AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,2

sur 104 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je remercie Babélio et les Editions Viviane Hamy pour m'avoir envoyé l'Archange du chaos.Il est toujours intéressant de découvrir des auteurs.
Malheureusement, je n'ai pas été transporté par ce roman policier.
Dès le départ, j'ai eu un peu de mal avec les différents personnages(noms,prénoms,grades), je me suis donc fais une fiche.
Ensuite, l'intrigue tarde à décoller, nous suivons les personnages dans leurs vies privées et il ne se passe pas grand chose côté enquête, et puis après 150 pages cela commence à être intéressant.Mais, la fin est un peu précipitée à mon goût.
Dommage.
J'essayerai un autre roman de cet auteur.
Commenter  J’apprécie          90
Dans un chantier au fond d'une cave, une femme est retrouvée sauvagement assassinée, son meurtrier ayant pris soin d'effacer toutes ses traces. le commandant Carat, chargé de l'enquête, se voit secondé d'une béotienne, protégée de la divisionnaire. Grâce à la pugnacité du groupe Carat, les contours du malade se font jour peu à peu, dessinant le portrait d'un mystique, justicier de Dieu. Un archange semble semer le chaos sur Paris et sa banlieue.

« L'Archange du chaos » est un thriller écrit par Dominique Sylvain. « Née à Thionville en 1957, [elle] a reçu de nombreux prix, dont celui des Lectrices de Elle pour Passage du désir ». L'intrigue est rythmée, découpée en chapitres brefs pour la plupart, titrés. L'écriture se veut mordante, incisive. L'auteur n'épargne ni ses personnages ni le lecteur dans le déroulé morbide des meurtres et des hypothèses de recherche qui permettent à l'enquête de progresser.
L'ensemble est captivant, mais très vite mon intérêt s'est vu freiné par la complexité, parfois outrancière, de l'enquête, et les chausse-trapes que l'auteur se plaît à disséminer çà et là. Si la vérité éclate à la fin comme un fanal qui vient mettre en lumière les multiples zones d'ombre, les détails pléthoriques qui y conduisent disparaissent aussitôt de la mémoire dès le livre refermé.
Les personnages au caractère bien trempé et décalé restent attachants et, moyennant d'accepter les méandres abscons de l'intrigue, cette dernière mérite un détour.
Commenter  J’apprécie          70
J'avais beaucoup entendu parler - en bien - des polars de Dominique Sylvain, ne restait qu'à y goûter par moi-même. C'est chose faite avec cet "Archange du chaos" qui, d'après ce que je comprends pourrait être le début d'une nouvelle série pour l'auteur qui laisse la porte ouverte à de nouvelles aventures pour ses héros, en tout cas ce qu'il en reste. Franchement, dans ce genre, qui n'est pas mon favori, j'ai beaucoup aimé. Intrigue complexe, personnages bien cabossés mais attachants et en passant, une petite plongée dans l'histoire des châtiments à travers les âges. Efficace.

Au 36, quai des Orfèvres,dans le groupe Carat règnent le doute et la morosité. Une nouvelle patronne soupçonnée d'être plus accro à la com' qu'à ses hommes, la mise à pied brutale de l'un des plus anciens membres de l'équipe, une nouvelle recrue qui suscite la méfiance... Pas facile de motiver les troupes. Pourtant, il faut s'y mettre, et vite. Un tueur en série sème les cadavres et les mises en scène macabres dans les endroits les plus improbables, comme s'il jouait avec les policiers. La jeune Franka Kehlmann va devoir apprendre bien vite et trouver ses marques au sein du groupe, plus particulièrement avec le Commandant Carat, sous l'étroite surveillance de la divisionnaire et la pression médiatique. Ses talents d'analyse, son goût pour la science et L Histoire vont lui être grandement utiles lorsque les indices laissés sur les scènes de crime donneront à penser que le tueur se prend pour une espèce de justicier divin. de fausses pistes en rebondissements, le groupe ne sortira pas indemne de cette plongée dans la folie, dont ses membres de sont pas exempts.

