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EAN : 9782918719922
Editions du Riez (02/06/2015)
3.8/5   5 notes
Résumé :
Solo Aggrigente est persuadé d’écrire des polars tout ce qu’il y a de classique, alors qu’obsédé par la tétralogie d’Alien il écrit en réalité des romans de SF. Il est marié avec Asako, artiste plasticienne de renommée internationale qui lui annonce qu’elle part en tournée mondiale à l’instar d’une rock star, lui laissant leur fils de 18 mois sur les bras. Ses ennuis commencent le jour où le chanteur des Kyoto Motel se fait décapiter, événement qu’il avait prédit da... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
J'ai la nausée, l'impression d'être poisseuse de
crasse et une vieille migraine de lendemain de fête pulse derrière mon œil gauche, en plus mon nez coule d'avoir sangloté misérablement, c'est normal, je viens de terminer ma lecture d'Ulan Bator...

Asako est artiste et part vendre ses oeuvres à travers le monde, accompagnée de son agent. Elle laisse Solo, son amoureux, avec leur fils de 18 mois Tom, espérant que ça obligera son homme à s'éloigner quelques temps de la bouteille. Écrivain en panne d'inspiration, l'alcool est son échappatoire, son excuse, prétexte idéal : je n'arrive pas à écrire, je bois, je bois alors je n'arrive pas à écrire.
On le sent de suite un peu perdu sans sa femme, aux prises avec la réalité couches-biberons, mais il s'en sort et dans tout le roman j'ai ressenti la tendresse immense que ce papa éprouve pour son petit garçon.
Mais il déconne sévère, ça il n'y a pas de doute .Les intentions d'Asako laissent perplexe, Solo est loin d'être capable de s'occuper de leur fils, surtout quand il se met à voir ramper des aliens un peu partout... La journée de Solo bascule dans le cauchemar quand il apprend qu'on s'est inspiré d'un de ses romans pour assassiner un chanteur célèbre. Poursuivi par des tueurs d'une autre galaxie, ou d'une autre dimension, ou par...et bien on ne sait pas trop, mais il est poursuivi, et part sur les routes avec Tom sous le bras, et des litres d'alcool dans les veines.
Il doit rejoindre Asako. Il ne se souvient plus trop des dernières semaines tant il était imbibé, mais il doit la rejoindre. Et écrire aussi. Il se raccroche à ces deux éléments de sa réalité qui semble s'échiner à partir en cacahuète : sa femme qu'il parvient à joindre au téléphone de temps en temps, et les feuillets de son roman, qu'il réécrit sans cesse, son manuscrit souffrant forcément de ses multiples mésaventures.

Un roman noir ? Un témoignage halluciné ? Un roman fantastique ? de la SF ? Indéfinissable OVNI peuplé d'aliens et de Mongols très remontés, Ulan Bator m'a entraîné dans un road movie mortel. Les odeurs de whisky et de vodka imprégnaient parfois tellement les pages que je vous jure que je les sentais . D'où ma migraine planquée derrière mon oeil gauche.
Bon sang, on a le droit de publier des bombes pareilles ? Je vais lire quoi maintenant ? Après le Club des Punks contre l'apocalypse zombies de Karim Berrouka et Déchirés de Peter Stenson, c'est comme un crescendo dont le point culminant serait Ulan Bator. Je n'avais pas senti mon cerveau aussi disjoncté depuis Arcane 17 d'André Breton...Attention, je ne compare pas, parce que Ulan Bator est unique en son genre et pour moi c'est un vrai coup de cœur...Quel roman...Vous n'en ressortirez pas indemne...

P.S. Je verrais bien une adaptation en BD d'Ulan Bator...
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Bienvenue à bord du roman Ulan Bator, paré au décollage, un petit spleen beaudelairien, un grand verre de vodka russe et la lecture de cette histoire vous fera l'effet d'un rail de coke sur un non initié… Ça déglingue, ça en jette et ça vous mord au plus profond de vous – même ! Hallucinant, percutant et violent ! Les mots manquent pour décrire l'effet dépendant et d'overdose que procure cet ovni littéraire. Un roman à ne pas rater, un roman à tenir entre vos mains, un roman qui vous fera perdre pied, vous embarquant dans un voyage hallucinogène et métaphorique, un roman à lire tout simplement !

