Au nom de la vérité

On ne s'ennuie pas une seconde avec ce 8° tome mettant en scène les enquêtes de l'inspecteur Thomas Andreasson et sa meilleure amie juriste.
Disparition d'enfant dans un camp de voile, suivie d'une autre disparition jugée inquiétante par les policiers car un pédophile connu a été aperçu approchant les enfants. Ça, c'est pour la partie consacrée à Thomas, qui a déjà fort à faire concernant sa vie privée, sa femme ne faisant que de courtes apparitions dans leur appartement.
Quand à Nora, elle joue sa carrière sur un procès qui pourrait bien lui rapporter un poste de procureur. Un homme a escroqué son associé et a plongé la société dans le néant.
Et quand on découvre que l'associé est le père du gamin disparu, doit-on laisser tomber les autres pistes ?
Moult sujets sont abordés dans ce roman policier tonique et dynamique. Je me suis demandée à un moment comment les personnages arrivaient à vivre sans se faire des ulcères à l'estomac !
Un roman qui va à cent à l'heure et qui confirme tout le bien que je pense de cette auteure suédoise, toujours égale à elle-même.

PS !: Un petit carton jaune à la maison d'édition qui fait une grosse bourde dans le résumé de la quatrième de couverture..

Viveca Sten est définitivement une de mes auteurs préférés. Ce huitième tome m'a encore une fois passionné et impossible de lâcher le livre avant la fin.

Ici, c'est deux histoires qui semblent indépendantes aux premiers abords qui se révèlent être liées. On suit Thomas qui enquêtent sur la disparition d'un petit garçon tandis que Nora est au milieu d'un procès qu'elle espère remporter grâce au témoignage du père du petit garçon, son témoin clef.

On retrouve avec plaisir le duo Thomas – Nora et nous les suivons dans leur vie professionnelle et personnelle. Dommage qu'ils ne soient pas aussi proche qu'avant. J'ai parfois l'impression qu'ils s'éloignent l'un de l'autre au fils des tomes. J'aimerai les voir plus complices, se confiant d'avantage l'un à l'autre tant sur le plan personnel mais sur leurs enquêtes ce qui leur faciliterait bien les choses. Ici, c'est deux coups de fil rapide en plus de 500 pages. C'est dommage car leur complicité me manque énormément. En même temps, ils sont tous les deux plutôt malheureux en couple et se perdent chacun dans le travail. Je suis déçue de l'attitude de Pernilla que je trouve un peu égoïste et puis je ne parle même pas de Jonas et de son voyage de dernière minute avant le mariage. Heureusement, ce tome se termine avec une fin très heureuse qui contraste énormément avec tout ce qui se déroule dans les trois premiers quarts du livre.

L'intrigue est habillement écrite, pleine de suspense. le roman est plus noir que les premiers tomes avec des thèmes difficiles : addiction aux jeux, maladies mentales, pédophilie…. le suspense et la tension montent progressivement grâce aux chapitres courts et à l'alternance des personnages, une construction de roman que Viveca Sten manie avec beaucoup de talent.

J'ai aimé me retrouver sur une île suédoise, pas à Sandhamn cette fois-ci mais sur une île en face. Malgré ça, j'ai retrouvé l'ambiance que j'aime tant : les journées qui s'étirent un maximum avec le soleil qui ne se couche quasiment plus, les maisons et leurs pontons ou l'on se déplace en bateau, la chaleur et les plages et cette ambiance conviviale ou tout le monde se connait.

Il me tarde de lire la suite et de retrouver Nora et Thomas dans de nouvelles aventures.

Lien : https://missmolko1.blogspot...

