On ne compose pas un aphorisme, on le laisse monter. Il surgit des arrière-plans et apparaît, fanal à l'orée d'un bois. C'est un cadeau de l'inconscient à l'esprit. Si on le cherche, il est perdu. Si on le convoque, il se cache. S'il advient, il faut l'accueillir. Ensuite, à sa lecture, on saura s'il est mauvais ou réussi. Si la toxine du calembour l'a infecté, il faudra le jeter. Ou alors le destiner aux amis indulgents.
Il n'y a que de leurs discours que les gens ne sont pas avares.
Mourir sans dire adieu, c'est comme parti du restaurant sans payer
Une artère de ville bouché par une livraison de tabac
En Orient, depuis mille trois cents ans, cinq fois par jour :"Allah est grand!"
On peut raisonnablement penser qu'il a compris
Le coucou suisse est une insulte à la beauté du temps qui passe
Une poule arracha de ses dents la troisième patte d’un canard qui venait de voler un bœuf sur le toit
Sur les revolvers il faudrait inscrire « Tuer fume »
Si les plantes pouvez crier on ne s’entendrait plus.
L’humanisme est une maladie génétique