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EAN : 9782234088269
272 pages
Stock (05/02/2020)
3.58/5   25 notes
Résumé :
Julien et Loïs sont frères. Ils s'aiment, ont grandi comme des jumeaux, vivent à Paris à quelques kilomètres l'un de l'autre. Pourtant, depuis deux ans, ils ne se parlent presque plus. Julien, l'aîné, est statisticien : il se projette dans le futur en analysant le comportement des clients d'Endless, une grande compagnie d'assurance. Loïs, le cadet, s'intéresse à l'autre extrémité du Temps : il est archéologue.
Tous deux sont épris de vérité : Julien aime la r... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Avec son roman « Les âmes frères », Fabrice Tassel nous entraîne dans deux histoires. L'une relatant celle de la relation entre ces deux frères. L'autre, cette enquête sur une escroquerie, qui représente le fil rouge qui finalement sera, espérons le, l'occasion de retrouvailles des deux protagonistes.
« Cette colère ne date pas d'hier. Ni mon silence. Tu te souviens comme je parlais peu, même en famille ? Je redoutais d'être piégé. »

Loïs et Julien, deux frères dont l'amour fraternel n'a pas de doute, se sont petit à petit éloignés l'un de l'autre depuis quelques temps. L'un est statisticien, l'autre archéologue. Leurs récents échanges ont toujours été très brefs et leurs dernières rencontres furtives. Jusqu'au jour où Loïs reçoit une lettre de Julien, pour le moins intrigante.
Cette correspondance sera le point de départ de cette quête de la vérité dans laquelle les deux frères seront mêlés.

Toute l'intrigue tourne autour d'une fameuse statuette, la Dame de Warka, qui été subtilisée puis acquise par un certain Mr Ho. La société Endless, en charge de son assurance, est mise en cause dans ce scénario. Julien disparaît. En toute discrétion, il décide alors d'y mêler son frère et lui demande d'enquêter sur Endless.

Au-delà du jeu de piste sur lequel ils se sont lancés, j'ai beaucoup apprécié l'histoire de la relation et du passé de ces deux frères. Les blessures. L'enfance…
« Comment choyer son enfant, lui fredonner une chanson le soir après l'avoir abandonné pendant des mois ? »

Ils ont chacun une image de l'autre qui ne reflète pas toujours la réalité. Des suppositions, bâties sur des certitudes qui seront bien vite anéanties par les révélations et découvertes mutuelles.
« Nos parents m'ont jeté dans les bras de la solitude, elle ne m'a plus lâché, comme une ombre sur mon coeur. »

Le dénouement lèvera le voile posé sur l'intrigue de cette enquête fraternelle, qui n'a rien laissé au hasard…

Mr Fabrice Tassel, j'ai beaucoup apprécié de passer ces quelques pages en compagnie de ces deux frères. J'ai découvert votre plume par cette première lecture, à travers vos mots posés et justes.
« Je me suis réfugié dans les livres, j'ai gardé la douleur de la trahison de mes premiers mois comme un secret vaguement honteux. »

Avec son roman « Les âmes frères », Fabrice Tassel nous entraîne dans deux histoires. L'une relatant celle de la relation entre ces deux frères. L'autre, cette enquête sur une escroquerie, qui représente le fil rouge qui finalement sera, espérons le, l'occasion de retrouvailles des deux protagonistes.
« Cette colère ne date pas d'hier. Ni mon silence. Tu te souviens comme je parlais peu, même en famille ? Je redoutais d'être piégé. »

Loïs et Julien, deux frères dont l'amour fraternel n'a pas de doute, se sont petit à petit éloignés l'un de l'autre depuis quelques temps. L'un est statisticien, l'autre archéologue. Leurs récents échanges ont toujours été très brefs et leurs dernières rencontres furtives. Jusqu'au jour où Loïs reçoit une lettre de Julien, pour le moins intrigante.
Cette correspondance sera le point de départ de cette quête de la vérité dans laquelle les deux frères seront mêlés.