Le duo naissant Kehlmann / Carat fonctionne à merveille au fur et à mesure qu'apparaissent les failles de chacun et que l'on devine les blessures et les doutes qui ont forgé leurs caractères. le passé de Franka, sa relation avec son jeune frère qu'elle protège, celle plus difficile avec son père, grand historien et mari violent qu'elle tente de garder à l'écart donnent à son personnage une sacrée envergure. Au fil de l'enquête, tandis que chacun gagne petit à petit la confiance de l'autre, on voit se former l'embryon d'une nouvelle équipe et l'on se demande qui, de la petite nana ou du grand costaud, va protéger l'autre.

L'enquête elle-même est intéressante, on apprend pas mal de choses sur l'histoire des châtiments infligés aux hommes par d'autres hommes. C'est touffu, au point qu'on se perd un peu au début, le temps d'installer tous les personnages et tous les décors. Et puis c'est noir, très noir. Pas de bons sentiments, pas de pitié. Les innocents ne sont pas sauvés in-extremis. Bienvenue dans la dure réalité des cerveaux malades.

Phrases courtes, rythme rapide, l'auteur trace son chemin avec maîtrise, sans s'apitoyer sur le sort de ses personnages mais sans oublier pour autant de les doter de tous les attributs psychologiques pour que ça prenne. Et pas seulement pour les deux héros. Ceux qui les entourent ont tous de l'épaisseur et sont loin de jouer les utilités.

Résultat : je suis bien contente d'avoir répondu à cette opération Babelio / Viviane Hamy que je remercie chaleureusement. S'il y a une suite, je retrouverai avec plaisir le commandant Carat et le lieutenant Kehlmann !
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
Commenter  J’apprécie          70
Dans un monde en proie au doute, quelqu'un oserait-il faire justice tout seul ?

Si il y a une chose que ce roman m'a apprise, c'est bien que la frontière entre le polar et le thriller ne relève pas de l'imaginaire collectif, mais est belle et bien une réalité. Dominique Sylvain est une auteure reconnue dans le milieu du polar français (il faudrait d'ailleurs que j'aille faire un tour de ce côté), alors la découvrir sous une facette que j'apprécie tant (le thriller) était pour moi une petite joie à elle toute seule.

J'ai découvert (merci la Masse critique Babelio et les éditions Viviane Hamy), et je suis restée sur ma faim ...

Toutes les ficelle du thriller y sont, mais toutes les ficelles les plus classiques ... donnant ainsi une impression de déjà vu déjà connu. Que soit on commence avec une situation atroce (logique du sang des boyaux du thriller et du cerveau) et une enquête qui se veut pleine de surprises (oui mais voilà), on tente de nous embrouiller, de nous mener en bateau et ensuite on accélère tout, tout d'un coup, comme ça ! Comme ci une hésitation de style avait poussé l'auteure vraiment donner un autre rythme pour (main)tenir un rythme effréné du genre thriller. Et ça ... c'est dommage parce que au final, ça devient gros ... très gros ... et trop pour moi. Et c'est dommage parce que l'idée est très bonne et était pleine de promesses, mais cette bonne idée méritait un autre traitement.

Bref pour moi c'est une tentative pleine d'hésitations venant d'une auteure réputée dans un style qui à ce qu'il parait lui correspond si bien. Un roman qui se lit et qui devrait plaire aux fans, mais aussi aux amateurs de thrillers occasionnels.

