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Centaures tome 1 sur 6
EAN : 9782344027288
180 pages
Glénat Manga (17/01/2018)
4.19/5   34 notes
Résumé :
Plus téméraire qu'un cheval, plus fier qu'un homme, le centaure est un être divin, côtoyant les hommes depuis la nuit des temps. Mais en ces périodes de trouble, les humains les ont réduits à l'esclavage, afin de les utiliser comme “armes de guerre”. Pour sauver son fils, le fier et sauvage centaure Matsukaze se laisse capturer par les humains. Il y fait la rencontre de Kohibari, un jeune mâle de son espèce, apprivoisé par les hommes. Ensemble, ils tenteront une fol... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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J'aime la fantasy et j'aime les mangas, donc je prends mon bâton de pèlerin pour vous faire découvrir une nouvelle série qui répond exactement aux questions que je m'étais posées à la lecture du livre "Les Centaures" d'André Lichtenberger !

Il était une fois un pays où humains et centaures vivaient en paix, mais vint un jour de sinistres individus gens autoproclamés « seigneurs » avec des concepts bizarres et malsains : argent, guerre, esclavage... Les centaures des plaines sédentaires furent ainsi asservis, mutilés et massacrés, tandis que les centaures des montagnes furent d'autant plus chassés et capturés que leurs cousins des plaines disparaissaient au fil du temps. Nous suivons Kohibari, le plus rapide des centaures, mais un centaure qui n'a rien connu d'autre que l'esclavage depuis ses 6 ans en servant de monture et de giton au seigneur Miyatsuta. Il participe et contribue grandement à la prise de capture d'Iwatora le Roux, Matsukaze de son vrai nom, le plus fort des centaures, car il est persuadé que lui seul peut l'aider à retrouver la liberté.
La grande évasion survient assez rapidement, et l'essentiel du tome est consacré à la relation entre Mastukaze et Kohibari, qui s'avère totalement inadapté à la liberté : privé de ses deux bras il ne peut subvenir seul à ses propres besoins, immature il est incapable de faire face aux nombreux dangers que présentent tant la nature que l'humanité. L'un s'émerveille de découvrir un monde inconnu, l'autre s'horrifie de découvrir ce que sont devenus ceux de son espère aux mains des « seigneurs ». La fin de tome nous fait découvrir les singularités de la famille de Mastukaze, toujours à la recherche de ce lui qu'il considère comme son fils et dont il a été séparé lorsqu'ils étaient traqués par les humains, et un cliffhanger qui redistribue toutes les cartes :

Le centaure est une créature mythologique qui n'appartient ni au folklore japonais ni au folklore asiatique, je me demande donc ce qui a motivé à la mangaka Ryo Sumiyoshi le choix de son sujet. Transfuge du monde du jeu vidéo (elle a beaucoup travaillé sur la franchise "Monster Hunter" chez Capcom), elle place son récit dans un Japon fantasmé, puisque qu'on retrouve côte à côte des aristocrates du Haut Moyen-Âge, des guerriers du Bas Moyen-Âge, et des armes à feu du XVIe siècle. Il y a certes quelque chose de malsain avec ces individus asservis, humiliés et mutilés pour être rabaissés au rang d'animal et/ou d'objet, mais nous sommes sans bel et bien dans un réquisitoire contre l'esclavage donc contre le suprématisme si chère à la haute société qui se croit au-dessus du reste de l'humanité (puissent-ils tous crever, ça nous fera à tous de longues vacances bien méritées !).
Kohibari est dessiné puéril et efféminé, mais cela fait partie du personnage immature qui a été détruit, reconstruit et formaté pour assouvir les besoins et les désirs de ses maîtres. Pour le reste, le charadesign est classique mais varié, et les graphismes en niveaux de gris s'inspirent beaucoup du monde de la peinture asiatique pour offrir des ambiances parfois réalistes parfois éthérées. Alors oui tout n'est pas abouti, mais nous sommes en présence d'un manga original et singulier qui mérite qu'on s'y attarde et qu'on lui donne sa chance !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Centaures imagine une société où ces êtres issus de la mythologie grecque ont été asservis par les hommes pour être utilisés comme des armes de guerre.