Toute l'intrigue tourne autour d'une fameuse statuette, la Dame de Warka, qui été subtilisée puis acquise par un certain Mr Ho. La société Endless, en charge de son assurance, est mise en cause dans ce scénario. Julien disparaît. En toute discrétion, il décide alors d'y mêler son frère et lui demande d'enquêter sur Endless.

Au-delà du jeu de piste sur lequel ils se sont lancés, j'ai beaucoup apprécié l'histoire de la relation et du passé de ces deux frères. Les blessures. L'enfance…
« Comment choyer son enfant, lui fredonner une chanson le soir après l'avoir abandonné pendant des mois ? »

Ils ont chacun une image de l'autre qui ne reflète pas toujours la réalité. Des suppositions, bâties sur des certitudes qui seront bien vite anéanties par les révélations et découvertes mutuelles.
« Nos parents m'ont jeté dans les bras de la solitude, elle ne m'a plus lâché, comme une ombre sur mon coeur. »

Le dénouement lèvera le voile posé sur l'intrigue de cette enquête fraternelle, qui n'a rien laissé au hasard…

Mr Fabrice Tassel, j'ai beaucoup apprécié de passer ces quelques pages en compagnie de ces deux frères. J'ai découvert votre plume par cette première lecture, à travers vos mots posés et justes.
« Je me suis réfugié dans les livres, j'ai gardé la douleur de la trahison de mes premiers mois comme un secret vaguement honteux. »

Avec son roman « Les âmes frères », Fabrice Tassel nous entraîne dans deux histoires. L'une relatant celle de la relation entre ces deux frères. L'autre, cette enquête sur une escroquerie, qui représente le fil rouge qui finalement sera, espérons le, l'occasion de retrouvailles des deux protagonistes.
« Cette colère ne date pas d'hier. Ni mon silence. Tu te souviens comme je parlais peu, même en famille ? Je redoutais d'être piégé. »

Loïs et Julien, deux frères dont l'amour fraternel n'a pas de doute, se sont petit à petit éloignés l'un de l'autre depuis quelques temps. L'un est statisticien, l'autre archéologue. Leurs récents échanges ont toujours été très brefs et leurs dernières rencontres furtives. Jusqu'au jour où Loïs reçoit une lettre de Julien, pour le moins intrigante.
Cette correspondance sera le point de départ de cette quête de la vérité dans laquelle les deux frères seront mêlés.

Toute l'intrigue tourne autour d'une fameuse statuette, la Dame de Warka, qui été subtilisée puis acquise par un certain Mr Ho. La société Endless, en charge de son assurance, est mise en cause dans ce scénario. Julien disparaît. En toute discrétion, il décide alors d'y mêler son frère et lui demande d'enquêter sur Endless.

Au-delà du jeu de piste sur lequel ils se sont lancés, j'ai beaucoup apprécié l'histoire de la relation et du passé de ces deux frères. Les blessures. L'enfance…
« Comment choyer son enfant, lui fredonner une chanson le soir après l'avoir abandonné pendant des mois ? »

Ils ont chacun une image de l'autre qui ne reflète pas toujours la réalité. Des suppositions, bâties sur des certitudes qui seront bien vite anéanties par les révélations et découvertes mutuelles.
« Nos parents m'ont jeté dans les bras de la solitude, elle ne m'a plus lâché, comme une ombre sur mon coeur. »

Le dénouement lèvera le voile posé sur l'intrigue de cette enquête fraternelle, qui n'a rien laissé au hasard…

