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Ashidaka - The iron hero tome 1 sur 4
EAN : 9782344043103
208 pages
Glénat Manga (16/09/2020)
3.22/5   18 notes
Résumé :
Un bras de fer pour l'avenir du monde !

Depuis un combat apocalyptique opposant un Dieu et un Démon, l’humanité s’est vue dotée d’une paire de “bras d’acier” supplémentaire et vit sur une Terre infestée de droïdes mécaniques. Parmi eux, ceux qui possèdent plus de deux bras d’acier sont considérés comme des “descendants du démon”, des “multibras” tués ou abandonnés à la naissance.
Notre héros, Ashidaka, fait partie de ces derniers, et survit en ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Ashidaka The Iron Hero est sans doute l'un des nouveaux shonen majeurs des éditions glénat pour la rentrée 2020, un shonen dont l'édition française parait presque simultanément avec l'édition original et, à ce titre, l'édition a même publié une version collector façon Stealbook du manga.

Pour ma part, je me concentre sur l'édition classique. Ma chronique ne portera pas sur l'édition collector. Pari plutôt audacieux pour une toute nouvelle série.

J'ai pu voir quelques critiques assez favorables à Ashidaka, la nouvelle série et premier shonen de Ryo Sumiyoshi qui s'était déjà fait remarquer par le pourtant discret mais original Centaures. Pour ma part, je découvre pour la première fois le travail de cet autrice avec Ashidaka mais je dois bien avouer que cette découverte est placée solennellement sous le signe de la frustration en raison du total manque de lisibilité de la part des scènes d'actions. Cela peut paraître être secondaire car Ashidaka possède vraiment un bel univers et un rythme enfiévré mais si les scènes de combats ( et ils sont nombreux ! ) sont mal fichues et mal retranscrits alors le plaisir de lecture est aussitôt gâchée. Ce qui fait que malgré le panache de cet univers SF au tempérament bien affirmé, je ne suis pas arrivé à apprécier ce premier volume à sa juste valeur.

Dès les premières pages, Ashidaka rappelle sans peine le manga Gunnm de Yukito KISHIRO, peut-être à cause de sa petite ambiance magnétique de décharge, de son atmosphère un poil désabusée ou de cet esthétisme hybride mixant l'homme et la machine. C'est d'ailleurs tout le sujet de ce titre qui nous présente une population humaine qui naît avec une paire de bras mécaniques sur le dos. Par contre, celles et ceux qui naissent avec plus de deux bras sont condamnés à être persécutés en raison de croyances plus ou moins obsessionnelles. Des croyances qui prennent racines sur une confrontation biblique entre deux gigantesques créatures mécaniques dotées de 100 bras de fer. L'intrigue suit les aventures ou plutôt la survie de deux de ces êtres persecutés, Geji l'ainé cynique et Ashidaka le protégé au coeur pur. L'un est plutôt doué pour le combat, l'autre est un jeune prodige de la mécanique ultra-talentueux pour démonter du droide et construire des améliorations ou autres appareils. le quotidien pénible du duo s'effondre lorsqu'un gigantesque robot rappelant le démon de la religion fait son apparition.

Sans peine, Ryo SUMIYOSHI nous immerge d'emblée dans ce monde un brin fataliste où la robotique symbolisé par les "arms" fait littéralement partie intégrante du corps et du quotidien des humains. L'autrice est plutôt à l'aise dans ce chara-design difficile qui incarne la marque de fabrique de ce manga. C'est un style mécha qui me rappelle sur certains points le style steampunk, notamment à travers l'accoutrement et la tenue des personnages que je trouve très ressemblant avec l'esthétique steampunk. Ce premier tome impose d'emblée son style retranscrit avec panache grâce à la vivacité du dessin de Ryo Sumiyoshi. Un dessin d'autant plus vivace que , par delà cet aspect hybride, la mangaka ne lésine par sur les expressions de ces personnages. Littéralement, les héros montrent les crocs en cas de rage et de détresse. Au niveau du style, nous nous situons dans l'émotionnel. Il n'en fallait pas moins pour délivrer un premier volume percutant qui nous propulse immédiatement.

