Un récit captivant, très excitant, mêlant érotisme torride et humour. Des questions plus profondes sont aussi abordées comme : faut-il réaliser ses fantasmes, le mariage est-il une prostitution...
Le final est inattendu et savoureux, c'est le bouquet final de ce véritable feu d'artifice érotique !
Gil
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Les trois autres filles éclatèrent de rire, et Mya se moqua :
— Tu parles, Églantine ! Te connaissant, nous savons que tu as eu
la fièvre au corps ! Avoue !
— Bé oui. Quand je l’ai lue… Olala…
Ellen intervint de sa voix posée, et déclama avec emphase le texte
de la lettre qu’elles avaient toutes reçues :
Chères complices et Amies,
Je vous invite à mon mariage le dimanche 29 juin 2013 à 14h,
en l’église de Saint-Jean-de-Pré.
pour fêter dignement l’enterrement de ma vie de jeune fille.
Mais je ne veux pas de stupide parodie déguisée ou de jeu ridicule !
Je désire que vous fassiez comme moi quelque chose de fou,
Que nous nous raconterons le soir précédant mes noces !
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Je veux que chacune de nous réalise un fantasme jamais vécu,
Jamais tenté, un truc de ouf, un truc de kif, une folie, un Défi !
Nous sommes cinq, nous aurons ainsi à nous raconter cinq Défis
pour un mariage !
Je vous embrasse, je me réjouis de vous entendre !
Héloïse.
Les quatre amies rirent encore, et Mya déclara :
— Tu penses bien que cela a mis le feu dans nos esprits, et ailleurs
aussi ! Quelle lettre ! Heureusement que tu nous l’as envoyée bien en
avance, il m’a fallu le temps de la réflexion !
— Quoi ! Tu n’avais pas d’idée ? s’étonna Ophélie. Toi ?
renchérit-elle avec une pointe d’ironie qui fit sourire ses amies. Mya
était la plus délurée d’entre elles, accumulant expériences et
conquêtes, jouant de son charme pour tourner les têtes autour d’elle.
Elle n’avait peur de rien, et savait séduire sans s’attacher, croquant la
vie à pleines dents.
— Mais non, rit Mya aux éclats, j’avais trop d’idées !
Mya et Ellen les écoutaient avec un sourire, puis se mirent à la
confection d’un tiramisu à la cannelle dont elles promettaient des
nouvelles. Églantine commença à mettre la table au salon, juchée sur
ses talons, ondulant en corset sexy, allant et venant depuis la cuisine ;
Héloïse se mit à la photographier en lui faisant étudier sa cambrure
de rein, ou se percher sur la table en croisant haut les jambes afin de
mettre en valeur ses bas noirs retenus par des jarretelles ; elle faisait
des plans rapprochés sur le joli cul de son amie orné d’une culotte
noire à petit nœud coquin en bas des reins, qui arrangeait les couverts
soigneusement près des assiettes blanches en ondulant avec
impertinence.
— Pas mal du tout, essaie de mieux montrer tes fesses, ta
poitrine ! Oui ! Ça fera une superbe photo pour notre blog, ma belle !
— Oui Madame, bien Madame, répondait son amie d’une petite
voix ingénue en suivant comiquement ses recommandations comme
une soubrette soumise.