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3,16

sur 88 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Moi qui adore les films d'horreur, la couverture de ce livre m'a tout de suite tapée dans l'oeil. Elle ressemble un peu au carnage qui a lieu dans un des couloirs de l'Overlook dans Shining, avec les jumelles assassinées.
En plus l'histoire me paraissait bien, alors j'ai sauté dessus.

Nous sommes début novembre. Mille deux cents passagers se pressent pour embarquer sur le Baltic Charisma.
Cet énorme ferry doit traverser la mer Baltique en partant de Stockholm en direction de la Finlande pour un voyage de 23h.
Les passagers n'imaginent pas que ce voyage de nuit va être leur pire cauchemar.

Ce roman contient de nombreux chapitres assez courts qui se lisent très rapidement.
Chaque chapitre porte le nom d'un personnage et raconte son histoire.
Le Baltic Charisma est ici présenté comme un personnage à part entière. C'est même le « personnage principal » du roman. Les chapitres qui lui sont consacrés montrent un point de vue omniscient des événements sur le ferry.
J'ai aimé que l'auteur passe d'un personnage à un autre et que certains se rencontrent.
Dans ce huis-clos, on s'imprègne tout d'abord de l'ambiance qui est à la fête dans les différents lieux à bord, avec la musique, les beuveries à n'en plus finir, la drogue et le sexe.

Lorsque l'intrigue s'installe, j'ai été surprise par la tournure de l'histoire. Au vu de la couverture, je m'attendais à un gros tueur psychopathe qui prendrait plaisir à tuer tout ce qui passe... mais ce n'est pas tout à fait cela.
A partir de la seconde moitié du roman, la situation devient incontrôlable et l'ambiance de fête change en panique générale. La mort rôde et les violences se multiplient. L'hémoglobine et l'alcool coulent à flots. L'auteur décrit même des détails bien répugnants.

J'ai aimé lire ce livre, même si je n'ai pas été angoissée (sauf avec la toute première scène où tout commence).
J'ai noté quelques longueurs, surtout vers la fin.
Je me suis attachée à quelques personnages comme Albin, Calle et Vincent. Les autres étaient soit trop pessimistes, vulgaires ou pas assez approfondis.
J'ai aimé la fin, sauf un détail qui, à mon sens, gâche un peu l'ensemble.


Un huis-clos sanglant et plaisant à lire, mais pas aussi angoissant que je l'espérais.
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L'auteur a découvert les romans de Stephen King durant son adolescence, et cela l'a grandement influencé, au point que le Ferry a toutes les caractéristiques d'un roman d'horreur du grand maître.
Le « Baltic Charisma » est un ferry qui assure des traversées de 24 heures entre la Suède et la Finlande, dans le but annoncé de prendre du bon temps, à savoir manger à volonté et boire jusqu'à plus soif, on peut aussi se détendre avec des soins dans le spa ou danser dans les nombreuses discothèques, mais le but principal semble bien être de boire et boire encore…ce qui entraîne bien sûr quelques problèmes.
Les personnages sont variés et certains sont même particulièrement attachants, ce sont aussi bien des membres du personnel que des passagers.
Il y a Pia l'agent de sécurité qui aime sincèrement aider les gens, Calle qui a travaillé sur le ferry il y a des années et qui y revient avec son compagnon pour une soirée spéciale, Madde et Zandra, des trentenaires malheureuses qui ont envie d'oublier leur quotidien morne en s'amusant, Dan, le vieux chanteur de variété qui gagne sa vie en animant le karaoké toutes les nuits, Marianne la femme vieillissante qui espère un peu d'aventure, Lo l'adolescente amoureuse…
Les nombreux personnages nous sont présentés dans une première partie qui prend son temps pour s'installer, l'action ne commence que tardivement mais, dès les premiers signes qu'il se passe quelque chose d'étrange, le suspense monte crescendo pour ne plus s'arrêter et ce, jusqu'à la fin.
Le fonctionnement du ferry nous est également expliqué, on voit les différents corps de métiers que cela nécessite et l'ambiance qui règne au sein du bateau.
Comme dans tous les bons romans d'horreur, le sang coule à flot et les descriptions crues et gore ne manquent pas.
L'intrigue en elle-même est finalement classique mais très bien amenée.
Et tout comme dans certains romans de Stephen King, quelques longueurs sont à déplorer…Tout le monde n'est pas Graham Masterton !
J'ai passé un excellent moment sur ce ferry, même si les événements qui vont s'y dérouler ne m'ont à aucun moment donné envie d'y aller moi-même.
Il faut dire que le cocktail « alcool, sexe et hémoglobine » ne fait pas partie de mes fantasmes !
Je n'ai pas vraiment été angoissée à la lecture du ferry mais c'est un roman qui tient la route et qui a le mérite d'être original et très bien mené.
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J'ai été harponnée par la couverture et le résumé de ce roman ! En effet, j'étais très intriguée par cette histoire de paquebot où le mal rôde et l'idée de disparitions inexplicables… Je suis donc montée à bord du Baltic Charisma, ce ferry où le sang va grandement couler. Je vous l'annonce de suite : cela va être très difficile de ne pas parler de ce qu'il va se passer pendant le trajet, car c'est là toute la surprise du roman… le mystère plane pendant assez longtemps et, même après les premières disparitions, on doute plus ou moins sur la nature des faits jusqu'à ce qu'on nous l'explique. Bon, si vous connaissez mon genre de lecture favori, vous pourrez aisément devenir de quoi il s'agit, mais je n'en dis pas plus ! Globalement, j'ai passé un bon moment. Je n'ai pas frémi, cependant j'ai eu quelques montées d'adrénaline à certains instants. On a là un huis clos sordide qui est plutôt bon, même s'il n'innove pas le genre Horreur. En effet, que ce soit l'intrigue principale ou la fin ouverte, on reste assez dans un récit d'épouvante classique. Qu'importe, car j'ai bien aimé les personnages, j'ai adhéré à l'ambiance et j'imagine assez bien une adaptation cinématographique à cette oeuvre…