Cela commençait plutôt bien... Si je peux le dire ainsi.
Des personnages attachants, un camp de voile sur une petite île suédoise, une disparition d'enfant, un pédophile qui rôde, un moniteur de colo fragile, un policier écorché-vif qui se questionne sur son couple, une affaire de finances...
Un traditionnel nordique pourrait-on dire...
Et moi, les polars scandinaves, ça m'attire...
C'est donc en toute confiance que j'ai plongé dans l'histoire.
Et si je n'ai pas eu de peine à lire la première moitié de ce polar, la fin ne m'a pas procuré autant de plaisir, de suspense et de joie de lecture que ce que j'en attendais.
Pourtant l'intrigue tient la route, les éléments s'imbriquent, le tout est fluide, les surprises sont maintenues jusqu'au bout...
Alors pourquoi ce sentiment mitigé ?
Plus que l'intrigue, je pense que c'est l'écriture qui m'a perturbée. Elle est parfois un peu trop simpliste, presque infantilisante. Elle souhaite maintenir un suspense tenace et pourtant elle a réussi à m'ennuyer. Elle fait traîner en longueur et manque de dynamisme.
Au final, l'écriture fait de ce roman, qui avait tout pour devenir un coup de coeur, une lecture simplement agréable qui sera vite oubliée.
Je ne regrette toutefois pas l'excursion sur la petite île de Lökholmen au large de Stockholm. Elle m'a fait replonger dans des souvenirs de vacances, sur le pont d'un bateau, au soleil couchant, quittant la ville pour me plonger plus intensément dans la Mer Baltique.

Que vous dire sans rien révéler...
Je sais maintenant de manière certaine que s'il y a bien un thème qui me rebute c'est la pédophilie. Lire les pensées d'un personnage pédophile c'est un large motif d'abandon. Je ne m'attendais pas à ce que Viveca Sten nous mène sur ce terrain. Fini la carte postale de l'archipel, même si le printemps est là, ce récit condensé sur une semaine est vraiment psychologique. Si j'ai tenu c'est pour le procès de Nora, son mariage qui est prévu à la fin de la semaine et le sort du petit Benjamin.
Comme dans le tome précédent Thomas est en étroite collaboration avec son coéquipier Aram pour retrouver Benjamin disparu lors de son stage de voile. Les chapitres sont courts et passent du procès, aux vacances de Benjamin et à ce rôdeur aux pensées franchement à vomir. Tout s'accélère quand Benjamin disparaît. On voit rapidement le dénouement arriver, l'auteure ne tente même pas de perdre le lecteur. Tout repose sur la psychologie des personnages. Et les 3 histoires sont bien menées. On est en immersion totale.
Je ne vous en dis pas plus si ce n'est que je suis prête pour le tome suivant. Qu'en est-il de Nora et Jonas ? de Thomas et Pernilla ?

Benjamin a 11 ans, il est frêle et timide. Il n'est pas très motivé pour partir en camp de voiles cet été mais son père, Christian, y tient alors il partira. Mais les vacances ne se passent pas comme prévu : Benjamin s'ennuie et est victime de harcèlement de la part des plus grands.
Pendant cette même semaine, son père doit témoigner contre son ancien associé Niklas Winnerman, accusé d'avoir détourné 10 millions de couronnes des caisses de leur entreprise. Nora Linde représente le parquet et espère bien que Christian va envoyer son ex-associé derrière les barreaux.
Lorsque Benjamin disparaît du camp la nuit précédant le témoignage capital, c'est la panique : a-t-il fugué ? Est-ce Isak, le moniteur jeune et fragile qui était responsable de lui, qui a failli ? Est-ce son père qui a subi des pressions ? Thomas, le meilleur ami de Nora, va enquêter avec son équipe. Lorsqu'il découvre qu'un pédophile a mouillé son bateau près du camp pendant les vacances des enfants, la peur redouble d'intensité et les médias vont en faire leurs choux gras… Sans compter la gestion des parents qui veulent tous récupérer leurs progénitures…

Ca faisait longtemps que je n'avais pas lu un Viveca Sten, j'aime bien Nora et Thomas mais les intrigues se ressemblent beaucoup. Là encore, on retrouve bien la patte de l'auteur : pas mal de personnages, de fausses pistes, d'histoires de famille et des descriptions de la Suède en été. J'ai bien aimé même si la fin arrive un peu vite.

Un polar nordique qui fait du bien.

Nous sommes en Suède, dans l'archipel de Stockholm. Deux histoires distinctes qui finiront par se rejoindre. L'une qui nous conte les aventures, plutôt mésaventures, d'un pré-ado de 11 ans, Benjamin, qui part pour un stage de voile d'une semaine. Loin d'être une partie de plaisir, il va vivre un véritable calvaire. L'autre nous amène à suivre le procès retentissant d'un dirigeant de société mis en cause pour détournement d'argent ayant entraîné la faillite de l'entreprise. Et bien sûr, pour gérer tout ça, l'inspecteur Thomas Andreasson et son amie la procureure Nora Linde sont sur le pont.