Mêler dans un manga antiquité grecque et tradition 'asiatique' (apparence des personnages humains, lieux) peut sembler audacieux ou saugrenu. D'autant que graphiquement, si l'emsemble paraît un peu brouillon parfois, on retrouve aussi bien des mimiques typiques du shônen et des traits rapellant les estampes dans les scènes de faune et de nature.
Dans beaucoup de vignettes, le mangaka met particulièrement en avant la puissance et la musculature de cette créature mythique mi-homme mi-animal, dépersonnifié par cette surexposition de son corps. Ce n'est qu'en s'échappant que deux centaures, Mitsukaze et Kohibari, retrouvent leurs places d'individus avec leur histoire personnelle que l'on découvre peu à peu.

On ne peut pas dire que le rythme soit particulièrement haletant. L'ambiance un peu étrange garde même le lecteur à distance.
L'intérêt de ce tome se trouve dans sa thématique : la réflexion sur la sauvagerie dans la "civilisation" (lorsque la morale s'en mêle..) avec la barbarie des vaincus qui non contents de leur victoire soumettent leurs victimes par tous les abus possibles.
Deux centaures (Mitsukaze, l'insoumis et Kohibari, l'animal dressé) complémentaires décident de fuir le village des hommes qui les retient captifs. Leur évasion leur permet de découvrir que le prix de la liberté est la nécessité de se battre presque constamment pour la garder. Leur quête de liberté et de dignité, ainsi que l'ombre du fils adoptif que Mitsukaze veut retrouver, font qu'à la fin du tome on s'attache à ces personnages et à leur sort en nous demandant ce qu'il adviendra d'eux.
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Alors que son fils est sur le point d'être capturé par les hommes, Masukaze intervient et se laisse capturer pour le sauver. Désormais prisonnier, il découvre de quoi sont capables les humains...

Je suis tombée totalement par hasard sur ce manga, et sa jolie couverture comme son résumé m'ont tentée aussitôt. le dessin est un peu brouillon par moment, certaines actions sont parfois floues, mais il est aussi très beau. Il présente à la fois la force des centaures mais aussi un côté plus léger voire amusant, ce qui rend les deux personnages principaux très vivants.

Concernant l'histoire, le manga nous présente une version revue et corrigée des centaures que j'ai adoré ! Cette créature mythologique y conserve certains de ses atouts ''classiques'' tout en s'enrichissant de tout un lore adapté à la culture nippone, le tout présenté au fil des pages mais aussi dans quelques pages bonus situées à la fin. Là-dessus, le mangaka a fait un superbe travail, riche et complet. Les centaures des montagnes comme ceux des plaines sont bien décrits, que ce soient au niveau des caractéristiques physiques ou de leurs cultures et leurs habitudes de vie.

Concernant les personnages, j'ai trouvé Matsukaze et Kohibari très attachants. le premier est fort, puissant, sauvage et prêt à tout pour son fils. le second est rapide mais moins puissant. Capturé très jeune, il a compris qu'il devait s'adapter pour survivre, quitte à endurer des choses effroyables jusqu'à ce qu'arrive enfin le bon moment. Sa découverte de la vie dans la nature est à la fois drôle et émouvante, son côté à la fois rusé et naïf m'a bien plu. L'alchimie entre eux deux fonctionne parfaitement bien aussi, le tout est très touchant.

En bref, une superbe découverte que j'ai adoré !
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Si j'avais repéré les magnifiques couvertures de Centaures, pour une raison qui m'échappe encore je n'étais pas très tentée par ce titre. Les conseils de ma twitter list m'ont poussée à lui donner sa chance et je n'aurais qu'un mot pour ces personnes : MERCI !

En effet, Centaures est un gros coup de coeur pour moi. D'abord pour ses deux personnages principaux, tous les deux forts, magnifiques et parfaitement imparfaits à leur manière propre : Matsukaze est un guerrier puissant et colérique, pour qui la famille passe avant tout le reste ; de son côté, Kohibari a eu l'intelligence de s'adapter à ses oppresseurs pour survivre, il est naïf et maladroit, mais aussi très curieux et joyeux. Leur rencontre provoque une alchimie certaine, leur histoire est à la fois exaltante, drôle ou tendre par moment, glaçante à d'autres, et le développement de leur relation bouleversante.