Pendant une bonne centaine de pages, on va découvrir plusieurs protagonistes, des clients du ferry ou des employés. Il y a par exemple Madde et Zandra (deux amies un peu éméchées), la famille d'Albin et de Lo (deux adolescents cousins), Marianne (une femme qui cherche à casser son train-train quotidien et à retrouver le goût à la vie), Dan (un chanteur de variété), Filip (le barman), Pia (un agent de sécurité), Calle et Vincent (un couple homosexuel) et bien d'autres qui sont plus ou moins importants dans l'intrigue. On a là une belle palette de personnages que l'on va apprendre à connaître au fil des pages. L'auteur utilise la narration alternée et fait en sorte de proposer des chapitres très courts afin de rapidement passer d'une personne à une autre, d'ajouter de la tension et de permettre au lecteur d'avoir une vision globale. Parfois, on décrit également le Baltic Charisma afin de voir l'évolution de l'histoire et l'avancée de l'horreur sur les ponts. J'ai apprécié l'ensemble des personnages, cependant ma préférence va à Albin, Lo, Pia, Calle et Dan. Ce dernier m'a fortement fait songer à Gary, l'un des personnages d'une trilogie horrifique de David Wellington… Comme lui, il s'avère intelligent, retors, violent, avide de sang et puissant. Il se révèle peu à peu au fil des victimes… Avec lui et le mystérieux fléau, on se retrouve très vite dans une course haletante pour survivre…

L'un des plus gros défauts de cet ouvrage est le début très très lent. Étant donné le nombre de personnages, il est normal que Mats Strandberg les présente tous et fasse un peu évoluer la personnalité de chacun. En effet, on va suivre les passagers s'amuser, se disputer, se séduire et boire à en perdre la raison. Je comprends donc que cette lenteur est nécessaire, même si cela ne m'a pas empêché de m'ennuyer un peu au départ. La nature du fléau m'a grandement plu, car c'est tout à fait le type d'ouvrage que j'aime dévorer… Cela dit, le rythme n'a pas toujours été bien géré et j'ai trouvé quelques répétitions, cependant ce n'est pas non plus bien méchant. Enfin, il est à noter que le langage est parfois assez cru et des passages peuvent heurter la sensibilité des personnes les plus sensibles. On reste sur de l'Horreur gore avec de l'hémoglobine à profusion… Cela m'a plu, toutefois cela peut déranger certains lecteurs. En tout cas, ce one-shot mériterait une suite ou une adaptation, car il a le mérite d'être prenant, sanglant, effrayant et intéressant. Un chouette survival horror qui, même s'il a des défauts, m'a fait passer un bon moment…

Lien : https://lespagesquitournent...
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Le Ferry... est en réalité ma première lecture avec ma liseuse.
C'est surement pour cela que je n'ais pas aimé le début du roman. Je l'vais trouvé long à démarrer et je l'avais donc laissé de côté.
6 mois plus tard, je continue ma lecture, et j'ai trouvé finalement ce roman palpitant!
( J'en conclue donc qu'il m'a fallut un temps d'adaptation avec la liseuse pour apprécier pleinement la lecture des romans )
Au début j'ai cru que c'était un livre de zombies mais pas du tout! C'est une attaque de vampires! Mais cela m'a pas du tout dérangé, j'ai eu une bonne surprise.

