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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
"Bonj...

-TU FOUTAIS QUOI DEPUIS TOUT CE TEMPS, GROS TAS MOULIGASSE DE SPAGHETTIS FLASQUES?!

-Je...

-DES MOIS, CERVELLE D'HUÎTRE! Ca fait DES MOIS que j'ai pas ouvert ma gueule pour mal parler aux gens et des gens! C'est HONTEUX!

-Tu...

-Mâdââme était trop occupée à se dire qu'elle n'avait rien à dire! Tu es un monstre d'égoïsme, Déidamie, tu n'as pas pensé une seconde que Moua, je pouvais en avoir, des choses à dire!

-Mais...

-Si au moins tu avais une excuse comme monter Rodogune à la Comédie Française, organiser la tournée mondiale de Beyoncé, ou... ou... je sais pas, mais un truc important, quoi!

-Bah il faut dire que depuis un an, la vie ne coule guère comme un fleuve tranquille...

-Cite pas des films que t'as jamais vus, frimeuse! Et occupe-toi plutôt de commencer ce billet!

-Mais c'est toi qui me retardes en me hurlant dessus!

-AH OUAIS?!

(Dix minutes d'invectives insultantes que je vous épargne plus tard...)

-Bonjour les Babélionautes, j'espère que vous allez bien et que l'année ne vous fut pas trop difficile! Je ne vous ai pas oubliés! Aujourd'hui, nous allons parler d'un roman titré La chambre des âmes, signé Frank Tallis.

-Marrant que tu te sentes inspirée par un texte aussi moyen...

-Or donc le jeune et prometteur James Richardson, docteur en psychiatrie, est embauché dans un hôpital anglais en pleine campagne. Une place en or, qui devrait lui ouvrir une carrière prestigieuse! le voilà donc prêt à seconder le docteur Maitland, psychiatre reconnu, dans ses recherches sur le sommeil. L'établissement comporte un effet une salle de narcose, où six patientes sont maintenues en sommeil. James accomplit ses tâches de son mieux, mais il ne peut pas s'empêcher de remarquer certains étranges phénomènes...

La narration m'a déconcertée au début: elle reste très froide, comme si James n'éprouvait que peu de choses. Même lorsque ses émotions deviennent violentes, un voile de distance tombe dessus, comme si rien n'avait de réelle importance. Il analyse plus ce qui se passe qu'autre chose.

Ce n'est pas déplaisant, cette froideur laisse tout le loisir de se concentrer sur les étrangetés des lieux.

-Mais quel perso insupportable! James, quelle hypocrisie et quelle mauvaise foi! et ce qu'il a pu m'énerver avec ses "gnia gnia, l'enfantement, c'est ce qu'il y a de plus important pour une femme"!

-Méchante Déidamie, James vit dans les années 1950! Il aurait été anachronique qu'il pense autrement!

-Ben ça me saoûle, voilà.

-Sinon, j'ai admiré la puissance d'évocation de Frank Tallis. Il joue avec les cinq sens dans ses descriptions et réussit bien portraits et paysages.

-Ouais, dommage que l'histoire avance au rythme du tacot de Gaston Lagaffe...

-Quoi qu'il en soit, j'ai tourné les pages sans déplaisir grâce à ce style efficace!

-Et j'ai achevé ce roman sans grand plaisir ébouriffant non plus. Je l'ai fermé en ne sentant rien à l'intérieur de moi. Je ne me suis pas sentie enrichie en connaissances, je n'ai pas eu l'impression d'avoir appris quelque chose, ni d'avoir rencontré un point de vue intéressant sur la folie ou la réalité.

Ensuite, j'ai vu arriver la fin. "Il va pas oser, quand même." Et si. Ah ça m'exaspère, quand je sais comment ça va se finir!

-Bref, un livre bien écrit par un auteur qui n'est pas dénué de talent...

-Mais qui m'a laissée tiède comme un bol de soupe oublié sur une table basse. Tu le termines, mais sans grand enthousiasme."
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Dès le début Tallis nous fait le coup de l'ambiance British entre Conan Doyle et Ann Radcliffe, le cliché du vieux manoir isolé sur une côte battue par la mer et les vents.
Pastiche, clin d'oeil ? cela ne nuit en aucun cas à un récit qui capte l'attention du lecteur avec une succession de faits dont l'étrangeté va croissant jusqu'à l'effroi.
S'installe progressivement une tension mêlant fantastique et psychiatrie en partie prétexte à une critique historique de cette discipline médicale et de ses accointances peu éthiques avec les services secrets britanniques et américains.
Un thriller très lisible que ma mémoire a incidemment associé à l'excellent "Un froid mortel" de Jean-Pierre Andrevon que je conseil également.



