Ce livre, c'est la rencontre entre Lia, Stanford et son loup dans un lieu totalement hostile : l'Alaska.
La plume de
Nathalie Sulivane est très immersive, j'ai été transportée dès les premiers chapitres.
J'ai apprécié que, pour une fois, la romance prenne son temps. La relation entre Lia et Stan est belle, à la fois fragile et intense, tout comme leurs conditions de vie précaires.
L'Alaska est d'ailleurs un personnage de l'histoire à elle toute seule, tant sa description est fascinante et omniprésente dans le récit.
La notion d'isolement est bien amenée. Je me suis identifiée aux personnages et beaucoup interrogée. "Et si c'était moi ? Est-ce que je supporterais cette vie ?"
Même si la comparaison est limitée car les raisons de l'isolement et les circonstances sont vraiment différentes, cela m'a rappelé le seul isolement que j'ai connu dans ma vie : les trois mois de confinement de 2020. Cette coupure dans le temps et entre les gens que j'avais appréciée.
Dans ce livre, j'ai retrouvé le recentrage sur l'essentiel que l'on a vécu, le fait de se contenter de nous, de ce qu'on avait et de vraiment prendre le temps.
Je me suis rappelé cette absence de pression liée au temps qui passe et à la nécessité de jongler entre les différentes composantes et/ou contraintes du quotidien.
Bref... je me suis projetée dans le chalet de Stan, isolé de tout, et je me suis presque dit pourquoi pas.
Ce livre est un gros coup de coeur ! Pour tout ce à quoi il m'a fait réfléchir quant à ma perception de l'essentiel et de mes réels besoins. Et bien sûr pour cet incroyable voyage en Alaska.
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