Ginger Gold, une jeune veuve anglaise qui vient de rentrer à Londres après avoir passé 20 ans aux Etats-Unis, a réussi à ouvrir une boutique de mode en plein coeur de Londres.
En 1920, les femmes qui réussissaient à être propriétaires de leur propre affaire étaient plutôt rares.
Pour cette occasion, elle organise un grand gala, avec champagne, défilé de mode et invitation de tout le gratin de l'époque.
Mais une des invitées, la grande duchesse Olga de Russie, va être assassinée au cour de la soirée.
Ginger va donc collaborer de façon étroite avec la police, d'autant qu'elle a un faible pour le policier chargé de l'enquête, Basil Reed.
J'ai bien aimé ce troisième volume des aventures de Ginger Gold.
La partie consacrée à la boutique de mode est rafraîchissante, j'ai presque eu l'impression de toucher les tissus délicats, les soies, les voiles ou l'organza, j'ai admiré les tenues de ces dames qui découvraient la joie de porter une robe unique faite sur mesure ou hésitaient devant les nouvelles tenues en prêt à porter.
La partie policière m'a moins intéressée, car elle nous entraîne dans le monde de l'espionnage, qui m'intéresse moins.
Une lecture distrayante qui nous fait découvrir le monde de la couture et surtout la vie de la bourgeoise de l'époque.
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Lady Ginger Gold est revenue en Angleterre depuis six mois, et aujourd'hui, c'est le grand jour : elle ouvre sa propre boutique à Londres ! C'est d'autant plus un grand jour que rares étaient les femmes qui se lançaient dans le commerce et qui réussissaient à cette époque. La soirée de lancement aurait été une grande réussite si .... une princesse russe n'avait été retrouvée morte dans une des cabines d'essayage. Qui pouvait en vouloir à la princesse, qui avait fui la Russie ? Les bolchéviques ne sont tout de même pas si nombreux que cela à Londres ! Sa mort ne serait-elle que la conséquence du vol dont elle a été victime ? le magnifique et légendaire diamant bleu qui était à son cou a en effet été volé.
A nouveau, Ginger enquête, elle seconde, en quelque sorte, l'inspecteur Reed, même si leur lien, par la force des choses, a évolué, et pas dans le sens que pensait Ginger. de même, la vie de son petit protégé, Scout, a changé, et pas dans le bon sens des choses non plus : Ginger se demande comment continuer à véritablement l'aider, lui qui ne souhaite pas vivre autrement qu'il ne vit, dans un monde très éloigné de celui de Ginger.
Et quel est le monde de Ginger ? Celui de la haute société, celui dans lequel les femmes portent des robes sur mesure, et non des robes "de confection", moins onéreuses, mais que n'importe qui peut acheter (encore que.... certaines se laisseraient bien tenter). Un monde dans lequel les princesses côtoient les comtesses, et autres ladys, un monde dans lequel la violence est très présente, trop présente, même sous des dehors très feutrés.
Oui, Ginger prendra des risques dans cette enquête, et pas seulement en conduisant en plein hiver ! Il est des adversaires qui sont plus redoutables que d'autres. Il est aussi des personnes qui oeuvrent dans le "camp du bien" et qui feraient bien aussi de se questionner sur leur méthode. Il est aussi des personnes qui sont authentiquement généreuses, qui sont exactement ce qu'elles paraissent être, et c'est agréable aussi.
Les enquêtes de Ginger Gold sont une série sympathique, mais je le dis franchement, je ne pense pas poursuivre la lecture de ces enquêtes : il reste à ce jour 21 tomes à traduire en français.
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Pauvre Lady Gold, elle fait un défilé, et il y a une morte, une noble en plus. C'est parti pour une enquête. J'ai été un peu déçue par ce tome, les personnages étaient moins intéressants, la partie théâtre n'a pas été beaucoup développée et l'enquête est un peu bâclée, dommage j'aime bien cette série.
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comme les 2 tomes précédents j'ai beaucoup aimé ce cosy mystery haut en couleur. Notre héroïne est toujours aussi attachante et mène son enquête avec brio en s'entourant de personnages tous intéressants. La fin nous laisse comprendre que ce roman n'est pas le dernier de la saga...Affaire a suivre.
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Les sentiments n'entrent pas en ligne de compte lorsqu'une dame gît à la morgue et qu'un meurtrier court les rues.
l'art dramatique n'abîme pas les mains comme peut le faire le travail manuel.