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C'est un peu sonnée que j'ai refermé ce livre que j'ai liquidé en une seule journée. Oui, sonnée parce que le final m'a retourné.

Dans les dernières pages, je me demandais vraiment comment l'auteur allait clore son récit, comment il allait expliquer les phénomènes étranges digne d'un poltergeist qui s'étaient déroulés dans cette institution psychiatrique perdue dans le fin fond du Suffolk.

Alors, heureuse ? Oui et non… Oui, car le final est digne d'un autre roman de ma connaissance, même si l'autre m'avait frappé plus fort. Non, parce que je trouve que c'est un peu facile et que ça me laisse avec des questions sans réponses.

J'ai beau ne pas regretter ma lecture, il me reste toujours des points non éclaircis dans mon cerveau et je vais finir folle moi aussi, si ça continue.

Niveau ambiance, on cartonne ! Une institution psychiatrique perdue dans le fin fond du Suffolk, des conditions météorologiques s'adaptant au récit, des phénomènes inexpliqués qui fichent un peu la trouille (mais pas au point de finir sous le lit), une morte de peur, des personnages étranges, une thérapie pour le moins inhumaine qui consiste à maintenir des patients dans le sommeil plus de 20h par jour et ce, durant des semaines !

James Richardson, le narrateur, est un jeune psychiatre qui a été engagé comme chef de clinique dans cette institution psychiatrique perdue sur une lande hostile et mystérieuse où rôde un grand chien sorti des Enfers….

On rebobine ! La lande est mystérieuse, sans doute hostile si on va patauger dans des marécages, mais il n'y a pas de chien des Baskerville, pardon. Pourtant, il s'y déroule des phénomènes pour le moins étranges dont notre James semble être le seul à se poser quelques questions.

Draps retiré du corps en pleine nuit, lit qui bouge tout seul, cheveux tirés, des alliances qui disparaissent pour réapparaître à d'improbables endroits, des visions, des style qui roulent tout seuls sur la table, des portes fermées à clé qui s'ouvrent toutes seules et des sensations de froid qui semblent le frôler la nuit…

Le tout donnant quelques frissons, mais sans pour autant terminer sous le lit comme à l'hôtel Overlook dans Shining.

Je vous avoue que le James, j'ai eu envie de le baffer quelques fois ! Des trucs pas normaux se déroulent devant ses yeux, mais, cartésien comme pas deux, notre jeune médecin fait comme si rien ne s'était passé ou tout comme.

De plus, son comportement enfantin et jaloux avec sa copine lorsqu'il a appris qu'elle avait eu une relation AVANT la leur m'a mise en rogne. Lui il a pu avoir des relations avant elle, pas grave, mais elle pas ? Parce qu'elle ne lui a pas dit qu'elle avait joué à l'infirmière cochonne avec un autre personnage du livre bien avant de le rencontrer et de l'aimer ? James, tu pousses le bouchon un peu trop loin !

Autre personnage important, le Dr Maitland, son employeur et éminent psychiatre londonien. Ce médecin qui se livre à cette thérapie pionnière mais néanmoins controversée (et ayant réellement existé) se rend sur place une fois par semaine.

Le reste du temps, James Richardson peut compter sur l'aide de huit infirmières qui ne sont même pas cochonnes, sauf une avec lequel il va prendre sa température à un endroit précis que rigoureusement ma mère m'a défendu de nommer ici. Puis il fera son crétin.

Les personnages ne nous livrent pas tout, il restera une part de mystère en eux, comme il en restait dans les dernières pages du livre avant que l'auteur ne me foute une piqûre canon dans les fesses, me faisant sursauter, le salaud.

J'ai aimé les ambiances un peu gothique, le côté perdu dans le fin fond du trou du cul du Suffolk, les phénomènes étranges sont progressivement amenés et montent en crescendo avant l'apothéose.

Les personnages, eux-mêmes, ne se livrent pas tout à nous et resterons avec des côtés non dévoilés.

Pour ajouter du piment, James ne connait même pas l'origine des huit patientes en salle de narcose, le docteur Maitland n'ayant pas voulu le lui dire, signifiant que ça n'avait pas d'importance. Nous, lecteur, nous le découvrirons en lisant les lettres reçues par le docteur Maitland.

Quand à la plume de l'auteur, elle est agréable, descriptive, et poétique à certains moments.

