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Alain Jumeau (Éditeur scientifique)Jean Echenoz (Auteur de la postface, du colophon, etc.)
EAN : 9782070403547
368 pages
Gallimard (23/06/2000)
3.9/5   247 notes
Résumé :
Le Maître de Ballantrae (1889) est le chef-d'oeuvre de Stevenson. Ce roman d'aventures, qui commence en Écosse en 1745, entraîne le lecteur sur les champs de bataille, sur les mers avec les pirates, vers les Indes orientales et enfin en Amérique du Nord avec sa terrible forêt sauvage, hantée par des trafiquants, des aventuriers patibulaires et des Indiens sur le sentier de la guerre. On retrouve l'inspiration de L'Île au trésor (1883), enrichie de celle du Cas étran... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (42) Voir plus Ajouter une critique
3,9

sur 247 notes
Quelle aventure ! de Robert Louis Stevenson, j'avais lu enfant « L'île au trésor » puis adolescent « Dr Jekyll et M. Hyde ». C'était tout. Récemment, je suis tombé sur un autre livre du même auteur, « le Maître de Ballantrae ». Pourquoi pas, me suis-je dit. En lisant l'avant-propos, j'ai appris qu'il s'agissait de son oeuvre la plus aboutie. Encore mieux. Je l'ai lu, j'ai adoré et j'en suis encore tout imprégné. Je confirme, il s'agit de son oeuvre la mieux réussie – et ce n'est pas peu dire ! –, une des plus passionnantes histoires que j'ai lues, tout auteur confondu. Ce roman est en fait une longue narration d'Ephraïm MacKellar, fidèle régisseur du domaine Durrisdeer, frappé par les luttes fraternelles. Quelques lettres du colonel Burke viendront combler les pièces manquantes.

En 1745, alors que le prétendant au trône d'Écosse Charles Stuart veut disputer sa couronne au roi d'Angleterre, lord Durrisdeer veut lui apporter son soutien mais ne veut pas tout perdre si la révolte jacobite échoue. Heureusement, il a deux fils. Pile ou face ? C'est l'aîné, James, le maître de Ballantrae, qui ira se battre. Mais, après la défaite de Culloden, ce dernier doit chercher refuge à l'étranger. Ainsi, son cadet Henry resté fidèle au roi Georges peut dorénavant jouir du manoir et des titres de noblesse de la famille. Ici commencent les vraies péripéties. Dans sa fuite, Ballantrae est capturé par des pirates et se voit forcé de devenir l'un des leurs. Il réussit à s'échapper du côté de New York et, de là, il parvient à se faire un chemin jusqu'à Paris où il trouve une position honorable. Mais le destin s'acharne sur lui et il doit à nouveau se faire un nom, dans les Indes britanniques cette fois-ci. Pendant toutes ces années, Ballantrae n'aura cesse de tourmenter son cadet pour lui rappeler qu'il lui doit sa position et pour lui soutirer de l'argent. C'est le début d'une longue lutte entre les deux frères qui se terminera dramatiquement sur les rives de la rivière Hudson.

Milord Henry est effacé, terne, ennuyeux, presque maladif. Il éprouve beaucoup de difficulté à tenir tête à son frère le maître de Ballantrae, vif, courageux et flamboyant. D'autant plus que la préférence du père semble aller à l'aîné et que même Milady Alison (fiancée à James avant sa démise) et sa fille Katharine ne peuvent s'empêcher que d'être séduites par cet homme plus grand que nature. Cette oeuvre est une véritable étude de caractères.

Si Ballantrae peut se montrer cruel et machiavélique, il n'en demeure pas moins un personnage sympathique. le lecteur, même s'il le redoute, ne peut s'empêcher de s'émouvoir sur son compte et espérer qu'il survive à toutes les péripéties que le destin lui envoie. Et que lui-même provoque, parfois… D'une rivalité grandissante entre frères – les protagonistes allant même jusqu'à comparer leur situation avec le récit biblique d'Esaü et Jacob, fils d'Isaac –, le récit s'engage dans une lutte entre le Bien et le Mal.