Ca valait la peine de jouer la curieuse après .... et bien voilà :)
Lien : http://desmotssurdespages.ov..
Commenter  J’apprécie          51
Merci aux Editions Viviane Hamy et Babelio pour la découverte de ce titre et de cet auteur!
Nous sommes à Paris. Une femme assassinée est découverte dans une cave, sur un chantier. Assassinée certes mais elle a été torturée au préalable et son corps fait l'objet d'une mise en scène spéciale. Et ce n'est pas un cas unique. Il y en a d'autres...
L'équipe du commandant Carat se lance dans la traque de l'assassin. Amputée d'un de ses membres juste avant sa promotion, Mansour, forcé d'entrer en cure de désintox. Mais enrichie d'une petite nouvelle, Franka, avide de faire ses preuves.
L'enquête n'est pas simple, peu ou trop de pistes, peu ou trop d'indices.
Et un climat au sein des policiers, loin d'être serein, entre les manigances de Mansour qui n'accepte pas très bien sa mise à l'écart forcée, les doutes sur la motivation de s'intégrer de Franka, trop copine avec Madame la divisionnaire aux dents longues, et les truculences de Bagneux, avocat spécialisé dans les affaires foireuses de ses clients de bas de panier.
De piste prometteuse en faux espoir, il n'y a qu'une assurance: le tueur est en proie à un délire mystique et religieux, jouant les juge et bourreau pour exécuter un obscur châtiment, et il faut que cela cesse.
Je dois bien avouer que si l'intrigue de base, une fois que l'on connaît le meurtrier et son mobile, possède un potentiel intéressant, elle n'a pas été exploitée afin de susciter le suspens et l'addiction. Je n'ai pas été happée par l'histoire, je n'ai ressenti aucune empathie pour les personnages.
Le commandant Carat n'est pas sympathique, il est à peine poli.
Christine Santini, la divisionnaire, arbore le cliché de la femme obligée de jouer les dures et les arrivistes pour être promue.
Franka est subjuguée par son patron mais doit aussi gérer un frère, Joey, borderline tant on ne sait s'il est fou ou génial; son rejet d'un père, universitaire spécialiste des tortures, au talent et savoir certains mais abusif et calculateur; et marche sur des oeufs à cause de son amitié avec Santini et de l'intérêt sexuel que lui porte le juge Seimourt.
Et Mansour, le flic alcoolo, qui oublie toute éthique pour semer la zizanie chez ses anciens collègues, jusqu'à s'écarter résolument de la Loi, pour nourrir son besoin de vengeance.
Par contre, les passages traitant de l'Ordalie, des références religieuses et des pratiques moyenâgeuses, sont passionnants.
Le rythme est certes vif, avec des phrases courtes d'action, mais j'ai eu du mal à situer chacun des protagonistes, je n'ai pas trouvé les éléments qui m'auraient permis de me faire ma propre idée de l'assassin, pas assez d'indices probants pour alimenter une théorie qui se tienne. Alors forcément, j'ai été surprise par l'identité du coupable, dubitative sur son mobile car tout est déballé en quelques pages. Tout s'accélère dans le dernier tiers du livre et là, l'auteur nous livre la solution, mais sans nous y avoir conduit par des petits galets semés par ci par là.
D'où ma grande frustration à la lecture, qui est restée tout de même agréable.
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
Commenter  J’apprécie          50
Une jeune femme égorgée, la langue coupée est retrouvée sur le chantier d'un immeuble parisien. L'enquête est confiée à l'équipe du commandant Carat. La scène de crime est vierge de tout indice, pas de témoin, si ce n'est un appel anonyme qui a signalé la présence du corps, pas de trace ADN. Les enquêteurs comprennent vite que l'assassin n'en n'est pas à son coup d'essai, et qu'il risque de recommencer à tout moment.


C'est une équipe déstabilisée qui commence l'enquête. le commandant a perdu son bras droit qu'il a lui-même fait suspendre pour qu'il soigne son addiction à l 'alcool. A la place, il récupère une jeune recrue, transfuge de la brigade financière, sans expérience du terrain, que la divisionnaire a amenée avec elle dans ses bagages. L'assassin semble être investi d'une mission divine, il se veut le bras d'un dieu vengeur, Auprès de la victime les enquêteurs retrouvent un passage de la Bible. Les mains de la victime on été jointes, comme en prière et la disposition du corps fait penser à celle d'un gisant. Mais l'équipe dispose de peu d'éléments. Très vite une autre victime est retrouvée ainsi qu'un autre texte. Je n'en dirai pas plus sur l'histoire pour ne pas gâcher votre lecture.


Si l'intrigue de ce roman ne m'a pas pleinement convaincu (trop de rebondissements tirés par les cheveux), j'ai été en revanche séduit par la complexité des personnages et de leurs rapports entre eux. L'enquête est menée par une équipe dans laquelle tous les membres ont leurs fêlures, leur talon d'Achille, leur part d'ombre qui se dévoilent au fur et à mesure de l'enquête et qui la pimentent. le style de l'auteur m'a lui aussi conquis, donnant du rythme au texte par des phrases courtes et des dialogues ciselés. Malgré le bémol de l'intrigue, ce roman a été un agréable moment de lecture. Un roman qui se lit d'une traite et je lirai d'autres oeuvres de Dominique Sylvain.

