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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce récit de la survie d'un musicien à Varsovie pendant la Seconde Guerre Mondiale est sobre mais remarquable. En ce sens qu'il livre un témoignage réfléchi et sans ressentiment qui laisse le lecteur frappé de stupeur par ce que l'humain est capable de faire et par ce qu'il est capable d'endurer. Même si ce n'est pas sa première lecture du genre.
Ce qui fait dire à l'auteur vers la fin de sa vie "Je n'arrive tout simplement pas à les comprendre, les Allemands ... Ils avaient un sens de la musique tellement extraordinaire."
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Wladyslaw Szpilman est un jeune pianiste de talent lorsque les Nazis prennent Varsovie, créent et emmurent le ghetto puis le vident de ses occupants. Seul rescapé de sa famille, il vivra durant toutes les années de guerre dans la clandestinité, se cachant dans les décombres de la ville. Aidé par d'autres habitants et par un militaire allemand, il ne devra la vie sauve que grâce à son talent de pianiste.
Rédigé durant ses années d'isolement, le récit de Szpilman n'a pu être édité qu'en 1998, l'auteur estimant que son journal était avant un exutoire personnel plutôt qu'un récit à l'attention du public.
L'écriture est donc intime et relate les fait tels qu'ils ont été vécus par l'auteur, mais avec, semble-t-il, un certain détachement. Il n'y a pas de place pour l'apitoiement, pour les larmes et la révolte. Il n'y a pas non plus de mouvement de haine contre l'opprimeur, une colère devant les crimes commis ou devant l'injustice. Avec recul ; Wladyslaw Szpilman raconte son histoire, comme s'il en avait été seulement l'observateur, qu'elle s'était déroulée en dehors de lui. Les faits, souvent violents, parlent d'eux-mêmes.
Une lecture intéressante, en conclusion, qui permet d'appréhender avec un autre regard l'histoire des Juifs polonais de Varsovie.
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Wladyslaw Szpilman, mon père, n'était pas un écrivain, nous met en garde son fils Andrzej Szpilman mais, c'est ce qui rend cette histoire encore plus incroyable tant par le récit de la barbarie des Nazis et de leurs alliés que par le destin de ce pianiste qui a survécu à leur carnage.
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Lecture à 4 yeux avec mon ado de 14 ans. Pour ma part, j'ai trouvé que les deux premiers tiers du livre sont un peu difficiles à lire car l'auteur s'attache à décrire la vie des gens, la rue, et ayant déjà beaucoup lu sur ce sujet, toutes ces descriptions m'ont semblé bien longues. Pour un lecteur novice sur ce thème-là, cela relève plus du reportage que du roman. Ma fille a eu du mal à adhérer. Puis au fil des pages, du fait de la chute vertigineuse du nombre de personnes présentes dans le Ghetto, l'auteur se concentre sur sa propre destinée et évoque sa planque au milieu des allemands. le livre devient effrayant de vérité, le récit est incroyable : dans son grand malheur, cet homme a eu une chance inouïe, il se retrouve pris au piège, sans échappatoire, et pourtant, face aux allemands et aux délateurs, il arrive toujours à s'en sortir.
Le fait d'avoir été musicien l'a aidé par deux fois, comme quoi, la vie tient à peu de choses.
Je retiendrai surtout la dernière partie de ce livre à lire, c'est un bon choix pour des adolescents puisqu'il finit bien, cela rend les horreurs un peu moins horribles, il faudrait à présent que je me penche sur le film.
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Certains livres nous arrêtent par rapport à la critique négative... Comment peut-on juger l'écriture d'une telle histoire? de quel droit quelqu'un, confortablement assis dans son canapé, au chaud, un café à portée de main peut-il porter un regard sévère sur cette autobiographie?
Cette histoire est poignante, comme toutes celles qui se rapportent à cette période de l'Histoire. On discerne beaucoup plus la souffrance de Szpilman que dans le film, qui m'avait déjà beaucoup touchée. le froid, la faim, la solitude nous frappent de plein fouet. Malgré tout, une certaine distance de la part du narrateur m'a quelque peu dérangée. Je me demandais si c'était moi qui percevait mal la chose, puis la postface m'a confortée dans mon idée, tout en l'expliquant: Wolf Bierman souligne cette distance en faisant remarquer que l'écriture est immédiate après les évènements, contrairement à beaucoup d'autres autobiographies, et que Szpielman ne pouvait certainement pas faire autrement que d'essayer de s'en détacher.
J'ai bien aimé l'insertion du journal du capitaine allemand, qui montre aussi que tous les Allemands ne vivaient pas cette époque de la même manière...
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L'histoire se déroule en Pologne, à Varsovie, en 1939, durant l'occupation nazi en Pologne. Nous suivons dans ce livre, l'aventure de Szpilman, un juif passionné par le piano. Ses aventures sont passionnantes et nous montrent clairement l'horreur de la Seconde Guerre Mondiale. Cependant, le livre contient beaucoup de détails, ce qui est très déplaisant; lorsque nous sommes plongés dans le livre, que l'adrénaline monte doucement et subtilement, ce sentiment d'excitation retombe instantanément suite au détail de trop. Ce qui peut rendre certains passages du livre, légèrement ennuyeux.
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En tant que témoignage, respectable... Mais sinon, fort peu de choses. De forts instants, comme des flashs, mais reste très malheureusement superficiel.
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Ce témoignage dresse un tableau du quotidien dans un Varsovie pendant la WW2, et j'ai trouvé cela intéressant car ça change des camps de concentration. le stress omniprésent est bien ressenti dans la plume et j'admire l'instinct de survie de l'auteur et surtout l'absence de ressentiment.
On sent qu'il n'est pas « écrivain » car l'écriture est un peu lourde mais elle est remplie d'authenticité.
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*** adopté par Agnesca ***
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