J'ai également adoré le monde mis en place par Ryo Sumiyoshi : d'un côté la société humaine qui exploite la force des centaures ; de l'autre celle des centaures des montagnes et des plaines. À travers cet univers, la mangaka dénonce clairement l'esclavage et la guerre, nous dépeint des créatures mythologiques bien plus morales que les humains et bien plus respectueuses de leur environnement. Elle ne tombe toutefois pas dans le manichéisme : l'horreur et la beauté se trouve dans les deux camps, et elle démontre que la haine ne conduit qu'à plus de haine.

La quête de Matsukaze et Kohibari est celle de la liberté, et parfois elle ne s'obtient qu'au prix de sacrifices importants. Attention, ce titre ne laisse pas indemne, et les graphismes portent une puissance à la hauteur de ce combat épique. Ainsi, on referme le tome 2 - qui conclut l'arc actuel, mais pas la série - avec la sensation d'avoir chevauché des montagnes russes émotionnelles.
Lien : https://opaledefeu.jimdo.com..
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Les Hommes cohabitent depuis longtemps avec les Centaures, créatures au torse humain et au corps équin. de tous temps les deux espèces ont été méfiantes voir amicales l'une envers l'autre jusqu'au jour où les guerres ont débuté. Les centaures étant d'une grandes force, les humain les ont asservis, mutilés, humiliés, jusqu'à leur quasi-extinction.
Matsuzake est un centaure des montagnes, devenu légendaire à cause de sa grande force. Kohibari est un centaure des plaines. Tout deux sont très différents, mais leur destin va se croiser chez les humains. Il vont devoir s'entraider pour pouvoir s'échapper et retrouver leur liberté.

Un premier volume dont j'avais déjà commencé les premières pages et qui m'avait tout de suite intéressé. Il s'agit d'un diptyque. En conséquence, il se passe beaucoup de choses de ce premier volume.
Pas de temps mort, je n'ai pas vraiment noté de lourdeur. Les personnages sont attachants, le style du mangaka est intéressant quoi qu'un peu brouillon pour moi à certains endroit. Il est dommage que certaines vignettes soient dans un tel mouvement, une telle rapidité de mouvement qu'elle m'en est apparût peu lisible. L'atmosphère est sombre, même glauque chez les humains. Cette série touche même à certains tabous (je ne m'y attendais pas et en même temps, je n'ai pas été plus surprise que cela).
J'ai beaucoup aimé cette lecture et j'ai tout de suite eu envie de lire la suite.
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critiques presse (3)
BoDoi
16 avril 2018
Avec ces deux tomes qui marquent la fin de la première partie de la série, on rattrape la publication japonaise. La suite n’est donc malheureusement pas pour demain.
Lire la critique sur le site : BoDoi
ActuaBD
16 février 2018
Une idée intéressante pour un récit finalement plus mature qu'il n'y paraît.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
ActuaBD
07 février 2018
Une idée intéressante pour un récit finalement plus mature qu'il n'y paraît.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Nous vivons parce que chaque génération de nos ancêtres a transmis ce qu'elle savait à la suivante... couche après couche, les connaissances s'accumulent... C'est grâce à ça qu'aujourd'hui, nous pouvons vivre.
Commenter  J’apprécie          280
J'ai survécu jusqu'ici, j'ai tout supporté, dans la seule attente d'une occasion de m'évader... pour être dans les bonnes grâces du seigneur, pour qu'ils me laissent courir sans entrave, j'ai fait des choses... même toi tu préfèrerais crever en te coupant la langue plutôt que d'accepter ça... parce que tel que tu me vois là, je n'ai encore rien lâché ! Je t'attendais.
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- Il n'ira pas à la guerre ?
- Tu parles ! Un seigneur préfère rester à l'abri pour donner des ordres !
Les batailles c'est bon pour les pouilleux, les sans-le-sou comme moi, et les centaures comme toi !
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Nous vivons parce que chaque génération de nos ancêtres a transmis ce qu'elle savait à la suivante... couche après couche, les connaissances s'accumulent...
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Je ne sais pas ce qu'on t'a enseigné, mais ça n'existe pas, une jolie guerre.
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