Séquestrée

J'ai été incroyablement captivée par ce livre. Dès la première page jusqu'à la lecture de la dernière page, j'avais toujours cette histoire en tête. Ce livre est écrit d'une manière magistrale qui vous embarque dès les premières lignes et vous emmène très loin dans la psychologie des personnages de ce drame. PROFOND, CAPTIVANT. L'histoire est passionnante, l'intrigue tient en haleine et on a vraiment envie de savoir : pourquoi et surtout qui est cet homme odieux qui retient Annie, au fond de la forêt dans cette cabane en bois...
Kidnapping prémédité mais pourquoi elle ?
La fin est dérangeante au possible, elle vous laisse sans voix !
Je conseille vivement ce roman , lecture très souple qui donne envie de continuer sans s'arrêter jusqu'à la dernière page! A lire absolument...
Lien : https://www.babelio.com/livr..

On découvre les atrocités qu'Annie à vécues lors de son année de séquestration à travers les confidences qu'elle fait à sa psy, sans jamais assister à un dialogue réel entre les deux. On a des petites bribes du présent, et beaucoup de flash-back, jusqu'à ce que tout se rejoigne. Les scènes sont difficiles, l'auteur des faits tellement malsain et déconnecté, et le petit twist final m'a plu.

Je ne vais pas trop en dévoiler pour ne pas gâcher le plaisir de la lecture, mais je l'ai lu assez facilement, même si certaines petites scènes et dialogues m'ont semblé un peu hors de propos ou trop soudaines (notamment une scène en particulier avec l'inspecteur Gary).

J'ai détesté un personnage dès le début, et mon avis n'a pas changé depuis.

J'ai eu le ventre serré à plusieurs reprises, et les larmes me sont montées une fois. Assez intense et le côté psychologique est assez bien mis en avant je trouve (surtout au niveau du stress post traumatique et de l'après...)

J'ai passé un "bon moment" creepy. 😅

"Séquestrée" a été très certainement un livre que j'avais dû lire en 2010, date de sa parution. Je doute avoir pu laisser passer un tel roman mais je n'en garde aucun souvenir. Dix ans après, je succombe à nouveau à la quatrième de couverture. Rebaptisé "la cabane de l'enfer", il était dans ma PAL.
Agent immobilier, Annie attend le dernier client de la journée. Il arrive, le bel homme, au sourire franc plaqué sur son visage.
Puis, c'est le trou noir.
Quand elle se réveille, elle est enfermée dans une cabane en bois, isolée de toute civilisation. Elle ne sait pas ce qu'elle fait là mais elle comprend très vite que les prochaines heures risquent d'être compliquées. Effectivement une année s'est écoulée lorsque nous retrouvons une Annie ravagée et terrorisée. Elle a fui l'enfer. Et c'est à coups de séances chez sa psychologue, qu'elle tente de se reconstruire.
Ce roman est son témoignage. Elle nous crache la douleur de sa captivité, ces longs mois écoulés où la notion de temps n'était plus qu'une abstraction, où l'espoir d'être retrouvée s'était peu à peu estompé. Elle nous confie la folie de ce psychopathe, les sévices infligés de manière quotidienne. Elle raconte les viols, la souffrance émotionnelle, les humiliations et la torture psychologique. Elle explique comme "le monstre" s'est appliqué méthodiquement à prendre le contrôle de sa vie. Et pour décrocher de cet l'enfer et garder la raison, sa seule échappatoire possible a été de devenir la spectatrice de soi même.
L'auteur nous expose les conséquences de l'enfermement et de la manipulation, des thèmes forts qui font trembler. Et le dénouement inattendu révèle l'inconcevable et sordide vérité. Quand l'inconscience d'une conduite vous propulse en l'enfer...

En bref

Genre : Thriller psychologique

Nombre de pages : 390 pages

Temps de lecture : 4 heures

Parution : Pocket - 2013

Plaisir de lire : 8 / 10

Comment peut-on surmonter un aussi grand traumatisme que la séquestration et les joyeusetés qui peuvent parfois l'accompagner ? Comment se passe l'après et que s'est-il passé avant ?

C'est tout un tas de questions qui vient à l'esprit lorsque l'on commence ce livre. Une histoire terrible, difficile à lâcher, compliqué à oublier.

Je vous parle aujourd'hui de Séquestrée de Chevy Stevens paru aux éditions L'Archipel.

Pas de spoil je vous rassure ! D'emblée, on sait qu'annonce a échappé à son ravisseur et qu'elle consulte un énième psy pour tenter d'extérioriser ses démons en racontant ce qu'il c'est passé.