Une fois avoir fait connaissance avec tous les protagonistes et avoir bien repéré qui fait quoi, ça avance tout seul. Plusieurs sujets abordés, le harcèlement, la maltraitance, les malversations, les aléas des couples divorcés, recomposés, l'addiction aux jeux... le lecteur vogue sur une mer tranquille contrairement aux personnages du roman qui subissent pas mal de roulis et pour certains, de graves avaries. le rythme est soutenu, l'histoire nous tient en haleine jusqu'au rebondissement final. Un très bon moment de lecture.

Alors que Thomas enquête sur la disparition de Benjamin d'un camp de voile, Nora est procureure au procès pour escroquerie de son père. Une histoire sombre, dont on comprend certaines ficelles avant les protagonistes, ce qui en intensifie le suspens, et aux thèmes très contemporains. Un nouveau volume à cette série à la fois noire et humaine, aux personnages attachants et crédibles et qui, au fil des années, a su s'affranchir de l'influence d'abord très marquée de Camilla Läckberg.

Dans la première moitié du roman l'on suit en parallèle deux histoires. Tout d'abord un pré-adolescent Benjamin Dufva est envoyé un peu contre son gré par son père à un stage de voile où il subit de la part d'adolescents plus âges des brimades. En deuxième lieu Nora Linde qui prépare un procès où elle joue sa carrière. Elle doit prouver l'escroquerie d'un associé qui a plongé sa société dans le néant. Un procès dont le succès repose sur le témoignage de l'autre associé le père du petit Benjamin.

Une première partie où il ne se passe rien hormis la disparition d'une adolescente du stage de voile vite résolue.

Il faut attendre la deuxième moitié du roman et la disparition de Benjamin pour que le récit prenne enfin de l'intérêt et que débute l'enquête.

Une enquête peu élaborée car la police va suivre une piste trop évidente sans chercher d'autres indices et ce n'est que grâce à la découverte d'un fait nouveau dans le procès qu'ils vont être mis sur la voie du ravisseur par Nora.

Au niveau des personnages l'auteure s'attarde beaucoup trop sur la vie privée de l'inspecteur Andreasson ce qui empiète largement sur l'enquête peu travaillée.

Les chapitres sont courts et le rythme du récit est soutenu plus particulièrement dans la deuxième partie du roman.

Un policier passable, on a la nette impression que plus il y a de romans dans la série plus la qualité baisse.

Lien : http://imaginaire-chronique...

Au nom de la vérité de Viveca Sten, est le 8ème tome où on retrouve Thomas, Nora et leurs proches.
L'intrigue se situe toujours en Suède, sur l'ile de Sandhamm avec ses paysages merveilleux.
Un gros suspense qui dur jusqu'à la fin sur fond d'une disparition d'un enfant de 11 ans. Nora quand à elle fait face à un procès qui semblait sans problème jusqu'à ce qu'un des protagonistes change son témoignage au dernier moment.
Et bien sur on suit leurs histoires de couples avec bien des tensions par moment.
J'adore l'écriture de l'auteure, ses chapitres courts qui mettent du rythme et quel plaisir de retrouver les personnages qu'on connait si bien maintenant.

J'ai lu ce livre d'une traite ! Nous y retrouvons Nora et Thomas, Thomas enquêtant sur la disparition d'un enfant de 11 ans tandis que Nora poursuit au tribunal un chef d'entreprise pour faillite frauduleuse. Côté vie personnelle, chacun d'eux a quelques soucis avec son couple.

Dès le départ, l'auteure nous donne trois pistes qui pourraient expliquer la disparition de Benjamin, le jeune garçon qui participait à un camp de voile avant de disparaître. Un pédophile notoire traîne dans le coin, le chef d'entreprise voudrait faire pression sur le témoin à charge qui s'avère être le père de Benjamin, et les garçons du camp de voile exercent des brimades cruelles sur le jeune Benjamin, l'une d'elles aurait-elle mal tourné ?

Le roman est bien construit, sans aucune vulgarité, avec de tout petits chapitres, il se lit vite malgré les 496 pages et tout au long de la lecture, on a la satisfaction de savoir que les « méchants » seront inéluctablement attrapés et mis en prison ! Bien fait !