Donc au final j'ai trouvé ce roman plutôt bien, surtout après les 150 pages.
Ce n'est pas le livre du siècle, mais je le recommande quand même surtout aux personnes n'étant pas écoeuré par le sang ni par des scènes très.... GORES!
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Au vu de la couv' sanguinolente et de la sobriété (bienvenue) de la quatrième, il me tardait de découvrir ce qui allait transformer une croisière plutôt routinière en un véritable bain de sang. Toutes les options restaient envisageables : tueur en série, terroristes, virus, bestiole(s) pas sympa(s) et affamée(s) ou tout autre genre de monstruosité. Pour ma part j'ai compris ce à quoi l'on aurait à faire dès la première rencontre avec ces « deux passagers comme il n'en est encore jamais monté à bord sont présents« .

Chroniquer ce bouquin a quelque chose de frustrant, il ne faut surtout pas se montrer trop loquace, au risque de lever le voile sur ce mystère. Et du coup ça va m'obliger à faire court…

Le roman se décline sous la forme de chapitres POV (Poinf of View). Chaque chapitre nous fait vivre l'intrigue du point de vue d'un personnage. Une forme narrative popularisée par la saga le Trône de Fer de George R.R. Martin.

Les personnages sont nombreux, il faut le temps de se familiariser avec chacun histoire de les recadrer aisément. Mats Strandberg prend justement le soin de faire monter la pression lentement, de fait le lecteur n'est jamais embrouillé à se demander qui est qui ou qui fait quoi.

Je ne vais pas m'appesantir sur chacun, disons simplement qu'il y en a des sympathiques, des moins sympathiques et des franchement méprisables. Mais le plus souvent nul n'est tout blanc ou tout noir, un peu comme dans la vraie vie en fait.
J'ai un un faible pour Albin et Lo (même si au départ elle est un peu tête à claques, une ado quoi !), deux enfants confrontés à un monde d'adultes qui se délitait déjà avant même que les choses ne virent au cauchemar.

Comme indiqué plus haut, l'auteur opte pour un rythme de diesel. Il prend le temps de poser son cadre et ses personnages avant de répandre çà et là quelques gouttes d'hémoglobine. Loin d'être ennuyeuse, cette relative lenteur tendrait plutôt à faire monter l'angoisse, on attend avec une certaine appréhension le moment où la machine va s'emballer et où tout va aller de mal en pis. Parce qu'inévitablement, la situation ne peut que dégénérer et empirer.
Et effectivement quand la situation devient ingérable l'auteur change radicalement de rythme. le bouquin devient hautement addictif, plus moyen de le lâcher avant de connaître le fin mot de l'histoire.

Un roman à réserver aux lecteurs qui ont le coeur bien accroché, l'hémoglobine coule à flots et l'auteur ne lésine pas sur certaines descriptions ; tout ce qu'il faut pour faire un bon récit horrifique à huis clos, les amateurs du genre apprécieront… les autres passeront leur chemin… ou vomiront leur quatre-heures et leur minuit aussi (merci à Renaud, à qui j'emprunte sans vergogne cette expression).

Un petit bémol pour finir, sur la forme davantage que sur le fond. J'ai parfois rencontré quelques lourdeurs dans le style et une typographie un peu anarchique. Je ne sais pas si la faute en incombe à l'auteur ou à la traductrice. Rien de franchement rédhibitoire, mais suffisant pour faire tiquer le maniaque que je suis.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Belle lecture mais pas la lecture du siècle. L'auteur est inspiré de l'oeuvre de Stephen King, cela se ressent. Ce roman a des faux airs de The mist.

L'histoire est une sorte de huis clos de grande taille, se passant sur un ferry, dont le tempo est très lent, limite à avancer au rythme de la traversée.

24 heures sont résumées en 495 pages. le livre se divise en une multitudes de petits chapitres, certains à peine plus long que des dizaines de lignes, présentant le point de vue de chacun des personnages principaux.

