Je n'attendais plus rien de la fin de ce shonen, donc je n'ai aucunement été déçu. Je n'ai même plus envie de râler, car on voit bien avec cette série que passé un cap de notoriété (donc de chiffres de ventes) un auteur n'a plus rien à redire sur sa propre série par rapport aux diktats capitalistiques des responsables éditoriaux (j'ai tellement d'exemples de shonens castrés voire bâclés que cela fait bien longtemps qu'il ne me reste plus que les yeux pour pleurer)…
Donc après plusieurs tomes de boss à tiroirs, on en rajoute encore une couche avec Cath Palug un nouveau boss à tiroir qui sort de nulle part, qui contredit tout ce qui a été fait auparavant, et qui finalement ne sert qu'à gratter des chapitres supplémentaires alors qu'on a déjà gratté des tomes supplémentaires depuis pas mal de temps déjà…
Bon évitons de s'appesantir sur la Dame du Lac, Prêtresse du Chaos, et Arthur, Roi du Chaos, tous les deux manipulés comme les Seven Deadly Sins par Merlin agent du chaos (trouver une âme pure pour exploiter le pouvoir qui fait peur aux démons comme aux déesses dans l'optique de créer le meilleur des mondes : c'était une bonne idée pourtant, dans la plus pure tradition de la saga "Dragon Quest"). Encore que ! On voit bien que ce dernier tome largement consacré à Arthur Pendragon est destiné à essayer de rattraper le coup après avoir complètement foiré le développement du personnage. C'est dingue tous les bons personnages secondaires peu ou pas exploités parce qu'il fallait répondre aux diktats capitalistiques des responsables éditoriaux (ah ça on est loin du bel équilibre d'un épisode de la saga "Dragon Quest", parce que "Dragon Quest" c'est la vie et pas l'argent pour l'argent à destination de ceux qui ne savent pas quoi faire de leur argent !) …
On passe donc directement à l'épilogue où tous les couples convolent en lune de miel tandis que Hawk part au purgatoire retrouver d'un manière ou d'une autre Wild son grand frère bien aimé, et que Gowther part en quête d'une nouvelle quête à accomplir pour donner un sens à sa vie…
Puis on saute 10 ans en avant pour fêter l'annisersaire de Tristan le nouveau prince héritier du Royaume de Liones, et voilà qu'on annonce en grande pompe le nouveau manga de
Nakaba Suzuki qui sera consacré à la nouvelle génération de "Seven Deadly Sins". C'est à grosso modo ce qu'on avait imposé à
Masashi Kishimoto pour le manga "Naruto". Je ne doute pas de la bonne volonté de
Nakaba Suzuki, comme je n'ai jamais douté de la bonne volonté de
Masashi Kishimoto, mais avec leurs amis responsables éditoriaux issus de sombres business school sans coeur et sans âme ils n'ont plus besoin d'ennemis…
Après j'ai envie de laisser une chance à cette suite, car l'opposition entre les « métisses » de la nouvelle génération qui sont pour un monde cosmpolites et les « natifs » de l'ancienne génération qui sont pour l'Amérique aux vrais Américains, euh pardon la France aux vrais Français, euh pardon l'humanité aux vrais humains, peut être très intéressante en ces temps troublée où le Grand Capital et la Bête Immonde danse de nouveau la gigue ensemble…