Ainsi, même s'il nous fait voyager des Highlands d'Écosse au Nouveau Monde, sur l'océan Atlantique et mêmes jusque dans les Indes, « le Maître de Ballantrae » est beaucoup plus qu'un simple roman d'aventures. Cette histoire peut sembler complexe mais, étonnamment, elle se lit facilement. La narration de MacKellar y est pour beaucoup. Il s'en tient à l'essentiel et se permet, ça et là, d'apporter quelques explications nécessaires à la bonne compréhension de son récit. Rien de superflu ! du grand art ! Aussi, il réussit à nous livrer fidèlement les états d'âmes et les passions de chacun des personnages, à nous y faire croire et parfois même à nous les faire vivre. Évidemment, derrière la plume du régisseur se trouve celle de Stevenson, un grand maître de la littérature.
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On m'avait promis un conflit à mort à travers les années et les continents, une dualité haineuse entre deux frères qui ne pouvait les mener tous deux qu'à leur perte, une tragédie digne des Grecs anciens, et me voici avec, entre les mains, l'histoire bien tiède de deux frères, eux-mêmes assez fades, et certes vindicatifs, mais surtout assez niais pour que leurs disputes puériles finissent par agacer un tantinet la lectrice que je suis. Si le projet de l'écrivain avait été de nous mettre en présence d'un Heathcliff et d'un Edgard Linton dénués du moindre intérêt, c'est tout à fait réussi. C'est à se demander, d'ailleurs, si Stevenson n'a pas voulu nous donner un éventail de ses possibilités - récit d'aventures, thème de la dualité, thème de la malédiction familiale, récit de pirates, chasse au trésor - pour contenter son lectorat. Quant au récit d'atmosphère... on jurerait que Stevenson en a perdu le savoir-faire.


En 1745, au château de Durrisdeer, vit l'aristocratique famille Durie : le père, Lord Durrisdeer, le frère aîné, James, qui porte le titre de Maître de Ballantrae et est le fils chéri du père, le cadet Henry, et enfin la cousine des deux derniers, Miss Alison, fiancée à James. Bonnie Prince Charlie est sur le point d'arriver sur les côtes écossaises pour restaurer la lignée des Stuarts sur le trône d'Écosse. Comme beaucoup de famille écossaises, les Durie vont à la fois prendre part à la rébellion, tout en affectant une loyauté apparente au roi en place, histoire de ménager la chèvre et le chou. La tradition voudrait que ce soit Henry qui parte se battre, or James, pour des raisons que Stevenson n'explicite pas réellement, revendique ce droit, au grand dam de toute la famille (et ça geint, et ça pleure, etc., etc.) Cela se décidera en jouant à pile ou face et, pour bien montrer sa colère, Miss Alison va jeter la pièce à travers la verrière de la grande salle : je ne raconte pas ça pour l'anecdote, mais parce que ceci fonctionne comme un motif récurrent, à mon avis traité de façon assez grossière, qui rappellera sans cesse cette journée et l'absence de James dans la maison. Bref, que ce soit par orgueil ou je-ne-sais- quoi, puisque la psychologie de James restera tout de même assez sommaire, il partira. Là-dessus, défaite des Écossais, et plus de nouvelles de James, que l'on croit mort. Or Miss Alison est très riche, et il est donc logique de la marier au seul héritier encore en vie, Henry. Là-dessus, rebondissement inattendu : James n'est pas mort ! Rongé de jalousie, il en veut à son frère, non pas de lui avoir ravi la femme qu'il aime (car il ne l'aime pas, c'est assez clair), mais de l'avoir épousée (elle est pleine de fric) et d'être devenu le nouveau Maître de Ballantrae, puis, à la mort de leur père, Lord Durrisdeer.


