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3,63

sur 1486 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Loin d'atteindre la maestria de son premier roman le parfum, Patrick Süskind brode une histoire mal assurée sur un personnage inapte à la vie en société. C'est un homme seul et tourmenté chez qui nous ne pouvons trouver aucune sorte de sympathie, qui fait figure d'anti-héros dans ce court roman. Il n'aime pas les gens, il a peur d'entrer en contact avec eux et ne recherche qu'une chose : devenir transparent pour ne pas se faire remarquer des autres.
L'idée de départ peut être séduisante : on se reconnaît toujours un peu dans ces personnages vulnérables et craintifs. Mais le point de vue du personnage est trop unidimensionnel pour emporter l'adhésion. En étant à peine réducteur, il ne peut pas vivre avec les gens mais il panique à l'idée d'être seul sans personne autour.
J'ai trouvé l'histoire du pigeon un peu rasoir et la quatrième de couverture très approximative : mon regard sur les pigeons n'a absolument pas changé et c'est un grand coup de pied que j'aurais envi d'envoyer sur cette petite bête si j'avais été ce pauvre Jonathan.
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Avec une telle idée de base, et la connaissance de la plume de Patrick Süskind en tête, je m'attendais à passer un bon moment à la lecture du Pigeon.

Mais tel est pris qui croyait prendre ! Ça a été un calvaire ! Il m'aura fallu 5 jours pour lire ce très court roman d'à peine 80 pages (en format poche !)... Je n'en garderai que l'idée originale qui est absolument hilarante et qui aurait pu donner lieu à un chef d'oeuvre. Je préfère oublier toute la suite tant j'ai soupiré et regretté ma lecture.
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Horriblement déçue par "Le parfum", je n'ai pas voulu en rester là et, sur les conseils d'une collègue, je me suis confrontée à ce tout petit roman. Et bien non, rien y fait. Encore une fois, un personnage antipathique, encore une fois, je ressors de la lecture avec la nausée. Dommage. Entre Patrick Süskind et moi, c'est décidément un rendez-vous manqué.
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Cette longue nouvelle intitulée "le pigeon" nous raconte une journée de la vie de Jonathan, vigile d'une cinquantaine d'année, travaillant dans une banque.
Ce dernier semble s'être emprisonné de son plein gré dans une existence terne mais sécurisante pour lui.
A la vue d'un pigeon, Jonathan est envahi par un sentiment d'effroi qui le pousse à entrevoir la fuite de son petit quotidien.
Cette malheureuse bête va déclencher une peur insurmontable chez le personnage principal au point d'entacher considérablement son mode de vie.

Süskind souligne avec brio l'absurdité de la situation et les ressorts incompréhensibles de la phobie ainsi que la honte qui peut en découler.
D'un point de vue littéraire, la description du pigeon vue par un phobique est habile mais malheureusement le livre dans son ensemble ne présente pas un grand intérêt et le récit manque de fluidité.

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Je viens de terminer ce livre j'ai lu les avis le concernant beaucoup d'éloges. Il me semble que certains aient compris des choses que je n'ai pas du comprendre. J'avais adoré le parfum mais là j'ai pas aimé du tout.

L'écriture est bien là j'ai rien a redire, mais quand même les descriptions de mouvement sont tellement pointu que je n'arrivais pas à imaginer les mouvements c'est trop. J'ai trouvé le livre triste comme le vigile après pour un roman d'ambiance c'est bien fait mais l'ambiance glauque c'est difficilement supportable j'ai vraiment eu du mal à finir c'était vraiment lourd.
Pour conclure l'écrivain est très bon il décrit quand même bien les ambiance c'est aussi pour ça que j'ai si peux aimé.


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Autant le premier roman de Patrick Süskind a connu un succès retentissant., best-seller mondial, autant ce roman est passé presque inaperçu en 1987. Adolescente j'avais dévoré « le Parfum » donc quand « le Pigeon » a été présenté à mon club lecture avec un plus un sujet aussi insolite que l'ornithophobie (phobie des oiseaux) j'ai sauté sur l'occasion de le découvrir.

J'ai quelque peu déchanté. C'était bien parti pourtant. Un personnage similaire à Jean-Baptiste Grenouille, brossé avec la patte de Süskind, sur le berceau duquel aucune bonne fée ne s'est penché à la naissance. Ni favorisé par le sort, ni choyé ni aimé d'aucune sorte. Un personnage pour lequel le lecteur se prend tout de suite d'affection car malgré tout, il n'en demande pas beaucoup et il réussit même à se faire son nid. Avec peu, il est heureux. Jonathan Noël, notre personnage, mène une vie modeste de travailleur à Paris mais ne s'en plaint pas. Il occupe un poste de vigile dans une banque rue de Sèvres et habite une chambre de bonne au 6ème étage d'un immeuble de la rue de la Planche. Son « îlot de sécurité » (suite photo sur mon blog) et même » sa maîtresse ».

Cela suffit à son bonheur quotidien. Il l'a aménagée au fil des années et vît donc heureux, serein, selon une routine bien en place mais un pigeon vient faire irruption dans son paisible quotidien et c'est la panique!

Comment Jonathan Noël va-t-il faire face à l'irruption de cet intrus qui menace sa tranquillité? de cette rencontre va découler une suite d'évènements inattendus.

La lecture ne m'a pas emportée. Je l'avais commencée puis abandonnée au profit d'autres plus saisissantes. Cinq livres plus tard, je l'ai repris et achevé par curiosité. J'ai eu du mal car cela me parait trop invraisemblable. Selon moi, d'autres options s'offraient à Jonathan pour échapper à l'intrus. Imaginer un personne capable de telles extrémités à cause de la présence d'un simple volatile a gêné ma conception globale du roman. D'autres auront peut-être moins de difficultés. Jonathan ne représente pas un personnage crédible pour moi. Son ressenti vis-à-vis du s.d.f. , la façon dont cette partie est traitée, m'a aussi mise mal à l'aise mais cela reste personnel. Cela manquait de finesse, d'intelligence et d'intérêt. J'espère que ce n'était là que la vision du personnage et non pas celle de l'auteur car le cheminement et la conclusion est bien triste et affligeante pour la condition humaine. La vraie liberté n'est pas sans travailler car Travailler pour se payer le privilège de ne pas devoir déféquer les fesses à l'air dans la rue?

Sincèrement déçue. Après ce roman a été écrit en 1987 où les mentalités étaient encore différentes.

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Décevant
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Le pigeon

Où Jonathan Noël exerce-t-il son métier de vigile?

Dans une banque
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