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3,96

sur 420 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Price est un roman que je voulais lire depuis longtemps et me voilà bien embêté aujourd'hui. C'est un roman qui avait tout pour me plaire, que j'avais vraiment envie d'aimer. Mais la magie n'a jamais opéré. Je dois bien reconnaître que l'auteur a du talent pour nous faire entrer dans la peau de ce jeune homme de 17 ans, Daniel Price. On peut facilement se reconnaître en lui. Mais pour le reste, tout m'a semblé plat. Les autres personnages sont peu attachants, certains sont même très agaçants.
Le texte est fait de phrases courtes, dans un style peu agréable. Mais le plus gros problème reste pour moi l'intrigue. Celle-ci tient en quelques lignes et on devine très vite les secrets de chacun. Les chapitres se suivent et se ressemblent et c'est l'ennui qui m'a finalement gagné.
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Tout commençait très bien avec un début plus que prometteur : Daniel Price, lycéen en dernière année, manque de remporter une compétition de lutte. Sa scolarité se termine et de nombreuses possibilités devraient s'offrir à lui, mais la petite bourgade où il vit, son milieu familial, l'empêchent de se projeter autrement que dans une petite vie étroite comme celle de ses parents. Perspective peu enthousiasmante que partagent peu ou prou ses deux amis, Larry et Freud… Ce roman va-t-il être celui d'un été, celui auquel chacun peut s'identifier car qui n'a connu cette vacuité particulière, cet entre-deux ? Si Danny, et ses deux comparses n'ont encore pas eu de petite amie, s'ils n'ont de projet de travail ou d'études, chacun va appréhender à sa manière ce passage à l'âge adulte. C'est du moins ce que l'on imagine, lorsqu'au bout d'une centaine de pages, il n'est plus guère question de Larry, ni de Freud… Car Daniel a fait la connaissance de Rachel, et le père du jeune homme est tombé malade. le roman va maintenant tourner autour de ces deux points. Si l'issue est prévisible quant au père, ses amours avec Rachel connaissent des hauts et des bas, et le pauvre Daniel ne sait jamais sur quel pied danser.

Mais à partir d'une moitié du roman, tout a commencé à m'y agacer. le personnage de Rachel m'a excédé au plus haut point, du haut de ses dix-huit ans, elle se prend terriblement au sérieux, tout en enchaînant caprice sur caprice, et mène Daniel par le bout du nez… Quant aux relations de Daniel et ses parents, elles sont chaotiques aussi, mais il est difficile d'éprouver de la compassion pour eux. J'ai du mal avec cette sorte de cynisme qui rend les personnages peu aimables, enfin, je pourrais trouver des exemples où j'adore ça, mais j'ai eu du mal, cette fois. de plus, les situations m'ont semblé bien répétitives, parfois étirées par des dialogues longuets, et le mystère qui entoure la vie de Rachel, vite deviné, ne m'a pas affectée.
Dire qu'il m'attendait depuis plus de dix-huit mois, et que je me réjouissais de le lire ! Au vu des avis, je m'attendais à un roman plus époustouflant. J'ai peut-être confondu avec Karoo du même auteur… En tout cas, je l'ai terminé en diagonale, pour en finir au plus vite.
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C'est l'histoire assez éternelle d'un adolescent, Daniel Price, qui, le temps d'un été, va passer à l'âge adulte.

Ça commence plutôt bien, par un combat de lutte perdu, malheureusement, on n'entendra plus parler de lutte pendant tout le récit… On enchaîne avec un trio d'amis, fort bien campé et sympathique, mais, malheureusement, il va très rapidement se déliter….

On attaque alors le gros morceau, Price tombe amoureux, d'une fille magnifique, mais fantasque, mystérieuse (encore que le lecteur élucide rapidement le mystère) et qui le mène par le bout du nez, pendant que son père, devenu irascible et pervers, agonise d'un cancer…

Chaque page ou chaque chapitre est plutôt bien mené, vivement, avec des dialogues taillés au cordeau, mais Tesich ne peut s'empêcher de rejouer éternellement ces mêmes scènes : Price va voir cette fille qu'il aime et à laquelle il ne comprend rien, et il revient s'occuper de son père qui l'agresse et le déprécie. C'est assez ennuyeux au final, avec une impression de sur-place, et on a souvent envie de lui dire : Price secoue-toi un peu, ouvre les yeux, prend-toi en main. Il lui manque de la générosité derrière son désarmant nombrilisme adolescent, à ce jeune homme.