Bref, un roman que j'ai apprécié mais dont la fin divisera les lecteurs en ceux qui la trouvent super et d'autres trop facile ou déjà vue dans ses grandes lignes.

Mon seul point d'achoppement est que je reste avec des questions qui me tournent encore dans la tête et c'est sans doute le but recherché de l'auteur : nous rendre fous !

(3,5/5)
Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Ce bouquin n'était tout simplement pas pour moi ... Jusqu'à ce que j'arrive à la fin ! Les dernières pages valent leur pesant de cacahuètes !
Cela ressemble un peu/beaucoup à un autre livre (même si la trame de l'histoire est différente) dont on a tiré un film (j'ai vu le film mais pas lu le livre !). Je ne vais pas vous dire lequel, histoire de ne pas vous "spoiler" la fin !

On pouvait lire "horreur néogothique" sur la quatrième de couverture et c'est ce qui m'a décidé. Evidemment je ne suis pas bon juge en la matière vu que je n'avais jamais lu de livre de ce genre !

Si c'est ça les livres d'horreur ... Même pas (eu) peur !!

Pendant toute ma lecture, je me suis demandée où l'auteur voulait en venir. Difficile de le classer dans une catégorie. C'est un melting-pot de livre d'horreur, de psychologie, de roman noir, ... Mais qui au final ne ressemble à rien ! On se demande tout le temps ou l'auteur veut en venir. On voudrait en savoir plus sur les personnages, sur les patientes, les personnages principaux ... Mais je suppose que tout cela est "fait exprès", histoire de nous mettre dans l'ambiance !
La fin met tout en place mais il faut avoir le courage d'aller au bout !

Mention spéciale pour la fin et pour l'ambiance très "vieille Angleterre" !



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Après avoir fini ma lecture, la première chose que j'ai fait, fut d'aller voir les chroniques de ce livre. Je le fais rarement, avant d'avoir écrire la mienne, mais là, ça me semblait nécessaire. Parce que j'étais dubitatif quand à la fin, et je voulais voir si j'étais le seul.

La réponse est non. D'autres que moi restent pantois quant à cette fin… Sans fin.

Mais plutôt que de parler de la fin, je vais plutôt parler du reste. La chambre des âmes, se présente comme une sorte de récit horrifique tournant autour de la psychologie. Tout au long de la lecture, le récit pose une ambiance macabre, sordide, à base de femmes endormies “pour leur bien”, et où il se déroule devant le héros quelques évenements étranges. Je dois avouer que j'ai beaucoup apprécié le côté horrifique. On a quelque chose d'étrange, qui nous interroge, et en même temps, on arrive à faire le lien avec ces femmes “traitées de folles” et en soin actuels pour ce “mal”.

Tout au long du récit, on en découvre de plus en plus, les choses empirent, et… L'apothéose est loin d'être ce que l'on désirait, donc je me suis arrêté sur l'avant du dernier chapitre, pour mon ressenti vis-à-vis du livre. En vrai, si je devais parler de la fin, je dirais que c'était courru d'avance, et que j'ai prié pour que l'auteur ne parte pas dans un cliché du genre. Tant pis.

Du reste, le récit nous offre des personnages, sans grandes différences, du moins, je ne me suis pas spécialement attachés à certains. le héros était même méprisable à quelques instants, surtout vis-à-vis de la romance que l'auteur lui a donné. Une romance parfois agréable à lire, et parfois j'avais juste envie de rouler des yeux et reposer le livre. Ce qui en fait un autre mauvais point.

Heureusement, je trouve que le reste du récit marque beaucoup plus que cette romance désagréable. Les apparitions, les histoires de bagues…Tout ça était assez intéressant, même si je regrette que ça sois presque survolé en terme d'histoire. Au fond, on a juste quelque chose de passif, sans réponses, ou du moins avec une réponse… Mal décrite.

