longtemps pour la gloire ou bayé aux corneilles par simple paresse. J’ai hissé, tiré, tranché, grimpé, fait l’amour avec joie, et subi mes gueules de bois comme une conséquence de mes excès, jamais comme une punition. Et je ne veux pas abandonner toute ardeur pour tenir le ballon un peu plus longtemps. Ma femme a épousé un homme, je ne vois pas pourquoi elle hériterait d’un bébé.
Je savais que conduire un camion pendant dix à douze mille milles, seul, sur des routes de toutes sortes, serait une tâche rude. Mais, pour moi, cela représentait l’antidote au poison du malade professionnel.
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Dès le début de mon voyage, j'avais évité ces étendues bétonnées et goudronnées baptisées voies rapides ou autoroutes.
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Dans le passé, les intempéries, les calamités et la peste nous ont contraints de changer, de nous adapter. Cette pression vient maintenant du développement biologique de l'espèce. Nous avons vaincu tous nos ennemis sauf nous-mêmes.
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