Tout cela est assez regrettable car il y a de bons moments, de bonnes trouvailles et une bonne appréhension de cet espoir désespéré de l'adolescence, de ces difficultés à franchir le pas. C'est donc un assez bon roman, mais très répétitif, où j'aurais aimé éprouver plus de sympathie pour le héros, un roman sans assez de panache pour emporter mon enthousiasme face à ce thème si intemporel qu'il peut vite paraître éculé.
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Mince alors... Puisqu'il était édité par Monsieur Toussaint Louverture, je me suis jeté sur le livre. Mais après les 500 pages et la fin du livre, je n'étais toujours pas transporté...
Le livre n'est pas MAL écrit, mais pour autant le style de l'auteur n'a rien de grandiose... Et puis, malgré les thèmes intéressants abordés ( relation père/fils complexe, désir, passage à l'âge adulte, choix de son futur, ... ) tout cela m'a semblé assez plat... Ou alors peut-être simplement trop léger ??? Par moments, l'ouvrage se rapproche presque de la littérature pour adolescents... Et puis, le déroulement final, sous forme de journal intime découvert... Aïe ?
Bon, je ne veux pas non plus être trop dur, peut-être que le problème vient de moi. Lot de consolation : quel magnifique boulot de l'éditeur, l'objet est magnifique, et dans une bibliothèque : ça claque.
Mais si vous voulez à tout prix lire un livre de chez Monsieur Toussaint Louverture : foncez acheter "Et Quelquefois J'ai Comme Une Grande Idée".
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Je vais me mettre à dos tous ceux qui ont lu ce livre tant je lis d'éloges dessus : une note de plus de 4/5 sur Babelio pour presque 50 votes ! Moins de notes mais 4,9 pour Libfly. Faites-vous plaisir, agonissez-moi d'invectives. Faites-moi souffrir comme dit M. Mais que voulez-vous on ne se refait pas, je ne suis pas fait pour les livres qui font l'unanimité (je dois préciser ici que je n'ai regardé les avis postés sur ces sites qu'après avoir été déçu par le bouquin, ils n'ont donc pas influencé ma lecture vers une posture anti-livre-dit-culte). Il est vrai que je ne suis pas a priori fan du genre roman initiatique dont le héros est un adolescent, ni même de littérature états-unienne, mais lorsqu'on m'a conseillé de le lire, je l'ai fait surtout parce que l'objet est très beau : couverture cartonnée, sobre, écrite en rouge et en relief, "imprimé[e] en offset , puis cogné[e] typographiquement pour lui apprendre un peu la vie" (p.544) jusque sur la tranche, et aussi parce que depuis longtemps, j'avais envie de lire un livre de cet éditeur.

Si le contenant me sied, le contenu me déçoit assez vite : style très oral, très dialogué -pas forcément ce que je préfère les dialogues à profusion, parfois, ça allège le propos, d'autre fois ça masque un manque de style ou de profondeur-, bref rien de très original, déjà lu cent fois par d'autres auteurs états-uniens en particulier, histoire qui n'avance pas, personnages un brin palots... Alors on pourra m'objecter que ce roman est justement celui de la normalité, des émois et des amours adolescents, qu'il touche juste et que chacun pourra se reconnaître ou du moins se rappeler sa période ado en le lisant. Mmouais, je ne suis pas convaincu, je reste vraiment sur ma faim. Disons que j'ai déjà lu des textes ressemblants qui ne m'ont pas emballé plus que ça non plus. On pourra alors me dire -décidément,"on" intervient beaucoup dans cette chronique, ça ne me plaît point trop, c'est quand même mon blog, non mais...-que celui-ci a été écrit avant (en 1982). Certes, mais moi, je ne le lis que maintenant et je ne trouve pas qu'il apporte du nouveau à la littérature. Néanmoins, dans ma grande bonté, je veux bien reconnaître que ce livre peut plaire à beaucoup de lecteurs qui s'y reconnaîtront, qui s'identifieront à Daniel et qui auront du plaisir à aller au bout des -longues et lentes- 537 pages.
Lien : http://lyvres.over-blog.com
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C'est le second roman que je lis de l'auteur. Passablement déçue de Karoo qui était un gros top à l'époque et pour lequel je suis complètement passée à côté, je voulais avoir une autre opinion avec cet ouvrage. Pas de chance, ce n'était pas non plus mon truc… Je l'ai trouvé lent malgré ses 500 pages et ennuyant. On suit l'été de Daniel qui perd son père et qui cherche à tout pris à s'attacher à une fille qui en n'en a rien à faire de lui. J'ai trouvé pathétique et sans intérêt. Je ne vais pas tenter une autre lecture de cet auteur. Zéro sur deux, c'est déjà bien assez comme ça, surtout au vu du pavé que c'était.
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