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4,03

sur 375 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ce roman est une plongée dans le Glasgow des années Thatcher. de 1980 à 1992 on suit la vie d'un garçon, Shuggie Bain. de l'enfance à l'adolescence, Shuggie nous raconte son monde, sa vie.

Sa mère Agnès, alcoolique et déprimée, son père Shug, volage et violent et ses repères son frère Leek et sa soeur

Shuggie s'est juré de veiller sur sa mère et c'est ce qu'il va s'efforcer de faire, malgré la misère, le chômage, les factures impayées, le refuge dans l'alcool… C'est d'autant plus difficile que l'on comprend très vite que Shuggie est différent des autres garçons.

Pour son premier roman, Douglas Stuart ne nous épargne rien dans ce Glasgow noir, triste, miséreux… Je me suis pris de tendresse pour ce petit Shuggie, observateur éclairé de la détresse humaine, mais les longs passages assez répétitifs font peser une atmosphère parfois difficile à supporter.

Roman de la déchéance et de la misère sociale, « Shuggie Bain » a été pour moi une lecture douloureuse, difficile et contrastée. On peut en apprécier le regard juste et l'écriture précise et aussi regretter le poids que font peser sur le lecteur ces 500 pages d'une noirceur étouffante.
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Je viens de finir "Shuggie Bain", un voyage dans un autre lieu et une autre époque: le résumé avait tout pour me plaire. Découvrir l'Ecosse des années 80, les quartiers populaires, les mines désaffectées et la détresse sociale qui s'en est suivie...

Malheureusement, je suis ressorti mitigé par le livre, je ne sais pas si c'est dû à la traduction, mais le style ne m'a pas emmené. Peut-être est-ce dû à l'effet "1er roman"? (d'ailleurs, je ne suis pas sûr que de spécifier que dans la présentation du livre qu'il a été refusé 32 fois avant d'être édité, soit très vendeur! Ca peut quand même vouloir dire quelque chose..)

A côté du style, ce qui m'a dérangé c'est l'histoire en elle-même, davantage tournée sur la maman et son problème d'alcoolisme (plus que sur Shuggie et sa recherche de sa sexualité, comme se présente l'ouvrage). Je ne me suis pas non plus senti suffisamment dans cette Ecosse de l'ère "Thatcher".

Bref, je l'ai lu avec curiosité, mais sans qu'elle ait été comblée.
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Il est rare que je mette autant de temps à lire un livre… Shuggie Bain, malgré son Booker prize 2020, m'a fait le même effet que L'Assommoir d'Emile Zola : une très longue plongée dans les bas-fonds de l'alcoolisme, des familles explosées par le desamour, la négligence parentale, la violence des hommes, la méchanceté des femmes entre elles, la cruauté candide des enfants pour celui qui est différent.

Je peux mesurer combien ce roman a dû être difficile à écrire en raison de ses aspects cathartiques et autobiographiques. Néanmoins j'y ai vu beaucoup de clichés sur les catholiques / les protestants, les femmes, et surtout aucune lumière malgré l'amour de Shuggie Bain qui ne sauve pas sa mère et les mains tendues, trop rares.

La traduction semble avoir raté quelques expressions que j'ai eu l'impression de lire littéralement en anglais, à moins qu'il ne s'agisse de coquilles…

Bref, une grande déception pour moi qui avais soigneusement mis de côté ce livre depuis quelques mois !
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