L'art du tatouage māori révélé au grand jour
Si l'art du tatouage est une pratique commune à l'ensemble du Pacifique, elle se distingue néanmoins en Nouvelle-Zélande avec la spécificité du moko. Cette technique consiste à orner le visage des hommes et des femmes de délicats motifs, répartis sur la moitié ou sur des zones précises, sublimées par ces fresques majestueuses. Cet ouvrage, en plus de retracer l'histoire du moko au fil des époques, dresse un inventaire technique des outils, présente les motifs et leur symbolique, mais propose surtout des portraits de tatoueurs et les témoignages de nombreux porteurs de moko, jeunes et moins jeunes. La part belle est faite aux femmes tatoueuses et aux femmes tatouées, qui arborent fièrement des moko tous plus singuliers et délicats les uns que les autres. Une vraie merveille !
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Moko est un récit graphique à propos de la mémoire et du désir. C’est une gravure, sur le corps maori, qui représente l’histoire et les engagements, la loyauté et les liens de parenté.
Moko porte sur le futur tout autant qu’il porte sur le passé.
Cette « forme primordiale d’art est devenue une revendication dynamique et positive » de ce que signifie « être maori ».