Cette succession de chapitres donne du poids à l'histoire mais, en même temps, elle aide à cette lenteur qui se ressent dès le début.

La tournure soudaine prise par l'histoire surprend quelque peu, vu qu'on s'imagine à peu près tout scénario possible mais pas celui pensé par l'auteur.

Je ne regrette pas cette lecture car elle m'a permis de découvrir cet auteur suédois de talent, mais je ne la mettrai pas dans mon top 10 malgré tout.
Lien : http://labibliogirly.over-bl..
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1200 passagers intègrent le ferry pour une croisière de 24h entre la Suède et la Finlande.
Nous faisons la rencontre d'une dizaine de personnages, passagers ou personnels, qui ont leur lot de déboires.
Tout se passe comme les autres voyages de ce ferry jusqu'au moment où tout part en vrille. Des cadavres en veux-tu en voila.

J'ai beaucoup aimé la description des personnages même s'il y en a pas mal.
L'intrigue est bonne mais j'ai trouvé que ça devenait un peu long à la fin.
Je ne regrette pas ma lecture pour autant.

Beaucoup de sang, très gore. Âmes sensibles s'abstenir.
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Promo Kobo, je le précise car à chaque fois je me dis que si ce livre n'avait pas été à 3 € , je ne l'aurais surement pas lu.

Vous connaissez le drapeau rouge quand on affiche en quatrième de couverture « le Stephen king suédois »…c'est souvent une déception. Et bien, pas ici, c'est pas un coup de coeur, c'est pas la lecture du siècle mais j'ai passé très bon moment.

Là où je comprends un peu mieux la comparaison avec King, c'est qu'il n'y a pas que le coté « horreur » . Un bateau de croisière c'est des milliers de personnes qui le temps d'un trajet se retrouve dans un microcosme, ils viennent de milieux culturels, sociales différents. Il y a les premiers classes, les classes inférieurs…les clients, les employés. Mats Strandberg développe toute une galerie de personnages , tous diamétralement différents et opposés qui vont se retrouver face…je ne pense pas que c'est dévoiler l'intrigue, je pense d'ailleurs que si je l'avais su, je l'aurais lu avant…ils vont se retrouver face à un vampire. Et j'adore les histoires de vampires.

Mais les vampires, eux aussi ont des états d'âmes !!! Ici, il n'en peut plus de vivre caché, dans l'ombre depuis toutes ces années. Pour lui cette traversée, avec toutes ces personnes, souvent ivres mortes, est l'occasion d'accoster avec une armée et de transformer le monde.

Evidemment, certaines personnes vont tentées d'échapper au vampire et à ses créations. Sur un bateau, en plein mer Baltique…ce n'est pas une chose aisée.

Si je devais comparer ce livre, c'est un mélange très osée entre Titanic et Entretien avec un vampire…

BREF…UN BON MOMENT DE LECTURE INATTENDU
Lien : https://lireetcourir.com/202..
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Un roman d'horreur qui me tentait depuis longtemps. Ce qui m'a convaincue n'était pas vraiment la comparaison avec Stephen King (ce genre de pub s'avère souvent décevante) mais le fait que le roman soit suédois. Mes quelques lectures scandinaves ne m'ont jamais déçue, surtout le roman vampirique Laisse-moi entrer de John Ajvide Lindqvist. Je me suis donc lancée.

Je ne sais pas si c'est propre à tous les auteurs suédois, mais je remarque qu'à chacune de mes lectures, la plume des auteurs a un côté froid mais aussi dénonciateur de la misère sociale. On y trouve toujours des personnages désabusés, qui sont passés par des coups durs au point d'en être parfois méchants, dans une société qui ne donne pas confiance à l'avenir. Laisse-moi entrer se déroulait dans une cité-dortoir où le chômage et l'alcool ont fait des dégâts et où le vampire n'apporte pas tant de désolation étant donné le climat pessimiste qui pèse sur les pages. On a la même chose ici.

On a beau être sur un ferry, on est loin du strass et des paillettes. le navire voit ses jours comptés, offre des prix au rabais, des cabines où flottent des effluves nauséabonds, a pour employés des personnes épuisées, inquiètes, haineuses, qui font un travail ingrat et, durant le séjour, tout ne devient qu'un vaste cirque où les gens picolent, vomissent et se culbutent dans les couloirs. On est loin du glamour : les passagers ne cherchent qu'à s'oublier pendant quelques heures, ils suent, leur maquillage coule, leur bedaine s'affiche, les rides aussi. C'est plus réaliste que les récits avec des gens canon qui restent frais après avoir dansé et picolé pendant des heures.