La véritable histoire, c'est celle de la vengeance de James (enfin, façon de parler, hein, parce que question vengeance, il est super mou). Il va donc réclamer de l'argent sans cesse à son frère, qui lui est assez niais pour jouer son jeu. Puis il va revenir au château, brandissant force menaces qu'il ne mettra jamais à exécution, et Henry passera son temps à ronger son frein... jusqu'au jour où il va provoquer James en duel et le tuer. Enfin, pas tout à fait (nouveau rebondissement pas du tout attendu). Là-dessus, quoi dire ? James est censé incarner le charisme, la liberté, le courage, le mépris des convenances, le mal. Henry, le bien, la générosité, la faiblesse et l'attachement aux valeurs familiales. Bon, ça, c'est ce que ,Stevenson nous ressasse de multiples façons, mais si on y regarde de près, le charisme de James est tout sauf évident, et Henry n'a rien d'un type gentil. de fait, le coup de la dualité, ça marche moyennement. Très moyennement. Alors oui, Stevenson a sans doute voulu établir un parallèle entre la situation de l'Écosse et la situation familiale des Durie. Sauf que, pour qui est peu connaisseur de l'histoire de l'Écosse, ça ne se voit quasiment pas, et pour qui connaît un peu, la métaphore est pratiquement sans intérêt. Et bon, si c'est pour voir un James se pavaner inutilement et un Henry serrer des poings avec les larmes aux yeux dans son coin, je dis qu'il y a mieux comme histoire de conflit fraternel qui tourne au désastre. Rien, il ne se passera finalement rien entre ces deux-là, et, si le lecteur pouvait au moins s'attendre à un final digne de Duel au soleil, il en sera pour ses frais. Pour tout dire, la fin est indignement bâclée.


Alors reste la question du narrateur, qui peut tout de même susciter quelque intérêt. le récit revient presque toujours à Mackellar, régisseur du domaine de Durrisdee et, par conséquent, au service de Henry Durie. Tout au long de l'histoire, il insistera sur les affreux défauts de James et sur les qualités de Henry, tout en se donnant assez peu de mal pour masquer les faiblesses flagrantes de ce dernier. Donc voilà : la qualité du roman, outre son aspect tout de même un tant soit peu divertissant, relève de ce biais de narration, qui se révélera complètement à la toute fin. Mais hélas, là aussi le procédé ne m'a pas paru d'une finesse excessive , étant donné que le lecteur voit venir le truc depuis un moment.


Donc, je ne sais pas pourquoi le maître de Ballantrae emballe autant les lecteurs de toutes sortes, mais ma conclusion sera celle-ci : Stevenson a réussi des récits d'atmosphère comme Les voleurs de cadavres ou les premiers chapitres de L'île au trésor, exploré avec bonheur le thème de la malédiction familiale avec Olalla, travaillé bien plus en profondeur sur la question de la dualité avec Jekyll et Hyde, raconté l'histoire du déchirement de l'Écosse avec David Balfour... Ici, il s'est montré bien trop tiède pour aborder la littérature du mal et n'a même pas réussi à installer un brin d'ambiance. le conflit, la tension, censés être au coeur du roman, en sont terriblement absents.
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En 1745, les Jacobites souhaitent chasser les Hanovre du trône de Grande-Bretagne pour y restaurer les Stuart. Lorsque le prince Charles débarque en Ecosse avec ses hommes, les Duries, une grande famille installée dans le Sud-Ouest du pays, doivent choisir un camp. le vieux Mylord décide de ménager la chèvre et le chou. Un de ses fils rejoindra les rangs des insurgés tandis que le second donnera des gages de fidélité à la couronne. Quant à savoir lequel des deux, personne ne s'entend, cela sera tranché à pile ou face. Il faut dire que tout oppose les deux frères. Henry n'est ni très mauvais, ni très capable ; c'est un garçon neutre et discret. James, son aîné, surnommé "le Maître de Ballantrae", est bagarreur, joueur, libertin et rusé. Ses défauts ne le privent pas des faveurs de ses proches. C'est lui que le sort désigne pour partir à la guerre. C'est le début d'une longue série d'aventures à travers le monde mais surtout d'une haine farouche qui consumera les deux frères.

