Ring

Après avoir vu l'adaptation japonaise ainsi que le remake américain, je me devais de lire le livre ! C'est désormais chose faite.

Cela n'a pas été un coup de coeur, mais j'ai passé un bon moment de lecture. On suit une enquête journalistique assez intéressante mais pas renversante. Les personnages ne m'ont pas spécialement passionné, et j'avoue que j'aurai aimé un peu plus frissonner.

En tout cas j'ai quand même apprécié me replonger dans l'univers de Ring, et je lirai avec plaisir les deux suites.

Une bande d'adolescents meurt après avoir visionné une mystérieuse cassette vidéo…
Comment agir ?
Comment comprendre ce qui a pu se passer et surtout, éviter que cela se reproduise ?

Avis :
Même si les cassettes vidéo ne sont plus d'actualité, âmes sensibles, s'abstenir !
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Alors, j'ai eu beaucoup de mal avec celui-ci. Pas au niveau de l'histoire, j'ai adoré, j'avais déjà vu tous les films et je savais donc que l'histoire me plairait, pas de soucis. C'est l'écriture qui m'a perturbée. Sincèrement si je n'avais pas su que j'allais aimer l'histoire j'aurais pu laisser tomber, j'ai mis une semaine à lire la première moitié et deux jours à lire la seconde, après avoir eu le déclic, alors que le livre ne fait que 309 pages. le style d'écriture est très différent de ce dont j'ai l'habitude et j'ai beaucoup ressenti les différence culturelles que pouvait avoir le Japon des années 80 et ça m'a pas mal gênée au début. Quelques dialogues n'ont pas l'air naturels et certains sujets graves sont abordés de façon assez nonchalante. Mais finalement, comme je le disais, vers la moitié du livre j'ai eu un déclic et mon cerveau s'est habitué et j'ai pu terminer tranquillement ma lecture et apprécier cette histoire, certes que tout le monde connaît mais qui n'en reste pas moins très intéressante. J'ai adoré suivre l'enquête de Asakawa et son ami Ryuji pour venir à bout de cette terrible malédiction ! Un très bon livre donc, qui ne plaira peut-être pas à tout le monde mais qui, finalement, m'a plu à tel point que j'ai acheté les suites ! Je précise que les suites ne sont pas obligatoires et que ce bouquin peut très bien se lire seul, au cas où vous vous poseriez la question.
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Asakawa est journaliste. Sa nièce décède dans d'étranges conditions. Ce décès semble relié à celui d'autres adolescentes. Asakawa commence à enquêter aidé par un professeur de philosophie. Il découvre une cassette vidéo qu'il visionne. Sauf que la cassette a un pouvoir dangereusement maléfique : celle ou celui qui la regarde meurt au bout de 7 jours. le décompte commence pour Asakawa...

J'ai découvert Ring (le Cercle en français) via le film japonais qui en a été tiré et son remake américain. J'ai beaucoup aimé les 2 films. Je viens de découvrir le roman à la base de tout. Et comme les films j'ai aimé, j'ai même encore plus aimé.

L'auteur se sert parfaitement bien des traditions de fantômes, d'esprits, de démons et d'horreur de la culture japonaise. L'enquête est bien menée. Pas de trous, pas de temps morts (si je peux m'exprimer ainsi). Des personnages bien identifiés, leur face à face avec l'horreur et l'irrationnel ont un réel fond.

L'ensemble est cohérent. J'ai accroché vraiment et donc j'avais hâte de savoir le pourquoi du comment.

Le seul bémol qui au final n'en est pas. Il y a une forme de froideur, une façon un peu clinicienne dans le déroulement de l'histoire. On s'attend peut-être à du spectaculaire (ou du moins suis-je entrée dans le roman avec cette idée reçue).

Pour un moment de frisson...

J'avais lu le roman il y a… une bonne dizaine d'années, quand j'étais en études (piou ! déjà ! on rajeunit pas, hein !), mais je n'en avais pas gardé réellement de souvenirs. Cela faisait un moment que j'avais envie de le relire, donc j'ai saisi l'occasion pour ce mois d'octobre. Et… au terme de ma lecture, je ne savais pas trop si j'avais aimé ou pas. Au final, oui, parce que les aspects qui m'avaient laissé perplexe au début ont du sens. Mais je vais expliquer.

Déjà, le premier point positif : l'enquête. le roman n'est pas vraiment un roman d'horreur, mais plus une enquête dans laquelle le surnaturel se révèle impliqué. Au début, lecteurs et personnages ne savent rien de cette histoire de cassette, et ont encore moins entendu parler de Sadako, la jeune femme à l'origine de la malédiction. Et même en sachant cette histoire, l'enquête se révèle assez prenante, surtout à cause du sentiment d'urgence liée à la limite des 7 jours.

