Marre des incitations au bougisme, du culte de la performance, de la tyrannie de l'hyperactivité, voire de l'activité tout court?
Alors délectez-vous de ce sémillant pamphlet, ode aux chemins de traverse, aux après-midi languissants à regarder pousser les fleurs, aux non actifs, aux non intégrés, à tous ceux que fatigue la servitude volontaire au travail qu'organise nos sociétés modernes.
Même si les grands lecteurs s'y font écorner, même si les moyens de subsistance sans travail ne tombent du ciel que sur la tête des rentiers, ce cri du coeur de l'ami Robert est roboratif à souhait!
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Par les temps qui courent, ce petit texte révolutionnaire qui prend le saint travail à contre-pied est délicieux
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"Une apologie des oisifs" qui annonce "l'éloge de l'oisiveté" de Russell. Ce qui est étonnant, c'est de lire dans Causerie et Causeurs qui suit cette première partie que "[...] les vertus résident toutes dans l'action, la vie est mouvement, et c'est par l'oisiveté que les hommes se préparent au mal." Alors quoi, Bob ?! Il faut se décider : l'oisiveté est la seule source de vraie connaissance ou c'est la porte ouverte vers l'enfer ?
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Ceci est un simple essai sur la vision contemplative d un oisif sur le monde gravitant autour de lui.
En un autre temps, le nôtre peut-être, nous aurions ici les digressions molles d un adepte de la slowlife. Critique courte et souriante avec un regard détaché. Plaisant essai !
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