L'histoire nous est narrée par MacKellar, le régisseur du domaine. Il raconte des événements dont il a été directement témoin ou qu'ils lui ont été rapportés, quitte à reproduire les lettres de tiers. Engagé dans ces péripéties, partie prenante pour Henry, on voit son regard sur les personnages évoluer au cours du récit. Il faut dire que l'histoire est truffée de stratégies et de calculs sournois, de surprises et de renversements. Le livre permet de se plonger dans l'Histoire de la seconde moitié du XVIIIème siècle : agitation politique et religieuse en Grande-Bretagne et guerres opposant les puissances européennes en Amérique du Nord et en Inde. "Le Maître de Ballantrae" est à la fois un roman psychologique avec des longueurs dans lesquelles je me suis empêtré et un récit d'aventures passionnantes se déroulant sur trois continents. Mais bon, si j'ai préféré les chapitres sur la piraterie et les guerres indiennes à ceux approfondissant l'analyse de l'évolution psychologique des personnages, c'est sûrement parce que je suis resté un grand gamin.
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Quel roman magnifique ! Ephraïm McKellar (pardon : Robert-Louis STEVENSON, aidé en France par la grâce de son merveilleux traducteur Alain JUMEAU) est un sacré conteur !

Publiée en 1889 sous forme de roman historique, une exploration patiente des manifestations du mal, cette entité si banale...

Finesses descriptives qui ancrent en nous ce sentiment d'évidence de sa haute contagiosité : l'habileté "diabolique" de l'aventurier écrivain Stevenson saisit l'âme du lecteur au long de ces douze vertigineux chapitres, patiemment ciselés.

Bien sûr, le remake étoffé et subtil de "L'étrange cas du Docteur Jekyll et de M. Hyde" (1866), soit seulement trois années après le révolutionnaire et bien court roman que l'on sait, qui fut magistralement adapté au cinéma par Rouben MAMOULIAN (en 1931) puis par Victor FLEMING (en 1941).

James, "Le Maître de Ballantrae", est une fripouille de grande envergure dont l'éducation fut parfaite.
Henry, son cadet jalousé, sera donc sa victime perpétuelle... jusqu'au moment où il devra se munir des mêmes armes sournoises que son Diable de frère, au fond si humain... !

"Un est deux", ou "Deux est un" : mystères d'une (pas trop sainte) dualité.
Gémellités cachées, d'évidence indissociables...
La mort, peut-être ? Et encore...

Aussi fantastique et "noir" que le premier roman désarçonnant de Thomas TRYON ["The Other", 1970], brillamment adapté au cinéma par Robert MULLIGAN en 1972...

A propos du fonctionnement de la psyché, on y découvrira évidemment 1.000.000.000 fois plus de subtilités qu'en se forçant à ingérer tel ou tel brouet contemporain fabriqué à la sauvette, binaire et poussif, "fort" de sa seule vulgarité, ses truismes et autres antagonismes à 2 euros 50, aux vertus si faiblement sérotoninergiques pour certains patients/lecteurs strictement non-répondeurs... :-)

Du temps pas si lointain (1889) où "oeuvrer en littérature" signifiait s'atteler à une entreprise artistique d'envergure...

Vivent donc le talent et l'exigence de R.-L. STEVENSON mais aussi ceux de son génial traducteur au classicisme magistral !
Lien : http://fleuvlitterature.cana..
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Récit d'aventures assez classique mais passionnant, 'Le Maître de Ballantrae' se lit aussi, et surtout, pour la formidable histoire de haine entre les 2 frères Durie, racontée par Mackellar, le fidèle intendant du domaine.

