Aux confins de la planète géante de Chalarkal, le continent de la Magna Laurentie est une poudrière depuis la nuit des temps, et ce printemps, la guerre est imminente. Pendant ce temps-là, à Sana Viz, capitale de la Fédération, Solveig s'est levée à l'aube, des projets plein la tête et un avenir prometteur stopper brutalement en bas de chez elle par son ravisseur venu l'attendre. Quand deux jours plus tard elle reprend connaissance, elle constate avec effroi qu'elle est en Crocassie. Solveig est devenue l'esclave d'un haut dignitaire. Pour survivre, elle va devoir surmonter les nombreuses épreuves à venir.
Le décor est planté, la petite et la grande histoire vont se rejoindre pour tenir en haleine le lecteur sur 700 pages. Les
chroniques de Magna Laurentie surprennent, l'humour et le rythme du récit nous plongent au coeur d'un roman captivant, peuplé d'animaux géants et de personnages atypiques. Certains d'entre eux m'ont fait penser à ceux de
Sergio Leone, montrant finalement que l'orgueil, l'imbécillité des bons sentiments peuvent avoir des conséquences désastreuses, bien davantage que la cupidité ou l'arrivisme. La morale a parfois besoin de cynisme. Comme ça déjà été dit, ce n'est pas un roman de science-fiction, mais bien un roman d'aventure. le dilemme, c'est qu'on s'attache autant aux « gentils » qu'aux « méchants ». Un dernier point, il flotte un parfum d'érotisme dans le château d'Onkoll..., rien n'est montré, ou si peu, tout y est suggéré...le chapitre 12 mérite à lui seul le détour... !!!
Pour moi, c'est un bouquin à découvrir... assurément.