Mr Fabrice Tassel, j'ai beaucoup apprécié de passer ces quelques pages en compagnie de ces deux frères. J'ai découvert votre plume par cette première lecture, à travers vos mots posés et justes.
« Je me suis réfugié dans les livres, j'ai gardé la douleur de la trahison de mes premiers mois comme un secret vaguement honteux. »

https://littelecture.wordpress.com/2020/03/14/les-ames-freres-de-fabrice-tassel/
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Fabrice Tassel m'a offert ce que je n'avais pas lu depuis trop longtemps, un roman viril. Attention, je ne parle pas des images habituellement associées à ce qualificatif, du style western, bagarres et autres réjouissances. Non, il s'agit d'une histoire d'hommes, de frères, sans les clichés habituels. Sur une trame à la complexité assumée, l'auteur interroge le lien fraternel à l'aune des chemins empruntés par chacun et de l'influence exercée par les blessures d'enfance. Il ancre son récit dans une modernité glaçante, intrigante, qui finit par s'emparer durablement de l'esprit du lecteur. le squatter même.

L'intrigue est complexe, l'histoire met un peu de temps à s'installer mais bizarrement, ce n'est pas désagréable. Je me suis régulièrement demandé où l'auteur voulait en venir mais sans aucun ennui ou soupir. Julien et Loïs, les deux frères semblent si différents. Julien travaille dans un grand groupe d'assurances, statisticien, tour de verre, open space. Loïs est archéologue, parcourt le monde et assume une certaine précarité. le premier ausculte l'avenir, le second interroge le passé. C'est pourtant le plus prévisible, Julien qui disparait mystérieusement et propose une sorte de jeu de piste à l'autre. Pourquoi ? Et que vient faire le richissime M. Ho qui a élu domicile dans une chambre forte dédiée à la protection des oeuvres d'art ? Intrigant, vous dis-je...

J'ai beaucoup aimé la restitution de la vision de l'entreprise, tout en atmosphère à la fois menaçante, contraignante, non dénuée d'un cynisme teinté de réalisme. J'ai adoré le personnage de Ho, qui, au crépuscule de sa vie "découvre que ne plus se soucier de l'avenir offre une grande liberté, celle d'être lui-même". J'ai aimé cette partie de cache-cache, d'un chantier de fouilles en Irak aux rives du lac de Genève en passant par des îles du Pacifique. Fabrice Tassel tisse les fils de son intrigue en puisant dans un contexte géopolitique très dense et actuel, au service de son exploration des voies empruntées par le mensonge. Institutionnel ou intime. Pour au final, mettre à nu toute la complexité des sentiments fraternels, entre jalousie et tendresse, amour et violence, vérité et mensonge.

Un roman viril, certes. Et tout sauf simpliste. Un roman qui peut dérouter mais qui mérite que l'on s'y laisse couler.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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C'est l'histoire de Julien et Loïs, deux frères et deux destins qui vont se séparer pour se retrouver dans des circonstances particulières.
Enfant, ils ont été très proches et Julien, qui a toujours cherché sa place dans la famille, se confie ainsi :
« Loïs mon frère, mon héros du mercredi après-midi, mon infini silence, mon double de sang, mon absence, mon étranger, mon évidence, ma victoire et ma défaite, ma vérité et mon mensonge, celui dont j'arrête parfois de me demander si je l'aime (parfois c'est aussi lumineux qu'impossible) ça me rend fou »
L'intrigue du roman nous est livrée par fragments avec, à chaque chapitre, le récit de Julien, le statisticien rigoureux et maniaque, ou bien Loïs, l'archéologue aventureux.
Durant toute leur enfance, ils étaient si proches, ces deux-là, et pourtant ils vont s'éloigner l'un de l'autre jusqu'à ce qu'un conflit social bouleverse la compagnie d'assurance où travaille Julien.
Chaque passage de l'un ou l'autre des frères est ponctué de retours en arrière, perceptions de leur enfance, qui permet de mieux comprendre leurs personnalités opposées, l'occasion aussi pour l'auteur d'interroger les rapports ambigus entre deux frères très différents.