Solo Aggrigente est un écrivain au succès passé, aujourd'hui il écrit toujours mais n'arrive plus à terminer ses romans SF. Alcoolique notoire, il est marié à une artiste richissime et dont le talent est internationalement reconnue, il vit donc au crochet de sa femme Asako. Lorsque celle – ci décide de partir en tournée mondiale pour montrer et vendre son travail, elle lui laisse Tom, leur petit garçon de 18 mois. Alors qu'il tente d'apprivoiser la bête, il apprend que le chanteur d'un groupe allemand reconnu, les Kyoto Motol, a été assassiné selon une méthode inspirée d'un de ses romans. C'est alors que débarque deux flics, en réalité des mongols blattoptères, Solo s'enfuit avec son fils sous le bras, son quota d'alcool pour avoir les idées claires et s'embarque dans un road trip renversant ; traversant le pays jusqu'aux pays de l'Est où les chamans côtoient les extraterrestres et les pluies de météorites, la décadence de la société soviétique. Un seul objectif : Ulan Bator.

C'est surréaliste limite hystérique mais on est vite happé, on suit Solo et son fils au travers des autoroutes franchouillardes, de la pampa alpine jusqu'aux pays de l'Est pauvres et aux moeurs violentes. le roman offre un reflet d'une société minée par les hommes et une forte dérive psychotique du personnage. de la France métropolitaine à la Mongolie en passant par la Russie, Solo ne s'épargne rien, une quête de soi en déperdition totale due à son addiction à l'alcool et à son obsession pour Alien. Il se retrouve ainsi dans des situations glauques, horribles, violentes voire même décadentes.

Sa relation avec son fils, qu'il aime de tout son coeur, promet quelques moments de tendresse enfantine pure et innocente mais est aussi source d'humour et de situations loufoques, entre les babillements expressifs, les câlins rassurants mais aussi les couches puantes et les petits pots aux recettes méditées. Ce petit garçon, plutôt vif et curieux, est le seul repaire d'une réalité qui semble s'effilocher pour Solo, limite schizophrène, entre les cafards géants, la chamane vaudou, le saccage du Disney world par une pluie de météorite ou la nourriture humaine d'un ours, le héros ne sait plus où donner de la tête et seul l'alcool sous toutes ses formes, des plus dépravées au plus luxueuses, semble raccrocher son esprit à un pseudo était de clairvoyance. Farfelu, oui, peut-être parfois trop barré, difficile de toujours suivre les délires du héros, entre folie et réalité, quelle est la vérité ? Même la fin laisse planer le doute, Solo Aggrigente n'en a pas fini avec ses démons et franchement le lecteur ne sort pas indemne de cette folie brute.

L'auteur use de références nombreuses tant culturelles que politiques et a style résolument personnel et reconnaissable, pas de chichi, ni de poésie ni de virtuosité si ce n'est dans la crudité des mots et le langage familier du héros, l'auteur ne fait pas dans la dentelle mais plutôt dans l'acier, c'est brut, froid et d'un réalisme à faire peur car tel un bâton de dynamite ça vous pète entre les mains. La préface de Ludovic Lavaissière (co-auteur du terrible et « géniallissime » « Moi & ce diable de blues ») est aussi « mitraillante » (pour reprendre ses termes) que le reste du roman. Enfin, soulignons le travail d'illustration de Philippe Jozelon, car la couverture est plus que superbe, attractive et parfait reflet du contenu du roman.

En bref, un roman qui détonne, qui a ce petit ingrédient original et indépendant qui fait tout son charme. Franchement, bravo à l'auteur et aux éditions du Riez pour ce roman résolument d'un ton décalé ! Une pépite, que dis – je ? Une claque !