"- On a beaucoup perdu en abandonnant le polythéisme. les dieux de la Nature faisaient de très bons juges. Et puis prier un dieu pour chaque occasion de la vie quotidienne, chaque humble préoccupation - une bonne moisson, la naissance d'un héritier, la santé pour sa tribu - , était plus intelligent et plus utile que l'adulation d'un seul démiurge héritier de la Vérité. Car qui croit la détenir apprécie de l'imposer.
- le monothéisme ou l'invention de l'intolérance."

"- L'époque s'emballe, patron. Les religieux de tous bords aussi. Les plus extrémistes refusent la contraception et font des mômes avec enthousiasme. En gros, idiots et intolérants se reproduisent plus vite que la moyenne. C'est pas une bonne nouvelle pour le reste de l'humanité."
Lien : http://leslecturesduhibou.bl..
Commenter  J’apprécie          40
Je me suis vite laissé entraîner dans cette histoire de tueur en série. C'est percutant, addictif même si parfois il est difficile de suivre les changements de direction que prends l'auteur avec son intrigue. Plusieurs histoires dans une.
Une équipe de police menée par le commandant Carat ( et là je regrette la référence physique à un acteur bien connu, car j'aime me faire ma propre vision des personnages), dont la composition ne semble pas en faire un groupe soudé; une jeune lieutenant qui vient de la financière, et 2 collègues qui semblent dans l'expectative envers leur commandant, suite à la perte d'un de leur coéquipier.
Se mêle enquête, histoire de famille tordue voire tendue, rivalité policière, vengeance.
On suit, en alerte, et tout s'imbrique finalement plutôt bien, jusqu'à ce dernier quart de lecture qui mène à une fin rocambolesque.Un final à cent à l'heure qui " dégomme toutes les quilles du jeu" et me fait dire : Tsssss, quel dommage!
C'est le premier livre de Dominique Sylvain que je lis et j'ai aimé tout de même ma lecture. Il y avait du très bon dans ce récit. Une auteure à suivre donc.
Commenter  J’apprécie          30
Le commandant Carat et Franka Kehlmann font ici leur apparition dans la galerie des personnages créés par Dominique Sylvain. Une entrée tonitruante !
Rythmée par des flashes d'actualité qui confortent l'idée d'une proximité de l'apocalypse, l'intrigue nous emmène au coeur du Mal, là où l'humain s'investit du pouvoir de juger et punir ceux qui ont failli.
Profondément enracinée dans le présent, l'histoire nous fait frémir et nous tient complètement captifs de ses rebondissements jusqu'aux dernières séquences. Diabolique !
Commenter  J’apprécie          30
Un grand merci aux éditions Viviane Hamy et à Babelio pour cette lecture faite dans le cadre de la Masse Critique du 22 janvier 2015. :D

J'ai immédiatement été capturée par le résumé très accrocheur du roman, et personnellement, j'avais très envie d'un roman policier posant la question des femmes en tant que victimes (oui, Millénium est passé par là). Et puis, on ne va pas le cacher, les crimes découlant des messages religieux peuvent donner lieu à des romans très noirs.

Je n'ai pas malheureusement pas été enthousiasmée par ce roman, qui souffre d'un rythme et d'un intérêt assez inégaux. Je retiendrai également une conclusion assez mal menée et décevante.
Pourtant, les personnages ne manquent pas d'intérêt, et l'idée d'origine avait de quoi accrocher. Il est également assez étonnant d'être plus frustré par les querelles intérieures de la police que par la recherche du meurtrier...

En somme, j'ai passé un agréable moment de lecture, mais ce n'était pas non plus la lecture marquante que j'espérais.
Commenter  J’apprécie          30
L'idée du type de meurtres perpétrés aurait pu être une trame exceptionnelle ... mais non ... la fin est d'une banalité presque affligeante. Et cette déception là est difficile à avaler.

Pas désagréable à lire mais pas passionnant.
Il est temps que je change de style pour reprendre un peu d'air.
Trois déceptions d'affilée ... ou serais-je moi qui devient particulièrement difficile :)
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (204) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2873 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}