D'autres personnages ponctuent l'histoire, il y a l'énigmatique monsieur Ho à l'origine du bouleversement de la compagnie d'assurances. Cet étrange et riche homme d'affaire chinois détient une part de cette vérité, il fait le lien entre les deux récits.
On rencontre aussi Antoine Hermann dont le métier consiste à aider les entreprises à licencier les maillons faibles comme Lucas Marchart. (Je m'interroge sur l'utilité de s'étaler autant sur ces personnages secondaires)

J'ai bien aimé le récit alterné entre les frères. Julien en quête de la vérité, préfère disparaître tandis que Loïs, que cette disparition inquiète, va remonter le fil de l'histoire. Il ira jusqu'à s'installer dans l'appartement de Julien, obsédé par la raison de sa disparition et son refus de communiquer.

L'histoire est bien documentée, en particuliers sur les trafics d'oeuvres d'art.
Par contre, je n'ai pas aimé les digressions nombreuses et les souvenirs d'enfance qui deviennent redondants. L'intrigue finit par s'enliser et on s'ennuie un peu en attendant le dénouement.

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Julien et Loïs ont beau être frères, ils n'ont pas grand chose en commun. L'un passe ses journées à faire des statistiques sur l'avenir pour une grande compagnie d'assurances tandis que l'autre sillonne le monde pour déterrer des vestiges du passé. Ils ne se parlent même plus vraiment, jusqu'au jour où Loïs reçoit une lettre écrite de son frère : Julien a découvert quelque chose chez Endless qui l'a poussé à disparaître. Mais quoi ?

Les Âmes frères est un roman incroyablement complexe, de part sa construction, déroulant patiemment une intrigue parfois déroutante, mais aussi de part la quantité de sujets qu'il aborde avec beaucoup de maîtrise. A la croisée entre un roman filial et une intrigue policière, Les Âmes frères nous plonge dans une actualité récente : celle de la tertiarisation du monde du travail d'abord, avec un portrait acéré de la multinationale Endless, berceau de l'intrigue, puis celle de l'expansion de Daech au Moyen-Orient ensuite, fait récent dont toutes les conséquences restent à appréhender. Malgré ce parti-pris très actuel, c'est un livre qui aborde aussi des thèmes immémoriaux : les rapports filiaux parfois conflictuels et teintés d'incompréhension, l'impact des traumatismes d'enfance sur des frères devenus adultes et l'incapacité des parents à comprendre leur progéniture.