L'intrigue oscille entre plusieurs personnages et tous ces points de vue rendent le rythme lent, le temps de poser l'ambiance et présenter tout le monde. Et franchement, on a une belle brochette d'aigris et de têtes à claques, là-dedans. Je me suis demandé si j'allais compatir pour eux quand l'action allait enfin démarrer. Je crois que le pire pour moi était Mårten, époux et père alcoolique qui ne cesse d'osciller entre déprime et colère, qui menace ses proches de se suicider quand il ne les culpabilise pas, empoisonnant leur vie et gâchant ce voyage qui était l'occasion de passer du temps en famille. Je déteste ce genre de personnalité toxique, qui a rendu les autres presque sympathiques en comparaison.

Quant à la menace qui surgit, le résumé n'en dit rien alors je ne vais pas spoiler. Je tiens juste à dire qu'il y a des similitudes avec le manga Black Butler, plus précisément avec l'arc du Campania. J'ai aussi été intriguée par le duo mystérieux de la mère et de son enfant même si, au fond, on n'apprend pas grand-chose sur eux ou sur sur ceux qu'ils semblent craindre.

Si vous êtes fan de thriller, de récit purement réaliste, je ne vous recommande pas ce livre. Pour ceux qui aiment l'horreur, qu'importe la nature du mal, laissez-vous tenter. Ce n'est pas la lecture du siècle, j'ai nettement préféré Laisse-moi entrer, mais ça se laisse lire. le rythme lent ne m'a pas gênée, surtout qu'après ça s'accélère.

En conclusion, une lecture qui me rappelle moins Stephen King que Graham Masterton, pour donner une idée.
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J'adore les ferry ! À chaque fois que je prenais le ferry avec mes soeurs, on s'imaginait toujours des films d'horreur à bord avec des zombies (oui, on était des enfants très saines). Alors, quand Saï-choupette a fait un article sur ce livre, je me suis dit qu'il fallait absolument que je le lise ! le thriller n'étant pas mon genre de prédilection, c'était un peu une découverte, mais une découverte cool, parce que j'ai bien aimé !

L'histoire est un peu lente à se mettre en place, l'auteur contextualise et prend le partie de développer ses personnages (au détriment de l'action). Mais tout cela permet d'instaurer une ambiance glauque et confinée, pour une atmosphère qui promet moult étalage de Tomato Ketchup (saveur hémoglobine). Cette mise en place ne m'a pas gêné, au contraire, chaque personnage a sa propre histoire à raconter et c'est intéressant de les découvrir au fur et à mesure. Ils sont plus ou moins sympathiques, mais tous différents et j'ai bien aimé cette diversité. D'ailleurs, le bateau est aussi abordé (ahah) comme un personnage, à sa manière, ce qui est assez cool. Surtout que comme j'aime les bateaux, c'était hyper cool de naviguer à l'intérieur.



cool. cool. cool. coule.

Comme chaque chapitre alterne entre les différents personnages, on assiste aux événements via de nombreux points de vue. Je pense d'ailleurs que c'est pour ça que je n'ai pas eu peur (parce que sinon, je suis une vraie poule mouillée, moi). Les chapitres sont très rapides (quelques pages, tout au plus), ce qui fait que même si le livre pèse son pesant de cacahuète, on avance plutôt bien dans la lecture. Et le rythme est donc plutôt rapide.

L'histoire reste classique, et si je ne vous en dévoile pas les tenants et aboutissants pour ne pas vous spoiler, ne vous attendez pas non plus à des révélations de ouf. Ceci dit, elle est bien menée, et les événements s'enchainent rapidement (à partir du moment où l'histoire est lancée). Les personnages ne sont pas épargnés, et le suspens reste entier (plus ou moins) jusqu'à la fin. Bien sur, on a le droit à l'éternelle cliff hanger du genre horreur (ou comment faire une fin en queue de poisson), mais j'avoue que s'il n'avait pas été là, j'aurai râlé aussi.

En somme, un bon roman d'horreur, des personnages fort à propos et une mise en scène plutôt cool. Juste un peu dommage que le livre mette un peu de temps à trouver son rythme de croisière. (Oui. Il FALLAIT que je finisse sur une vanne pourrite).
Lien : https://plumesdelune.wordpre..
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