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Ben Templesmith (Illustrateur)Anne Capuron (Traducteur)
EAN : 9782847892574
82 pages
Delcourt (24/03/2004)
3.61/5   62 notes
Résumé :
Barrow, Alaska : une bourgade terriblement ordinaire... mais un endroit de rêve aux yeux d'une horde de vampires. Car, durant l'hiver polaire, le soleil ne s'y lève pas pendant 30 jours consécutifs. 30 jours de nuit. 30 jours de terreur durant lesquels une poignée de survivants, menés par le shérif local et son épouse, devront faire face au mal absolu !
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Eh ben voilà ! Ça c'est de l'histoire de vampire comme je les aime ! Finis les gitons de la Nouvelle-Orléans, place aux vrais prédateurs de la nuit. Et quel plus beau terrain de chasse pour ces prédateurs qu'une bourgade d'Alaska plongée dans la nuit pendant un mois. 30 jours sans soleil, 30 jours pour faire ripaille, et, pour les habitants, 30 jours à espérer d'être encore en vie lorsque le soleil se lèvera enfin.

Autour de cette brillante idée de départ, Steve Niles nous livre un survival horrifiquement efficace et bien rythmé. Mais ce qui fait la force de cet album, ce qui prend le lecteur par les tripes, l'avale et ne le recrache qu'à la dernière page, c'est l'excellent travail de Ben Templesmith. Certes le dessin du bonhomme est très atypique et peut sembler brouillon mais par un jeu sur les amas épais de couleurs où seuls quelques traits ressortent pour distinguer un visage, un objet, un détail du flou ambiant, le lecteur perd ses repères et étouffe dans une atmosphère oppressante et glauque.

En bref, 30 jours de nuit ne laisse pas indemne et, vraiment, si vous êtes amateur du genre ou juste curieux, lisez cette BD !
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Ce tome comprend les 3 épisodes de la première minisérie parue en 2002, c'est-à-dire le tout début des cycles de 30 days of night qui a été adapté en film 30 jours de nuit.

Dans l'état d'Alaska, Barrow est la ville des États-Unis située le plus au nord du pays. Elle existe réellement ; elle se trouve à environ 550 kilomètres du Cercle arctique. le récit commence le 17 novembre 2001, ce qui correspond au début d'une période de 30 jours pendant lesquels le soleil ne se lève pas sur Barrow. le shérif Eben Olemaun répond à un appel de Stella, sa femme, qui est aussi son adjointe. Elle a retrouvé les téléphones portables qui ont été volés à tous les habitants de Barrow. Ils ont été jetés à la mer dans un trou de la banquise. Après avoir assisté avec elle au dernier coucher de soleil avant un mois, il se rend au bar local où un étranger est en train de s'exciter parce que le patron refuse de lui servir de la viande crue et de l'alcool (la vente d'alcool est interdite à Barrow, véridique également). Après avoir arrêté le fauteur de troubles, il doit enquêter avec Stella sur la rupture soudaine de tous les réseaux de communications de la ville.

La couverture indique de manière claire que les soucis divers du shérif sont causés par un groupe de vampires. Les vampires de 30 days of night sont vulnérables à la lumière et ils ont décidé de s'offrir 30 jours de beuverie sanguinaire au frais des habitants de Barrow, pendant la nuit la plus longue. Cette histoire est remarquable à plusieurs points de vue. Pour commencer il s'agit d'une histoire relativement courte avec un scénario très simple, très linéaire, et très aéré. Avec le recul de la lecture, j'ai même encore du mal à croire que Steve Niles (le scénariste) ait réussi à tirer 3 épisodes d'une histoire aussi squelettique. Il est aussi remarquable par le peu d'informations qu'il donne sur les vampires : ils sont difficiles à tuer, ils se repaissent de sang, ils sont sans pitié et ils craignent le soleil. Il y a très peu d'informations sur leur organisation. le récit se concentre sur Eben et Stella Olemaun sur lesquels le lecteur n'apprendra pas non plus beaucoup de choses.

Le scénario lui-même présente quelques défauts. le début fait monter la tension parce que le lecteur a beau connaître l'intention des vampires, il ne peut pas deviner comment ils vont s'y prendre, ou l'étendue de leurs intentions. En face, la communauté d'humains semble condamnée dès les premières pages, sans aucun espoir de survivre plus de 2 jours, encore moins une trentaine. Et pus tout d'un coup, la fin de la période des 30 jours de nuit arrive à son terme, avec un dénouement rapide qui semble sortir de nulle part.

Il y a également ces illustrations qui ne font pas très sérieux. Elles oscillent entre des gribouillis, des dessins enfantins et des cases difficilement déchiffrables. Et pourtant, Ben Templesmith réussi t à créer une ambiance enneigée, ténébreuse et glauque. Il faut dire que son mode d'expression premier repose plus sur les couleurs que sur les contours. La première page se compose de 3 cases horizontales de la largeur de la page qui constitue un travelling avant vers Barrow. Grâce à un camaïeu de gris et quelques formes basiques choisies, le lecteur a l'impression d'être dans cette étendue neigeuse crépusculaire. La double page suivante mélange une grosse masse sombre avec un halo bleu et un halo rouge vers le haut, et beaucoup de floutage. Là encore, le lecteur n'éprouve aucune difficulté pour reconnaître un véhicule de police avec ses gyrophares, circulant dans un tourbillon de neige.