Mais si Ashidaka possède un bon moteur qui fait avancer sans peine tout cet attirail, nous sommes bien loin d'une mécanique de précision quand au niveau de l'action, confuse à souhait. En terme de lisibilité, Ashidaka est tout simplement écrasé par son style. En quelque sorte, les personnages se font battre par leurs propres "arms". Sur les pures scènes de combats, j'ai eu l'impression d'assister, parfois, à un fratras mécaniques dans lequel les "bras de fer" des personnages étaient beaucoup trop grand pour les cases. La gestuelle est mal contenue ce qui fait que nous suivons le déroulement de l'action avec une certaine difficulté mais cette illisibilité ne s'arrête pas sur les simples scènes de combat et s'incruste aussi sur des passages plus posés comme le passage du pickpocket en début de tome quand le héros retourne à la ville et que j'ai trouvé plutôt confus à la première vision. Sur certains points, j'ai trouvé qu'Ashidaka manquait franchement de clarté. le style est bien là, c'est dynamique, c'est expressif mais l'action est conduite de manière beaucoup trop frénétique pour être bien appréciée.

Cela ne fait pas d'Ashidaka un mauvais titre bien sûr mais cela entame le plaisir de lecture et ce dès le premier tome.

Concernant le scénario, au vu des autres critiques, Ryo Sumiyoshi semble avoir un faible pour les personnages discriminés, les groupes et communautés rejetés au ban de la société. C'est un shonen plutôt sombre et mature dans l'ensemble qui laissent défiler pas mal d'émotions. le duo principal fonctionne d'ailleurs très bien entre le personnage de Geji, le rodeur aguerrie et désabusé mais porteur d'un bon fond et celui plus candide et idéaliste d'Ashidaka. Un bon duo doté d'une bonne mécanique. Je suis moins friand des personnages secondaires qui font leur apparition dans à la fin de ce volume et qui apparaissent d'abord comme les habituels antagonistes de l'intrigue.

Toujours est t-il que dans le fond, le scénario se démarque un peu grâce à ce climat de persécution et cette ambiance de SF hybride à la fois dynamique et austère.

Malgré un certain panache, une identité graphique plutôt bien affirmée et un scénario assez sombre, ce premier tome d'Ashidaka s'avère plutôt frustrant grâce à ses séquences d'actions difficilement lisibles. Si vous faites abstraction de ça, vous serez sans doute séduit par ce titre SF de chez glénat, sinon..


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Suite à un combat opposant un dieu et un démon, le monde est désormais peuplé d'hommes portant des bras d'acier. Parmi eux se trouvent des multi-bras, "erreurs de la nature", rejetés par les monopaires qui, soit les tuent à la naissance, soit les abandonnent. C'est le cas d'Ashidaka, jeune multi-bras recueilli par Geji, un de ses semblables. Tous deux survivent en détruisant des droïdes sur lesquels ils récupèrent de l'huile et des pièces.

Ce shonen de science-fiction, ambiance cyberpunk post-apocalyptique, ravira les adeptes. Ashidaka est un jeune homme qui va devoir sauver le monde grâce à ses talents hors normes, les combats sont au rendez-vous et les personnages sympathiques. Un monde d'acier, d'huile et de pièces détachées est donc désormais le quotidien de l'humanité où se meuvent des êtres hybrides. L'auteur semble attaché à mettre en valeur la notion de différence et d'intolérance, ce qui est un bon point.
Mais pour ma part, je n'ai rien trouvé d'original à ce shonen et le graphisme m'a déplu : dessins trop petits avec trop de détails. On a du mal à distinguer les scènes et les personnages.
Une lecture qui ne restera pas dans mes meilleurs souvenirs de manga.
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J'ai découvert Ryo Sumiyoshi il y a quelques années avec l'excellent Centaures qui fut aussi bien une expérience graphique qu'émotionnelle, une lecture vraiment à part et marquante. Cependant, quand j'ai entendu parler d'Ashidaka lorsque Glénat en a commencé la publication numérique en simultrad avec le Japon, je n'ai pas été plus emballée que ça. Je n'avais pas l'impression de retrouver la patte graphique de l'autrice qui m'avait tant plu. Mais les copains blogueurs ont tellement fait d'éloges sur la sortie du premier tome en relié que j'ai eu envie de me faire mon avis moi aussi.