Brillant, séduisant, mais aussi cruel et machiavélique, l'ainé, le Maître de Ballantrae tient son cadet pour responsable de ses nombreuses déconfitures et considère qu'il lui a volé la vie lui revenant de droit. Dès lors, il le persécute à coup d'injures, d'extorsions de fonds et autres manipulation de ses proches. Jusqu'à ce qu'il réagisse ! Et c'est là que le livre devient passionnant, combinant étude psychologique très fine et rebondissements extraordinaires...

Car cette haine tenace traverse le temps et les continents, nous emmenant en Écosse, en Inde, aux États-Unis, sur les mers avec les pirates et dans les forêts avec les indiens,,, Lors de ces passages-là, on est vraiment dans un roman d'aventures, avec des personnages hauts en couleurs et des péripéties absolument irrealistes, et qui nous enchantent pourtant. du coup, la lecture est très riche et nous tient en haleine tout du long.

Si Mackellar n'est pas un conteur hors pair, il rend clairement compte des enjeux et de la personnalité des protagonistes. Et on se prend à aimer James l'honnête besogneux avec toute la tendresse qu'il a pour lui, ou à admirer Henry et son talent hors pair pour plaire à tout le monde ! Surtout, on se demande en permanence comment les 2 frères vont sortir de cette sombre impasse où ils se sont eux-mêmes enfermés/enferrés...

C'est le 1er livre de Stevenson que je lis, et je vais certainement enchaîner avec ses romans plus connus : Jekyll/Hyde et L'île au trésor... Je vous encourage tous à faire de même !
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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Dans son héritage écossais, Stevenson n'avait pas trouvé seulement les scrupules puritains, mais aussi le goût des évasions. Il n'est que de suivre sa carrière dans l'attachant récit qu'en a donné Jean-Marie Carré pour voir que, dès sa jeunesse orageuse, il avait été un rebelle et un bohème avant de devenir un nomade.
Il n'ignorait rien des âpres réalités et il avait exploré bien des bas-fonds quand il vint s'établir, en 1887, sur les bords du lac Saragnac, dans le nord de l'état de New-York, à l'ouest du lac Champlain.
Il avait alors 37 ans et aurait pu dire déjà ce qu'il devait confesser plus tard à Marcel Schwob :
"Je suis pour six dixièmes artiste et pour quatre dixièmes aventurier".....
(extrait de la préface signée René Lalou et apposée en début de l'ouvrage paru aux éditions "Stock" en 1946)
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Le chef de l'autre parti était Macconochie, un vieil ivrogne, mal embouché, sans cesse à brailler et sacrer ; et j'ai toujours considéré comme un trait singulier de la nature humaine le fait que chacun de ces deux serviteurs fût ainsi destiné à être le champion de son contraire, et à condamner ses propres vices et faire bon marché de ses vertus, lorsqu'il les retrouvait chez un de ses maîtres. Macconochie eut vite fait de flairer mon inclination secrète, il me mit dans ses confidences, et déblatéra contre le Maître, des heures d'affilée, au point que mon travail en souffrait.
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C'était le Maître de Ballante, fils de Milord Durrisdeer, un jeune gentilhomme possédant des qualités et une bravoure exceptionnelles, conçu par la nature aussi bien pour être le fleuron d'une cour que pour moissonner des lauriers sur les champs de bataille.
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"Vous êtes bien un civil pour penser que la guerre, ce sont des fanfares et des drapeaux, dit-il. La guerre (comme disaient les Anciens avec beaucoup de sagesse), c'est l'ultima ratio. Quand nous profitons de notre avantage implacablement, voilà quand nous faisons la guerre. [...]"
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C'est lui qui supportait le fardeau. Comment devait-il réagir aux avances que lui faisait en public celui qui ne manquait jamais de le railler en privé ? Comment pouvait-il répondre par des sourires à cet imposteur qui l'insultait ? Il était condamné à paraître désobligeant. Il était condamné au silence. S'il avait été moins fier, s'il avait parlé, qui aurait cru la vérité ?
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