Derrière des abords de dessins d'amateur, Ben Templesmith utilise une technique redoutable et efficace qui repose sur une vision d'artiste. Il hiérarchise habilement ce qu'il représente pour contraindre le lecteur à reconnaître les individus et les objets dans des formes plutôt vagues, à la limite du gribouillis ou de l'abstraction, tout en dessinant avec précision un élément ou un autre (les dents des vampires, les tâches de sang). Ces derniers acquièrent une incroyable force graphique par contraste avec ceux qui sont esquissés. Et les couleurs unissent ces 2 extrêmes dans des ambiances qui engloutissent le lecteur. Templesmith parvient à faire éprouver des sensations au lecteur et des émotions qui ne se limitent pas à la peur.

Sous des dehors amateurs, Ben Templesmith plonge littéralement le lecteur dans ses visions de cauchemar, rendues possibles par un scénario simpliste, mais efficace. Sans renouveler le genre des histoires de vampires, ils en proposent une vision bestiale, brutale et angoissante. Ils ont donné une suite à ce récit dans Jours sombres.
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L'adaptation cinématographique avait fait naître pour moi les vampires les plus flippants de l'histoire du 7e art. Je me devais donc d'en lire le comics. Une histoire courte un peu expédiée mais jubilatoire. Des dessins plus suggestifs que dans les détails et des couleurs contrastées sombres et vives tout à fait propices à l'ambiance froide et malsaine. j'ai beaucoup aimé et donc continuer la saga.
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Si le vampire n'est pas une créature que j'affectionne plus que ça, j'aime bien lire (regarder) ce qui est produit sur le sujet. J'apprécie les artistes (auteurs/réalisateurs) qui sont fidèles au mythe d'origine mais également ceux qui arrivent à s'en détacher pour proposer quelque chose de nouveau (du moins, autant que faire se peut). J'ai lu/vu Dracula, Entretien avec un vampire, Je suis une légende, Buffy, pas mal de titres classés en urban fantasy ou même Twilight (et tant d'autres, finalement !) mais, jusque là, je n'avais jamais - me semble-t-il - tenté le thème en bande-dessinée (ou en comics). Là encore, après la surprise de voir de tels titres dans le fonds de la bibliothèque universitaire, j'ai emprunté les cinq volumes. Mitigée après la lecture du premier tome, plus enthousiasmée par les deux suivants, j'ai finalement trouvé les deux derniers assez inutiles. Quelques éléments intéressants mais globalement, 30 jours de nuit n'est pas une série indispensable.
Le pitch est simple, des vampires pas gentils profitent d'une période de nuit complète pour attaquer un petit village d'Alaska et pour croquer tout le monde. L'intrigue du premier volume ne va pas bien plus loin, ce qui m'a un peu déçue. Par la suite, l'auteur et l'illustrateur développent un petit peu les choses : une rescapée écrit un livre en espérant ouvrir les yeux d'un maximum de gens, ce qui ne plait pas aux anciens vampires qui tentent, depuis des siècles, de se fondre dans la masse. Les trois premiers volumes composent une première intrigue, les deux suivants peuvent se lire complètement à part et n'apportent pas grand-chose, à mon sens (une expédition de touriste dans le grand Nord, ils ne vont pas être déçus du voyage !, et un retour en arrière avec un épisode de la seconde guerre mondiale qui opposent Russes et Allemands - et vampires - sur les terres gelées). Je trouvais le point de départ intéressant mais finalement, je trouve que Steve Niles et Ben Templesmith n'apportent pas beaucoup de sang frais ; tout est assez attendu, c'est du vu/lu et revu/relu.
Quant aux illustrations, je me trouve bien en peine car n'arrive pas à dire si oui ou non, j'adhère. Ben Templesmith utilise une technique du « flou » qui a certes des côtés intéressants (notamment lors des scènes d'attaques brutales et rapides) mais qui me laisse également un peu déstabilisée et perplexe. Les couleurs ne sont pas très variées : rouge, noir, gris et l'ensemble est pas mal gore. Cela dit, on ne peut pas reprocher le manque de liens entre le fond et la forme ! A noter que pour le quatrième tome, Bill Sienkiewicz s'est invité à la fête et ça se voit énormément, notamment grâce à une palette de couleurs un peu plus variée… mais bizarrement, c'est visuellement (et narrativement), le volume que j'ai le moins aimé !
Je suis globalement mitigée sur cette série. Tout n'est pas mauvais, c'est évident, mais certains volumes sont vraiment en deçà des autres et dans l'ensemble, aucune idée très innovante n'est apportée. 30 jours de nuit ne fait pas partie des indispensables, à mon humble avis.
Lien : http://bazardelalitterature...
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Sanglant à souhait, les âmes sensibles devront s'abstenir de plonger dans la nuit de la ville de Barrow. L'intrigue monte tranquillement, et laisse le lecteur se préparer au pire. Les incursions dans la chaleur de Nouvelle Orléans viennent contrebalancer le froid de l'Alaska.
Le dessin pourra parfois manquer de lisibilité mais c'est volontaire et il se prête fort bien à l'horreur qui nous est contée. Certaines planches sont magnifiques, notamment par l'utilisation du blanc sur des tons très sombres...et que dire du rouge omniprésent à chaque attaque.
A lire en journée pour être sûr de bien dormir (et encore!)
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Je pourrais vivre pour toujours, c'est sûr. Mais je ne veux pas respirer une seconde de plus. Si je ne peux plus me rappeler ce que ça fait de t'aimer.

Page 81 (Delcourt - décembre 2008)
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Malheureusement, aujourd'hui c'est le jour où sa chance tourne court.
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- J'ai Richardson qui me les broute, les gars du syndicat qui pleurnichent à cause du pipeline et...
- Arrête de râler et embrasse-moi, avant de devoir m'ajouter à la liste de tes problèmes.
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30 jours de nuit (2007) - Bande annonce VF
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