Avouons-le tout de suite, je suis ravie d'être allée au-delà de mes a prioris parce que j'ai adoré ce que j'ai découvert. Certes, nous sommes loin de l'ambiance graphique de Centaures et contrairement à ce titre, je n'ai pas vécu une expérience graphique folle avec Ashidaka, cependant l'autrice ne s'est pas perdue pour autant. Elle a adapté son style au type de récit qu'elle propose, un cyberpunk sale et sombre qui fait mal là où il passe. On retrouve d'ailleurs toute la force de son trait déjà présent dans Centaures, dans les regards et les faciès en colère ou frustrés des personnages, ainsi que dans la vivacité des scènes d'action qui sont à couper ou plutôt déchirer au couteau. le revers de la médaille, c'est tout de même que cela manque de lisibilité parfois. Cela pousse du coup à s'attarder sur les pages pour tenter de comprendre alors que le rythme du récit pousse plutôt à aller plus vite. Déstabilisant et pas toujours plaisant.

Le récit proposé, lui, l'est bien plus. C'est clairement lui qui fait toute la force du titre et qui a retenu mon attention. Cependant il n'est pas forcément simple d'en parler tant ce premier tome nous plonge progressivement dans les méandres d'un monde à multiples mystères et ramifications.

Tout commence dans un monde futuriste et sombre, où chaque être "humain" né en possédant une paire de bras supplémentaire en acier. Cette évolution a eu lieu après l'attaque et la défaite d'un monstre mythologique : le démon aux 100 bras d'acier. Sauf que dans cette société, des êtres naissent avec des paires de bras supplémentaires et ils sont rejetés, abandonnés ou tués car ils représentent une menace. On pense qu'ils seront à l'origine du retour de cette horrible bête mythologique.

Le héros fait bien sûr partie de cette caste de multibras. Il vit dans une décharge avec un ami-mentor-père. Ensemble, ils chassent les droïdes desquels ils se nourrissent, prélevant sur eux huile et pièces détachées dont ils ont besoin pour survivre. Ashidaka n'est d'ailleurs pas bien doué pour le combat, lui son truc c'est de démonter les droïdes. Sauf qu'Ashidaka n'a jamais oublié sa mère. Il tente donc d'aller la voir en ville mais tout le monde l'y persécute. Mais un beau jour, un immense mille-patte, sorte de réincarnation du démon aux 100 bras d'acier surgit et attaque la ville.

Voici les débuts de l'histoire, mais il y aurait encore mille choses à dire sur l'univers. Celui-ci, d'inspiration cyberpunk est extrêmement riche. Il m'a à la fois fait penser à Gunnm bien sûr, pour ce héros qui vit dans une décharge rejeté par ceux de la grande ville, mais également à District 9 quand on les voit combattre les droïdes. Cela plante de suite un décor âpre, sombre et mature et j'ai été surprise de voir le titre classé en shonen, mais tant mieux si l'on ose aussi proposer des récits plus durs comme celui-ci, cela montre la variété du genre.

J'ai beaucoup aimé l'art de la narration dont fait preuve Ryo Sumiyoshi, qui nous amène petit à petit vers un récit de plus en plus dense et mystérieux reposant sur une mythologie simple mais solide qu'elle explique progressivement sans que cela alourdisse son récit. Celui-ci est vif, oppressant et surprenant. Nous sommes dans un univers dystopique où racisme, rejet et persécutions sont au coeur de l'histoire. Cependant, l'autrice l'englobe dans un récit d'aventure avec des combats, des mystères mais aussi de l'espoir et de beaux sentiments.