Fabrice Tassel nous sert dans ce roman une intrigue redoutablement efficace, nous tenant en haleine dès les premières pages, et révélant les indices au compte-gouttes jusqu'à la dernière page. Avec une pointe d'ironie, il nous offre une vision sans fard de notre société moderne, et interroge la notion de bien et de mal avec une galerie de personnages à la fois attachants et potentiellement détestables.
Lien : https://theunamedbookshelf.c..
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Après "courir dans la neige" évoquant les relations mère-fils, Fabrice Tassel a décidé de s'attaquer au relation fraternelle dans son roman "les âmes frères". Nous suivons donc l'histoire de Loîs et Julien, aux caractères différents, inséparables enfants et que la vie a peu à peu éloigné. Un beau jour, Loïs reçoit un courrier mystérieux de son grand frère disparu, lui demandant de l'aide.
Fabrice Tassel excelle à décrire les relations si compliquées qui unissent 2 frères. Les meilleurs passages du livre sont sur ce thème et en particulier les courriers des 2 hommes. L'intrigue judiciaire est plutôt bien imaginée et menée, même si elle reste peu crédible et sert à mon sens d'alibi pour évoquer les relations des 2 héros. le roman est particulièrement bien écrit, à l'image du précédent. On a plaisir à lire Fabrice Tassel. Il nous prend par la main, ne nous perd jamais et adopte un style agréable et facile à lire, tout en restant d'un très bon niveau. de plus, le roman bénéficie d'une belle construction générale. le récit aurait peut-être gagné à offrir une plus grande part aux parents, voir aux relations proches des frères et notamment cette Lisa. Quoi qu'il en soit, c'est un jolie roman réussi, qui se parcours agréablement et offre plusieurs niveaux de lecture
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
La fraternité est sans doute le plus trouble, le plus ambigu des sentiments familiaux. La mauvaise herbe de cet amour qui vient du sang. Le plus compliqué à situer, le moins vital, parfois le plus léger et le plus joyeux aussi. C'est un territoire naturel où règne une brutalité sauvage. Les règles y sont tantôt d'airain, tantôt méprisées et balayées d'un souffle. Une zone où l'on se permet tout, sans seconde chance. "Parce qu'on est frères." "Parce qu'on est soeurs." S'aimer y semble évident, se détester est presque un droit, couper les ponts est une solution définitive osée si facilement. On ne se rend pas compte quand on fait trop mal. "A la vie, à la mort", la devise des frères d'armes. On peut aussi frôler des zones frontières comme l'amitié et le sexe, tout y est possible. En comparaison l'amour filial est presque simple, balisé par ses codes verticaux, le respect, l'autorité. La fraternité est horizontale, ouverte à la passion, la concurrence et la jalousie, l'admiration, le mépris et la haine. Surtout, elle n'a pas de limites.
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Loïs mon frère, mon héros du mercredi après-midi, Loïs mon infini silence, mon double de sang, mon absence, mon étranger, mon évidence, ma victoire et ma défaite, ma vérité et mon mensonge, celui dont j'arrête parfois de me demander si je l'aime (parfois c'est aussi lumineux qu'impossible), ça me rend fou. Car il y a mille façon d'aimer, non ? A contretemps, quand les mots tombent toujours au mauvais moment. En silence ou dans les hurlements. En se détestant. En douceur ou un miroir brisé à ses pieds. Mon coeur est comme anesthésié, les années ont effacé trop de bons souvenirs pour ne retenir dans leurs tamis que les violences du présent. Ou peut-être n'ai-je jamais cessé de l'aimer et le temps n'est qu'un fil qui s'étire de joies en peines, tendu mais incassable ? Le revoir ferait-il fondre ces résistances tapies dans ma poitrine et mon cerveau, y existe-t-il une zone dédiée à la résilience ?
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Mon père, le maître du silence, exprime une émotions. Enfin. Il est discret, gentil, il a des goûts simples et sûrs, comme ma mère d'ailleurs. Mais c'est un homme, et le constat vaut aussi pour elle, dont je ne saurais dire s'il a joué un rôle décisif dans mon existence, son origine mis à part. Un homme important, que j'aime, mais pas un repère indiscutable, un de ces êtres qu'on admire et qu'on voudrait imiter. S'effacer lui a toujours été naturel
P15 et 16
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(...) Évoquer notre journée, nos vies, la guerre que Clifford avait faite "vraiment" en Afghanistan. (...) Je ne parvenais pas à lui demander directement s'il avait déjà tué. Je n'imaginais pas ce colosse au sourire désarmant obéir à un ordre et abattre un homme. Et, un soir, j'avais osé. Clifford avait mis de longues secondes avant de me répondre, puis, presque soulagé, il m'avait lâché : "Le plus dur a été de tuer des chiens. Du jour où l'on a perdu un soldat à cause d'un pauvre cleps bourré d'explosifs, nous devions abattre tous ceux que nous croisions. J'en ai tué une cinquantaine. C'est ma pire défaite. Dès que j'ai posé un pied ici, j'ai dit à mon commandant que je ne tirerais pas sur un seul animal." J'avais eu envie de rire mais le visage grave de Cliff m'en avait dissuadé. Chaque défaite est relative, m'étais-je alors dit. L'essentiel est de l'accepter.
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Dans un groupe j'ai l'impression de ne pas exister, d'être inaudible et invisible alors que personne ne m'a témoigné une quelconque hostilité. Je ne trouve ma place que sur la durée, par petites touches. Je suis un solitaire contrarié, toujours enclin à m'effacer, mais heureux quand on cherche à me retenir. Mes émotions jaillissent comme un trop plein. p.45
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