En revanche, le premier point qui m'avait laissée sceptique au début : les protagonistes. On a d'abord Asakawa, le narrateur, qui nous est d'abord sympathique, puis Ryuji, son meilleur ami, auprès de qui il va chercher de l'aide. Sauf que. Ryuji est absolument détestable. Très cynique et égoïste, et surtout, il affirme et se vante d'avoir violé plusieurs femmes par le passé. Et non seulement Asakawa le sait, mais en plus, il l'a couvert ! du coup, c'est assez dérangeant de suivre ces deux personnages comme « héros » de l'histoire. Mais je pense que c'est clairement voulu, d'autant que c'est quelque chose qui semble assez fréquent dans l'horreur japonaise : ici, on éprouve davantage de compassion pour l'antagoniste que pour les protagonistes dès lors que nous en apprenons plus sur son histoire, ce qui nous place dans une position un peu particulière, mais qui est autant dérangeante qu'intéressante. du coup, après lecture, c'est peut-être ce contraste que j'ai préféré dans ce livre.

(Pour le parallèle avec l'adaptation japonaise, c'est dans le lien que ça se passe !)
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Tout commence par une affaire irrésolue : les morts suspectes, par arrêt brutal du coeur, de quatre jeunes le même jour et la même heure mais dans des lieux différents.

Ce mystère intrigue le journaliste Kazuyuki Asakawa, dont la nièce est l'une des victimes. Piqué par la curiosité, il mène l'enquête et remonte la piste jusqu'au chalet du centre de loisirs de Minami Hakone, d'où pourrait provenir ce « virus qui affecte le coeur ».

Dans le livre d'or, carnet de souvenirs mis à la disposition des voyageurs, il tombe sur un message écrit par les derniers locataires : « Jeudi 30 août. Attention ! ceux qui n'ont aucun courage ne doivent pas regarder ça. Sinon, ils le regretteront. Ah, ah, ah! »

Asakawa fait le lien avec le local rempli de cassettes vidéo VHS que louent les visiteurs par temps de pluie. Il fait l'inventaire des films d'horreur et tombe par hasard sur une « cassette vidéo posée là, sans boîte de protection », sans titre. Il la glisse dans le magnétoscope et tout bascule...

La malédiction de Sasako Yamamura, le terrible yurei vengeur, s'abat sur lui au travers du médium de la télévision... et d'une simple cassette vidéo.

° Je vous propose une analyse détaillée du roman - fantômes japonais, parapsychologie, cinéma d'horreur, théâtre nô et kabuki; et j'en passe - à lire sur mon blog.
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J'ai aimé le déroulé de l'histoire, l'enquête qui remonte le temps jusqu'à retrouver les personnages impliqués dans le film et l'explication finale est top. Ce qui m'a gênée, c'est les relations entre les personnes qui sont très différentes que celles qu'on entretient nous en Occident. Je dois avouer que ça me déstabilise à chaque fois.

Bon livre

Comme bon nombre de personnes, j'avais vu le film et je m'attendais à ce que le livre me fera frissonner autant que de la -comparée au texte- libre adaptation cinématographique. Ça n'a pas été le cas.
Le suspense est bien là, puisque le récit est construit comme un thriller dans lequel un journaliste au nom d'Asakawa, avec l'aide d'un ami (prof' de philo), va essayer de chercher les raisons d'une malédiction afin d'empêcher leurs morts imminentes.

Si le film est un concentré d'horreur psychologique, le livre se focalise plutôt sur l'enquête, les réflexions et le cheminement du journaliste dans le but de trouver (à temps !) la personne responsable de la cassette vidéo qui a tout déclenché.
Je n'ai eu aucun mal à suivre, ni à adhérer, à la façon de penser d'Asakawa. Par contre, je n'ai guère ressenti de l'empathie pour l'homme qu'il est (surtout dans les relations avec sa femme), ni pour sa personnalité que je ne suis pas réellement arrivée à cerner. C'est peut-être dû au style d'écriture de l'auteur, distant, clinique, presque froid.
Style qu'on oublie, quand, passé la bonne moitié de l'histoire, les événements s'enchaînent et qu'on commence (enfin) à éprouver la trouille d'Asakawa face à la mort. le suspense est alors à son comble.

Et ce n'est que dans les tout derniers chapitres que le surnaturel, de manière inattendue, refait surface et ouvre les yeux du lecteur sur l'étendue possible de cette malédiction.

Le roman à l'origine de l'histoire Ring, adaptée et réadaptée, qui a eu un énorme succès partout dans le monde et on comprend clairement pourquoi. On frissonne, on tourne les pages sans s'arrêter, on suit le compte à rebours et on attend le dénouement avec impatience, en bref, c'est une excellente lecture pour tous les amateurs du genre !
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