D'ailleurs, un des points positifs que j'ai pu noter dès les premières pages c'est la construction narrative. En effet la narration est faite de telle sorte que j'ai eu la sensation qu'Annie, le personnage principal, s'adresse directement à nous par le biais de la psy.
Il n'y a aucune interaction entre ces deux-là, Annie se permettant d'anticiper les réponses de son interlocutrice. Mais en s'adressant directement à cette dernière, j'ai eu l'impression qu'elle s'adressait également, directement au lecteur.
Cela rend l'histoire plus prenante, plus réelle et surtout plus impactante.

Je vous avoue que les premiers chapitres m'ont quelque peu décontenancé car je m'attendais à vivre 300 pages au coeur de l'enfer que peut représenter un kidnapping.

Et pas du tout.

Au final, cela nous est raconté comme un souvenir qu'il est difficile d'aborder pour de multiples raisons que nous allons découvrir au fur et à mesure des séances de psy.


Le fait de développer cette partie ainsi rend plus « tolérable » ce qu'a pu traverser Annie ou en tout cas moins dur à lire.
L'auteure ne s'attarde pas sur les sévices qui ont pu avoir lieu mais sur l'impact psychologique qui en ressort au moment « T ».

C'est même plus terrible que si on nous décrivait les scènes physiques, car ici, on insiste impuissant à une mise en pièces de la psyché d'une jeune femme qui avait tout pour vivre heureuse.
Et c'est terrible de se rendre compte à quel point ce « monstre » a pu la changer malgré elle, à travers ce qu'elle a subi tout le long de sa séquestration.


Croyez-moi, pas besoin de détails macabres pour ressentir tout l'horreur de ce calvaire.


Comme dit plus haut, Chevy Stevens a pris le choix de mettre en avant un personnage qui tente d'aller de l'avant après avoir vécu l'enfer. Et l'on suit cette reconstruction à travers les différents entretiens qu'elle mène avec le psy lorsqu'elle aborde ce qu'est devenu son quotidien et ce qu'elle a vécu avec le monstre.
J'ai trouvé que cela permettait de créer un lien entre le lecteur et le personnage et d'être ainsi plus affectée par ce qui lui est arrivée, et ce qu'elle vit encore aujourd'hui.


Parce que la Terre n'arrête pas de tourner durant un kidnapping, Annie devra aussi composer avec ces changements.


Je vois Séquestrée comme un thriller psychologique qui en peu de pages parvient à créer une véritable empathie envers les différents protagonistes présents. J'aurais même aimé qu'il y ait un peu plus de chapitres pour rester encore un peu avec eux.
Mention spéciale pour Annie que j'ai adoré avec sa force de caractère et cet humour noir placé juste comme il faut, permettant ainsi de dédramatiser.


L'histoire nous ballade tranquillement entre passé et présent et tisse, sans que l'on se rende compte, sa toile finale.
Et quel dénouement… même si les doutes s'installent peu à peu dans l'esprit, il y a toujours un espoir de se tromper et de faire fausse-route. Et que ce que l'on craint n'arrivera peut-être pas…

En bref,

Alors voilà, mon point final.

J'ai passé un bon moment avec Annie aussi terrible que fut son histoire. Pour les âmes sensibles, je pense qu'il peut être lu sans trop de difficultés, l'auteure ne s'attardent que très rapidement sur certains détails. Cependant il peut être dur psychologiquement sur d'autres aspects que je n'aborderais pas ici pour ne pas spoiler.

Ce qui est sûr, c'est que cela m'a donné envie de continuer à découvrir Chevy Stevens et ses histoires.


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Annie se fait enlever en plein jour par un détraqué. le village entier est à sa recherche. Pendant ce temps, elle va vivre l'inimaginable.
Un thriller sympa qui nous plonge dans l'horreur du kidnapping. La majeure partie du roman nous immerge de façon réaliste dans l'enfer que subit Annie. Autant dire que cette partie est plutôt longue et que les âmes sensibles peuvent passer leur chemin.
Petit bémol : le twist final ne m'a pas vraiment convaincue. L'histoire est très bien écrite (pas de temps mort) donc je pense retenter avec un autre livre de Chevy Stevens.