Je reste sur une bonne impression, avec un côté amer. J'avoue ne pas trop en dire parce que la chambre des âmes mérite la lecture, pour comprendre certaines choses, mais voilà.
Lien : https://koalavolantchronicle..
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Je dois reconnaitre que je me suis lancée dans cette lecture par erreur. Franck Tallis, je le suis à travers Les carnets de Max Libermann. Je m'attendais à retrouver mes héros préférés. Et bien que nenni ! Comme quoi, lire la quatrième de couverture peut être utile. Même si le thème central reste la psychanalyse, nous sommes, ici, au coeur de celle-ci.
Nous voici transporté dans un hôpital psychiatrique dernière génération, enfin pour l'époque. Dans cet établissement, un traitement inédit y est testé : la narcose. Les patientes, et oui seules les femmes sont concernées par cette thérapie pionnière. Bref, les 8 patientes sont plongées dans un sommeil longue durée. Elles ne sont réveillées que pour manger et se laver. le reste du temps, elles dorment artificiellement. Quelques séances d'électrochocs viennent pimentée leur endormissement. Si à ce niveau là tout va bien, il n'en est pas de même pour les autres patients. Ceux-ci plongent dans la terreur, ils semblent persécuter par des êtres invisibles et malfaisants. Qui est le poltergeist qui hante les lieux. C'est ce que va tenter de découvrir le docteur Richardson dans l'indifférence générale.
Cette lecture oscille entre Shinning et Shutter Island. Lectures que j'avaient adorées. Même si je ne suis pas fan de ce genre de lecture, j'aime de temps en temps me faire peur. Bon, là, je ne vais pas tourner autour de pot : je n'ai pas accrocher. J'ai trouvé cette lecture très longue, ennuyeuse. Même si quelques sursauts d'action sont venus me réveiller, je n'ai pas été happer par l'action. Même si l'atmosphère est pesante par moment, même si cette présence invisible nous interroge, j'ai trouvé le temps long. Il y a dès le début un problème avec notre bon docteur Richardson et franchement, la fin ne m'a pas trop surprise. Reste quand même la partie historique de la psychanalyse. Ces expériences, ces traitements complètement délirants qui rendent les malades encore moins réceptifs qu'ils ne le sont. Freudien et anti s'affrontent sans relâche et les patients servent de cobayes a toute sorte d'expérimentations. Frank Tallis étant du métier, cette partie est intéressante et on sent la maitrise du sujet. Tout y est parfaitement décrit : les traitements, les réactions des patients, la recherche, les conflits. C'est cela qui m'a permis de finir ma lecture et qui a suscité mon intérêt.
Lien : https://jelisquoi.blogspot.c..
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❤❤❤🖤🖤
Mon premier de cet auteur que je ne connaissais pas.
J'ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture , personnages intéressant, histoire prenante , évolution positive qui fait que je ne voulais pas lâcher ce roman.
Puis arrive la fin.... {des haricots j'ose le dire!} Et la patatra!! le drame.. drôle de choix que cette fin de la part de l'auteur..
Rien ne laissait présager ceci , il jette un pavé dans la marre comme ça. Et à mon avis , c'est un non sens...
Du coup seulement 3 coeurs....
Lien : https://m.facebook.com/story..
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Ce livre appartient est un des deux romans fantastiques de F. Tallis, avec Les portes de l'interdit. le récit se déroule dans une institution psychiatrique du fin fond du Suffolk, dans les années 1950. le héros James Richardson est embauché pour participer aux recherches sur une thérapie nouvelle : les cures de sommeil prolongées sur plusieurs mois.
L'auteur excelle à décrire les phénomènes fantastiques qui se manifestent dans la clinique, tout en étant par ailleurs extrêmement précis sur les maladies, les médicaments administrés et les soins aux patients.
Si, pour ma part je préfère le Frank Tallis des « Carnets de Max Liebermann », ce livre au suspense haletant séduira tous ceux qui aiment le fantastique et les thrillers, car la fin éclaire d'un jour nouveau le récit qui précède.
Sibela

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J'ai beaucoup aimé ce livre. C'est surtout l'atmosphère plus que l'histoire qui m'a plu, de même que la plume de l'auteur. L'Angleterre des années 50 dans une clinique psychiatrique perdue dans un paysage pittoresque, il ne m'en fallait pas plus. Honnêtement, l'histoire n'avance pas tellement mais j'ai néanmoins pris plaisir à suivre le Dr Richardson. Quelques indices sont dissimulés à travers la lecture, ainsi la fin est + ou - compréhensible sans pour autant être imprévisible. Après, il y a tout de même certaines interrogations qui me turlupine encore. Je m'explique : au sein de l'hôpital, il a 6 patientes plongées dans un profond sommeil (dixit la 4è de couverture). Cependant, à la fin, je reste sur une impression d'inachevé les concernant. L'atmosphère enivrante et les personnages m'ont fait passé un bon moment de lecture.
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Dès le début une ambiance froide et angoissée ... on s'attend à ce qu'il se passe quelque chose ... Mais au final il ne se passe pas grand chose.
Les personnages sont peut-être un peu "trop" ou alors "pas assez" ...

Bref un livre qui se lit quand même jusqu'au bout car on veut connaitre la suite. Cela dit la fin m'a vraiment fait penser à l'excellent film "shutter Island"...
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