Ce roman est une lecture commune avec Louve du blog Les victimes de Louve où vous trouverez également son avis.
Lien : https://songesdunewalkyrie.w..
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Il y a quelques temps, plus d'un an déjà, Richard Tabbi prenait contact avec moi via facebook. Il me proposait son roman à lire et à chroniquer.
L'affaire fut ainsi faite, je recevait quelques semaine après le livre de Richard. Je demandais autour de moi qui voulait bien le lire et me donner leur avis. Deux lecteurs se proposèrent. de mon coté, j'oubliais ce titre, trop à mes propres lectures et mes autres occupations !
Puis l'auteur est revenu vers moi, je ne savais même plus qui étaient les lecteurs d'Ulan Bator. Alors je suis allée faire un petit tour d'horizon. Et là mes deux lascars m'avouaient soit n'avoir pas du tout accroché à l'histoire, soit avoir abandonné le livre. Ce livre est vraiment très atypique, pas franchement un polar comme je les aime. L'auteur mélange trop de genre, je m'y suis perdue.
Voilà quelles sont été les réponses. J'étais bien avancé. Aussi je me décidais enfin à trouver une place dans mon planning de lecture déjà surchargé pour lire ce titre. Mais avant il fallait que je le commande chez mon libraire.
Et voilà comment j'ai fini par lire Ulan Bator.
Et bien mes aïeux, ça réveille.
Punaise, en effet ce truc est un OVNI ou plutôt un OLNI, vous savez un Objet Littéraire Non Identifié.
Hallucinant, percutant et violent ! déstabilisant et survolté
C'est déjanté mais drôle, déstabilisant et jubilatoire à fois
Imagine un type plutôt doué pour écrire de polars noirs qui a connu son heure de gloire et qui fait mourir son héros. Un mec qui épouse la femme dont il est follement amoureux suite à leur rencontre sur un plateau télé. Un mec qui veut écrire son chef d'oeuvre, mais qui visiblement rame sec pour le mettre en forme. Un mec qui cherche la vie parfaite, chez lui en bord de mer avec sa petite famille. Et comme son roman SF ne voit pas le jour, l'ancien alcoolique mondain devient un alcoolique tout court. Aussi le jour où sa femme lui annonce qu'elle part en tournée mondiale, la vie de notre bonhomme part à la dérive. Surtout qu'il se retrouve à devoir gérer seul leur fils de 18 mois.
En plus les extraterrestres qui lui font défaut dans son roman viennent s'inviter dans sa vie quotidienne.
Bref, tout dérape et ça part dans tout les sens. On va vivre un road tripe démentiel.
Couses poursuite, situations rocambolesques et paysages étourdissants.
Tout est en place pour nous faire vivre une expérience hors du commun.
Ah oui, et que dire de l'illustration de couverture de Philippe JOZELON !!!
Lien : https://collectifpolar.com/
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Que dire après la lecture d'un tel ouvrage, surtout quand il ne répond pas du tout à nos attentes. Certes à la lecture de certains blogueurs ou blogueuses on s'attendait à un ton décalé . Mais pas poussé à ce point. On s'attendait plus à un humour à la Audiard ou à la Frédéric Dard, mais là on est plus proche de la loufoquerie que du décalé, même si certaines phrases parviennent tout de même à nous faire esquisser un petit sourire. Mais ces phrases sont malheureusement trop nombreuses, noyées dans la masse d'un galimatias indéchiffrable.

En début de roman l'on s'attend, comme l'indique le titre, a être rapidement projeté en Mongolie, mais pas de chance l'auteur nous entraîne pendant les deux tiers du roman de la Normandie à la Provence dans les pas d'un auteur de Thriller/SF poursuivi par des tueurs Mongols d'un genre quelque peu particulier.

Solo un auteur de polars selon lui et au succès passé, n'arrive plus à terminer ses romans de SF et vit au crocher de son épouse, une artiste mondialement connue, se voit confier, lors du départ de cette dernière pour une tournée promotionnelle, la garde de leurs fils de dix-huit mois. Jusqu'à là rien de bien exceptionnel si ce n'est que dés le début le papa est dépassé par cette tâche.

Mais lorsque débarquent deux flics, en réalité des Mongols d'un type un peu particulier pour sa vision à lui, tout dérape. Son fils sous le bras, et sans oublier son quota d'alcool, il s'embarque dans une fuite en avant, se fourvoyant dans des situations des plus abracadabrantes les unes que les autres sur un rythme effréné. S'occuper de son fils sont les seuls moments de répit et de quiétude pour cet homme en totale déperdition. Et seul l'alcool sous toutes ses formes semble raccrocher son esprit dérangé à la réalité. le journalier pour lui semble être le reflet de son livre qu'il peine à écrire, et pour le lecteur les similitudes sont frappantes.

Le récit est émaillé de nombreuses métaphores qui en majorité font appel à la SF, notamment au films Aliens, mais l'auteur émaille sont récit d'autres références musicales ou culturelles. Des références qui ne sont pas du tout dans notre zone de confort, puisque à presque chaque référence il nous faut nous renseigner sur le net pour y comprendre un tant soit peu de choses. L'on peut ainsi constater que la plupart de ces références sont adaptées ou déformées à la convenance de l'auteur. Certes l'écriture de cet ouvrage a demandé de nombreuses connaissances et de recherches à l'auteur, mais malheureusement elles révèlent pour le lecteur totalement inintéressantes.

Même si cette lecture ne nous a pas du tout intéressé, il faut reconnaître que la stylistique de l'écrivain peut séduire nombre des lecteurs aimant ce type de roman. Pour nous seule la présence du bébé dans cet univers plus que délirant permet de nous raccrocher au monde réel à l'instar du personnage lui-même.

