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L'auteur a reçu le prix Pulitzer pour ce livre. J'étais curieuse de voir si j'allais aimer cette histoire qui me paraissait un peu vieillotte. Agréablement surprise, je l'ai lu rapidement et me suis intéressée aux personnages, notamment à Isabel, mère trop attentionnée d'un enfant unique, qui ne voit que le bon côté de celui-ci. Georges, l'enfant devenu adulte, est détesté par ses pairs qui ne souhaitent qu'une chose, sa chute. La société américaine de l'époque est très bien décrite. Les changements dus au progrès ne sont pas toujours un bien. L'auteur parle déjà de la promiscuité dans les villes occasionnant la saleté. L'aristocratie voit peu à peu son monde s'effondrer au profit des hommes d'affaires sans scrupules, ne pensant qu'à gagner le maximum.
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Prix Pulitzer 1918 : le ton du roman était peut-être osé pour l'époque et se voulait dénonciateur d'une classe sociale qui prenait trop ses aises parmi ses concitoyens moins bien nantis, sauf qu'à la lecture aujourd'hui, le roman est moins mordant que je ne m'y attendais... Pour cela, vaut-il mieux lire, comme nous le suggère l'éditeur dans sa note, le Destin de Mr. Crump de Ludwig Lewisohn. Quoi qu'il en soit, j'accorde trois étoiles à La splendeur des Amberson. Je n'ai pas aimé la mise en scène théâtrale, l'insuffisance des personnages principaux et secondaires et le thème qui, me semble-t-il, n'a pas été traité convenablement. Malgré tout, j'ai apprécié l'analyse de l'arrivée de automobile en ce début du XXe siècle et des changements importants qui lui sont tributaires dans notre mode de vie actuel.
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LA SPLENDEUR DES AMBERSON de BOOTH TARKINGTON
Une grande saga familiale vers la fin du 19 ème siècle. Les AMBERSON, c'est le grand père qui domine la ville et la famille. Généreux, il aime sa fille Isabelle qui va se marier avec Wilbur, un homme sérieux et secret mais qui n'a guère le sens des affaires. Isabelle aura un fils, George, enfant arrogant et désagréable, très conscient de sa supériorité sociale et que seule Lucy, sa presque fiancée peut ( un peu ) raisonner. Elle est la fille d' Eugène Morgan, un peu allumé, inventeur qui a toujours été amoureux d'Isabelle. le monde change autour des AMBERSON mais aucun d'entre eux ne semble s'en apercevoir. Progressivement le grand père va vendre des terrains autour de leur maison, mais étant seul à gérer les affaires, personne ne s'inquiète. Mais les nouvelles technologies industrielles, l'invasion des voitures vont changer la donne et les rapports de force vont s'inverser. La mort du grand père révélera l'étendue du désastre auquel George, notamment n'est pas du tout préparé.
Roman que j'avais lu très jeune, Pulitzer 1919, c'est un bijou d'écriture et d'analyse, car l'auteur ne s'intéresse en rien à la fortune supposée des AMBERSON ni à ses origines mais nous fait pénétrer dans leurs esprits avec une finesse remarquable. Comment être aveugle et arrogant comme George, comment se berce t' on d'illusions sur l'avenir et comment peut on mépriser les gens du commun à ce point alors qu'on n'a jamais effectué une once de travail ni même envisager de le faire. C'est toute la richesse de ce livre.
Mention pour l'adaptation de Welles au cinéma, une de ses plus belles réussites avec Citizen Kane.
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Les Amberson, c'est cette famille aisée du Middle West à la fin du XIXème siècle, qui a fait l'histoire de sa ville, donné son nom à une avenue, à un hôtel. C'est cette famille que tout le monde connaît, dont tout le monde scrute le moindre geste.

Quand George Amberson, le dernier du nom, rencontre Lucy Morgan, les deux jeunes gens semblent faits l'un pour l'autre. Mais ce sera sans compter le poids du passé et le caractère difficile de George.

Au début du roman, je n'étais pas vraiment emballée. le style un peu vieillot m'a paru trop lourd, certaines expressions assez étranges (boire du lait au lieu de boire du petit lait par exemple) et j'ai eu du mal à accrocher au texte pendant les premiers chapitres.
Mais ce fut une lecture toute en progression ; petit à petit, je me suis habituée au style, je me suis attachée à l'histoire.
Et les cinquante dernières pages m'ont extrêmement plu !

Ce roman a obtenu le Prix Pulitzer en 1919, Booth Tarkington est d'ailleurs l'un des rares auteurs à l'avoir obtenu plusieurs fois, à l'instar de Colson Whitehead ou William Faulkner. Son second roman primé est Alice Adams et bien entendu, sa lecture est prévue.
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Il trainait depuis 2018 sur ma PAL. Entre nous, quel gâchis ! Ce classique américain peu connu en France retrace avec beaucoup de pertinence et d'ironie la gloire et la déchéance d'une famille américaine en pleine révolution industrielle. C'est avec délice que je me suis plongée dans cette Amérique désuète, si lointaine et en même temps si proche. A la façon d'un Zola, nous sommes spectateurs des aspirations, intentions, erreurs de chaque personnages, impuissant devant leur inexorable chute. Et devant l'inévitable montée d'autres familles, qui à leur tour dans une ou deux génération, par orgueil et fierté, suivront le même chemin.
Le style de l'auteur est précis, mordant, et pourtant poétique. Je l'ai dévoré d'une traite.
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Une réédition d'un livre dont on comprend qu'il ait pu recevoir le prix Pulitzer. C'est l'histoire de la roue qui tourne, où les premiers seront les derniers à force de rester enfermés dans des idées toute faites, des préjugés, et qui se refusent à l'évolution croyant préserver leur position sociale devenue chancelante par manque de réflexion. Un style un peu vieillot dans les relations des personnages mais c'est là le charme de l'époque de la parution de ce très bon livre.
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