Durango, tome 13 : Sans pitié

On aurait pu arrêter la série Durango à l'album précédent, nous laissant sur l'image de notre gaucher préféré coulant des jours heureux à Nortonville dont il venait de liquider la vermine qui la gangrenait.

Et je dis bien « arrêter la série » car l'auteur aurait sans doute vite tourné en rond avec un personnage tel Durango restant dans la même ville. Les scénarios ne sont pas légions pour un homme tel que lui.

Ben pas de bol, l'auteur l'a fait sortir de se torpeur, tout en nous signalant qu'il avait continué à s'entrainer au tir, on ne sait jamais.

Pour faire sortir notre tueur blond sexy, il fallait une bonne raison et l'auteur ne s'est pas foulé à nous en pondre une : un bandit voleur de banques n'était pas assez fort, alors, il a ajouté à Louie Holledigger le fait d'être un tueur sadique d'enfant, doublé d'un pédophile.

Les dessins sont toujours superbes, les couleurs chatoyantes dans des tons jaunes ocres, mais le scénario est banal : une simple chasse à l'homme dans le plus pur style western spaghetti, sans rien de plus.

Louie Holledigger n'a rien de neuf dans le paysage, on en a déjà croisé des comme lui, dans les autres albums, des tueurs avec plus de charisme, plus de présence, plus d'épaisseur.

Ici, on a l'impression de se trouver dans un album « de plus », juste pour faire un de plus, l'album transition qui fera repartir Durango sur les routes à la poursuite d'autres salauds.

J'apprécie toujours autant de retrouver mon tueur sexy blond, mais j'aurais aimé une aventure avec plus de profondeur, en apprendre un peu plus sur ce qui a fait de Durango un tueur impitoyable envers les salauds et pas rien que les quelques cases aperçues dans cet opus.

Alors oui, on ne s'embête pas dans cet album même si le scénario n'est guère épais, on croise des salauds de toute première classe, mais sans épaisseur véritable, on prend plaisir à revoir Durango ressortir sa pétoire pour faire des cartons sur des enfoirés de leurs mères, mais, selon moi, on aurait pu aussi très bien s'arrêter à "L'Héritière".

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Notre cavalier solitaire a semble-t-il trouver un « havre de paix » mais le destin...
Une bande d'hors la loi avec à leur tête un psychopathe sanguinaire va ramener à la réalité notre pistolero. Il y a d'ailleurs quelque chose de changer chez lui il était le défenseur de la veuve et de l'orphelin le voilà devenu « Mr Justice », comme une envie de débarrasser le monde de tous les criminels de la terre. Un scénario qui n'a rien de très original (une chasse à l'homme) mais qui grace au talent de Swolfs ne m'a pas laissé indifférent.

Durango coule des jours
heureux a Nortonville en
compagnie de Célia qui attend leur premier enfant.
c'est alors que Louis hoeldinger attaque une ferme tout près de la, massacre les habitants et
viole la petite fille.le shérif
est c'est hommes semble avoir bien du mal a mettre
la main sur lui,alors que plus il approche de nortonville plus il laisse de
cadavres derrière lui.
alors pour l,arrêté Durango va reprendre les armes.
une histoire plus sombre,et violente que les autres.enfin de mon point de vue.alors que jusqu'la
Durango avait affaire à des
tuers classiques.j,aller dire
normal,mais un tuer peut
il être normal.la il a affaire
a un tueur d,enfants.
même si il a eu une enfance malheureuse,est que sa explique tout.
d,ailleurs alors que tout le
monde le recherche il va
se cacher chez sa mère.
une femme acariâtre,qui lui reproche de faire que
des bêtises comme son ivrogne de père.
histoire riche en rebondissements,nettement inspiré par la vogue du
Western spaghetti.

Alors que Durango profitait tranquillement du corps de Célia Norton et des paysages enneigés de Nortonville en hiver en fin du tome précédent, il a fallu qu'une brute sanguinaire passe par Nortonville pour faire remonter les instincts de chasseur de Durango.

Et dans ce tome, tous les ingrédients qui font de la série Durango un succès sont présents : un Durango à nouveau solitaire, seul contre tous et muni de son flingue et de ses répliques qui font mouche.

Niveau décors, Swolfs passe des paysages enneigés du tome précédent à la chaleur et à la poussière des vraies ambiances western. A la colorisation, c'est Sophie Swolfs qu'on retrouve cette fois-ci et elle se débrouille très bien pour donner cette ambiance poussiéreuse qui entoure les cow-boys et pour faire ressortir les couleurs rougeâtres de Bryce Canyon.

En fait il y a pas mal de choses qui pouvaient faire de ce tome le dernier de la série. Premièrement le fait qu'on a l'impression que ce tome fait ressortir d'anciens démons chez Durango et qu'il parvient finalement à les vaincre. On a même l'impression qu'à l'aide d'un flash-back Swolfs essaye de nous dévoiler un peu du passé de Durango et des raisons qui le poussent à être le Durango que l'on connaît.

Ensuite, il y a le fait que les tomes suivants ne seront plus dessinés par Swolfs, mais par Girod. Et finalement, il y a ce petit clin d'oeil à la série culte dans le genre western en page 17, avec Blueberry et Mac Clure qui traversent le village.

La bande de Louie Holledigger attaque une banque à Nortonville. Ce tueur fou et sadique s'en prend aussi à des femmes et de jeunes enfants. Mais Nortonville c'est aussi l'endroit où Durango s'était installé auprès de Célia Norton. Alors la chasse commence... Quelques soient les obstacles, Durango va mettre fin à la trace sanglante qui accompagne le crazy Louie.
Un épisode un peu inférieur aux précédents, basé sur un tueur sanguinaire amateur de chair fraîche. Swolfs part dans l'excès, les fêlures du pistolero Durango n'ont plus lieu d'être face à un tel monstre. le dessin est toujours aussi enthousiasmant, mais l'intrigue est plus limitée.