Le dénouement, bien que peut-être pour certains brutal, est tout à fait conforme à ce que l'on pressentait au bout de quelques chapitres.

Même si le fond ne nous intéressait pas du tout, il faut que reconnaître que la fluidité du texte nous a permis d'aller jusqu'au bout, tout comme la curiosité de découvrir jusqu'au l'auteur pouvait pousser l'ineptie.
Lien : http://imaginaire-chronique...
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J'ai lu ce roman offert par ma copine Walkyrie et nous avons pris plaisir à le lire ensemble. Vous trouverez sa superbe chronique ici.

Solo est un auteur qui se revendique auteur de romans noirs. Mais chacun de ses ouvrages est classé en science-fiction, de quoi bien l'agacer. Obsédé par la saga Alien et surtout par son héroïne Ripley, Solo a également une profonde addiction à l'alcool. Lorsque son épouse Asako lui laisse leur petit garçon Tom de dix-huit mois qui doit partir en tournée mondiale, Solo n'est pas vraiment enchanté. Et quand en plus le chanteur des Kyoto Motel se fait assassiner de la même façon qu'il l'avait écrit dans l'un de ses roman, Solo doit fuir puisque deux faux flics mongols le prennent en chasse. Et son aventure ne fait que débuter.

Attention, roman étrange ! Attention ovni ! Oui, oui, Ulan Bator ne ressemble à aucun roman que j'ai pu lire jusqu'ici ! C'est un voyage déstabilisant, métaphorique et troublant que nous faire Solo. Ici rien n'a de sens, tout est étrange et surnaturel. Richard Tabbi nous propose de vivre l'histoire au travers de Solo, un alcoolique qui semble voir des choses et le style percutant et vif est très addictif ! Je dois même avouer que parfois le roman m'a fait penser au génial film Las Vegas Parano avec les délires du héros qui nous fait douter de sa santé mentale, mais en même temps, on ignore si ce qu'il voit est bien réel. On ne le saura qu'aux toutes dernières pages, l'auteur nous laissant profiter du voyage et des paysages.

Je ne vais pas tout vous dévoiler, sachez seulement que c'est un roman spécial, mais génial. Je suis à deux doigts du coup de coeur, tant je me suis amusée pendant ma lecture ! Etant moi-même fan d'Aliens, j'adorais les allusions à la saga de science-fiction et j'ai adoré la plume de l'auteur. Ce roman est clairement pour un public adulte et qui aime les métaphores et l'irrationnel. Ici rien n'a de sens, tout est étrange pour notre plus grand plaisir. J'espère qu'il vous plaira autant qu'il m'a plu, mais pour cela, lisez-le !
Lien : http://lesvictimesdelouve.bl..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
J'étais devenu un alcoolique invétéré tandis qu'Asako se donnait les moyens de réussir et ne touchait pour ainsi dire plus une goutte d'alcool. je flinguais sciemment ma prétendue carrière d'écrivain alors que ma femme montait au pinacle et serrait la main des chefs d'Etat et d'artistes de renommée mondiale. Je n'arrivais plus à démêler ce qui était réel de ce qui surgissait de mon cerveau poreux. j'étais devenu ce qu'il convient d'appeler une merde.
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Notre cuisine ressemblait au poste de commande de l'Enterprise. Asako avait fait venir de Tokyo le cuisiniste de ses parents, résultat le frigo nous réprimandait en japonais lorsque nous oubliions d'acheter du lait et le four- qui montait à 680 degrés Celsius- était programmable un an à l'avance. Par contre, rien pour préparer automatiquement les biberons, le futur au Japon était logiquement prévu sans bébés et sans biberons, les générations à venir étant vouées à grandir dans des éprouvettes, nourries au compte-goutte, et branchées sur des disques durs contenant l'essentiel du savoir de l'humanité.
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Je n'arrivais plus à démêler ce qui était réel de ce qui surgissait de mon cerveau poreux. j'étais devenu ce qu'il convient d'appeler une merde.
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La Volvo empruntait une descente interminable vers la vallée en direction de Saint-Etienne, les arbres du bord de la route, en ce début d'après-midi, ressemblaient à des golems paranoïaques.
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Un pied doit-il prendre la forme de ce qu'il chausse ?
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Vidéo de Richard Tabbi
Ludovic Lavaissière interviewé sur LCN au sujet de MOI & CE DIABLE DE BLUES coécrit avec Richard Tabbi.
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