Premier livre de cette auteure pour moi et sans doute pas le dernier...
Ça commence assez classiquement par le kidnapping d’une jeune femme agent immobilier, par un homme qui va la séquestrer durant plus d’un an.
Cette histoire n𠆞st pas racontée au présent mais c𠆞st en fait la victime de ce kidnapping qui raconte à son psy ce qui s𠆞st passé durant cette année d𠆞nfermement.
C𠆞st bien écrit, le suspens tient en haleine jusqu𠆚u bout et ce n𠆞st pas larmoyant, pourtant ça aurait pu l’être.
N’hésitez pas c𠆞st un excellent thriller qui se lit très vite.

Qui n'a pas rêvé, un jour, d'échapper à cette société où la violence des actes comme des mots semblent prendre le pas sur la réflexion et la tempérance. Fuir les clashs et les buzz en s'enfermant à deux, pendant un an, dans un tout petit chalet montagnard, perdu au milieu de la forêt. Vivre d'amour et d'eau fraîche.
Annie est passée à deux doigts de ce petit bonheur. Alors oui, elle l'a eu son petit chalet mais l'ambiance était à l'idyllique ce que le Jour du Seigneur est à l'érotisme. Annie est agente immobilière. Un beau jour de portes ouvertes, elle fait visiter une maison à un éventuel client qui dégaine rapidement une arme, donnant ainsi le top départ d'une douzaine de mois d'un calvaire terrifiant que le roman va nous faire revivre à la première personne.
Vingt-six séances de psy forment autant de chapitres pendant lesquels nous, lecteurs, endossons le costume de la psychologue chargée de suivre Annie après sa séquestration. Ainsi découvrons-nous le récit, entrecoupé de souvenirs traumatiques d'enfance, de la détention d'Annie avec une fascination presque malsaine pour le mal. Et du mal, diable sait qu'elle en subit, Annie. Des viols quasi-quotidiens aux horaires imposés pour aller aux toilettes, Annie endure les coups et les humiliations, réalise avec horreur qu'une certaine empathie envers son bourreau nait des récits qu'il fait de son passé et échafaude quelques plans pour se sortir de cet enfer.
Si pendant la première partie du roman, le quotidien d'Annie n'est qu'évoqué en parallèle du récit de sa séquestration, il finit par devenir élément principal de l'intrigue. Au fil des séances, la victime évoque les séquelles psychologiques de son enfermement et informe sa psy du déroulement de l'enquête qui semble se diriger vers un psychopathe peut-être pas si solitaire que ça… Mari, parents, amie, concurrent, l'un de ses proches serait-il mêlé à l'affaire ?
Malgré une révélation finale un peu attendue, il n'en reste pas moins qu'elle conclue une histoire menée à un rythme effréné qui ne vous laisse aucun répit pendant la première partie du roman. Moins haletante, la deuxième captive néanmoins avec son lot de rebondissements. L'ensemble fait de « Séquestrée » un thriller de bonne facture.

J'ai beaucoup apprécié ma lecture. le rythme et le suspens sont bien tenus tout au long de ce thriller. Avec la narration à la 1ère personne, on a beaucoup de mal à décrocher et à faire autre chose :) J'ai bcp compatis avec Annie car elle passe par des moments difficiles, et quand on pense que ce ne pourrait être pire pour elle, on fait fausse route. Bref : à lire.

Bon thriller
lecture fluide et rapide
chaque chapitre est une séance chez la psy où Annie, le personnage principal raconte son enlèvement et sa séquestration, comme le titre l'indique
Au début, la psy étant peu présente je me suis demandée si le personnage principal était bien libre et qu'à la fin on comprendrait que non, car malheureusement j'ai déjà lu ce genre de scénario et ça ne me plait pas
Donc j'ai triché et lu les dernières pages et non Annie est bien chez un psy et ce que l'on va découvrir sur ce qu'il lui est arrivé est terrible

J'ai apprécié ce livre jusqu'au dénouement, qui pour moi est peu réaliste, trop gros pour paraître plausible.
C'est vraiment dommage , car j'ai vraiment apprécié ce livre, notamment toute la partie sur la séquestration, on ne s'ennuie pas.
Mais à partir du moment où elle a réussie à s'échapper, j'ai trouvé le cours de l'histoire moins intéressant, elle a peur de tout . On se doute que c'est quelqu'un de son entourage alors on hésite entre sa meilleure amis, son ex compagnon ou sa mère. Mais lorsque l'auteure insiste plusieurs fois sur le comportement du chien qui grogne après sa mère, j'ai vite compris qu'il s'agissait d'elle la coupable . Lecture vraiment plaisante mais gâchée par la fin.
Pour moi, la fin est très importante, on attend ce moment avec impatience , d'où ma note un peu sévère .