Comme dans Centaures les personnages sont particulièrement bien travaillés. J'ai beaucoup aimé la relation père/mentor-fils/élève qu'il y a entre Ashidaka et Geji. C'est plein de douceur et d'amertume pour ses deux personnages que la vie a bien malmené mais qui ont trouvé une forme de réconfort dans leur présence mutuelle. J'ai également aimé que l'autrice ne fasse pas de la mère d'Ashidaka une caricature, le lien qui l'unit à son fils est plus profond et complexe. Enfin, le groupe de rebelles qu'ils vont croiser dans la deuxième partie offre de belles réflexions sur le sentiment de persécution et sa réciprocité. C'est vraiment sombre mais tellement humain. Je ne vais pas en dire plus pour vous laisser le plaisir de la découverte.

Sachez juste qu'il ne faut pas s'arrêter à la couverture pas très vendeuse de Glénat, ni aux dessins un peu austères peut-être si on se contente de feuilleter. L'univers proposé par Ashidaka The Iron Hero est vraiment très prometteur. Il met en scène une aventure sombre dans un monde à la mythologie bien posée mais sans concession et offre de belles réflexions sur le racisme et les persécutions, le tout dans un univers de cyberpunk qui plaira aux amateurs de SF et de Gunnm. Foncez !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Le monde est divisé entre ceux qui ont 2 bras robots et ceux qui en ont plus. Ces derniers vivent dans des déchargent. Pour faire fonctionner leurs bras ils boivent de l'huile et accumulent des pièces de rechanges. Tout ça suite a un combat dieu VS démon ! Notre héros a été abandonné par sa mère et veut la retrouvé mais elle le reconnaît a peine, seulement alors quelle meure d'une attaque de démon mille pattes. Fuite dans la forêt après avoir beaucoup abimé leurs bras robots ils découvrent un autre groupe de multibras qui impliquent l'existence de nombreux clans et de toute une histoire humaine autour de ça. Curiosité.
Mais l'ensemble est presque un peu plat. le dessin est parfois peu lisible dans les bagarres qui occupent la majeure partie du tome mais quelques pages vraiment iconiques ! Il faudra voir avec au moins le tome 2 si ça décolle ! Pour l'instant c'est un show en assez oubliable bien que sympathique. Peut etre que cest juste l'enchaînement qui ne l'a pas servi.
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Résumé : Ashidaka vit avec dans une décharge de métaux avec Geji, exclus de la société car ils ont plus qu'une paire de bras d'acier. Un jour, il va faire la rencontre d'un immense droïde qui détruit tout et pourrait être la réincarnation d'un ancien dieu destructeur.

Mon avis : le scénario de ce manga est intéressant, mais je n'ai pas du tout réussi à accrocher aux graphisme des dessins, ce qui fait que je suis passée à côté, et ai eu du mal à aller jusqu'au bout de ce premier tome.

Malgré tout, le scénario met en avant les thèmes de l'abandon, de la différence, et montre une société où les hommes sont dotés d'une paire de bras d'aciers, mais où la violence et la guerre règnent toujours.
Lien : https://docbird.over-blog.co..
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critiques presse (3)
BoDoi
12 octobre 2020
Le lecteur est jeté dès les premières pages dans cet univers post-apocalyptique aux relents steampunk, peuplé de petits monstres métalliques et d’hybrides.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Elbakin.net
01 octobre 2020
Une identité artistique forte dans un univers créé sur mesure pour accueillir des êtres étrangers aux règles de notre monde, voilà la principale force d’Ashidaka, the Iron hero.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
MangaNews
22 septembre 2020
La nouvelle série de Ryo Sumiyoshi commence vite et bien, avec pas mal de promesses, le tout dans un style visuel aussi personnel qu'élaboré.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Le Fléau d'il y a mille ans est désormais de retour sur terre.
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