AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,28

sur 245 notes

Thorarinsson aime bien donner à ses livres des titres tirés de chansons anglo-saxonnes. Ici c'est le temps de la sorcière (Season of the Witch) qui est le titre d'une chanson de Donovan. Deux ans plus tard, ce sera le dresseur d'insectes (The trainer of insects), tiré des paroles de la chanson Death of a clown des Kinks. le temps de la sorcière est le premier de la série des Einar traduit en français, c'est dans cet opus que le Journal du Soir ouvre son antenne d'Akureyri, pour assurer "l'expansion du journal dans le Nord et dans l'Est de l'Islande". Petite antenne avec trois collaborateurs seulement : Asbjörn, Einar et Joa.
.
Hélas, le récit part lentement. On assiste à la vie quotidienne de la ville : chiens perdus, conférence de presse et bancs publics vandalisés. On voudrait que l'intrigue débute. Nos voeux sont exaucés page 108 (Édition Points) : un lycéen - Skarphedinn - a disparu et au même moment, une mère soupçonne que la mort de sa fille, passée pour un accident, est en fait un assassinat. Einar a enfin matière à enquêter et à rédiger des articles qui risquent de faire la une! Il va en particulier s'intéresser au club de théâtre du lycée dans le cadre duquel Skarphedinn aurait dû jouer la pièce 'Loftur le Sorcier' le lendemain de sa mort.
.
Mais le journaliste qu'il est se doit de couvrir les nombreux évènements locaux sans grand intérêt ni pour le lecteur de son journal, ni pour nous. Enfin, Einar apprend que Skarphedinn a été vu à une fête vêtu d'une robe de sorcière, juste avant de disparaître! Et qu'il avait un comportement bizarre ce soir là. L'intrigue prend enfin son envol page 200! On a du mal à définir ce roman. Est-ce un roman policier? Mais l'intrigue est bien faible, manque d'originalité et s'étire en longueur. Est-ce un roman sur la vie d'un journal? Mais on ne ressent pas cette vie trépidante d'un quotidien, on n'assiste pas aux réunions de rédaction, on ne vit pas la course contre la montre de la deadline avant bouclage. Parce que tout se passe dans une petite antenne de province. Seul point d'intérêt que j'ai noté : la découverte de ce qu'était "le heaume de terreur" (1) dans les légendes vikings. Maigre consolation. Au final, je me suis plutôt ennuyé à la lecture de ce roman.

(1) Le heaume de terreur se présente sous la forme d'un symbole qui représente huit tridents pointant vers l'extérieur. Il a le pouvoir d'effrayer et de faire fuir les ennemis. Il place celui qui le porte sous la protection des dieux. Il procure puissance et courage et il permet de surmonter les peurs et les obstacles que l'on peut rencontrer.
Commenter  J’apprécie          10
Sombre et divertissant, voilà les deux mots qui qualifieraient le plus mon ressenti par rapport à cette lecture. Une lecture à laquelle j'ai eu du mal à me faire, d'une part à cause du style pour le moins particulier, et d'autre part à cause d'un certain manque d'attachement ou d'intérêt envers les personnages.

Einar est envoyé dans la campagne islandaise afin d'augmenter l'influence du journal pour lequel il travaille. Il est accompagné de Joa, une collègue photographe. Cette mutation ne l'enchante pas, car cela l'éloigne de sa fille, et il redoute de n'avoir pas beaucoup de scoops à raconter. Mais très vite, des choses étranges vont se dérouler : un mystérieux accident lors d'une excursion-surprise prévue par une grande entreprise, la disparition d'un étudiant, le suicide d'une autre... Tous ces évènements ont-ils un lien ? Einar est déterminé à le découvrir.

L'histoire se déroule dans une ambiance que j'ai trouvé très sombre, une ambiance alourdie par des thématiques telles que la drogue, la politique, la corruption. Tout cela entremêlé avec le personnage d'Einar, un personnage très cynique, très critique (normal pour un journaliste, me direz-vous), qui a tendance à s'apitoyer sur lui-même et qui dispose d'un humour particulier... Mouais, j'ai pas forcément adhéré. Quant à l'intrigue policière vue par l'oeil du journaliste, je l'ai trouvée assez plate finalement, et sans grandes surprises. Ajoutez à cela une narration au présent et à la première personne du singulier, un titre qui suggère un côté fantastique mais qui au final ne fait que le suggérer, et vous aurez une vue d'ensemble !

Néanmoins, je me suis vraiment sentie dépaysée en lisant ce livre. J'ai eu une petite vision de l'Islande, un pays qui m'attire beaucoup, même si cette vision est loin d'être la meilleure pour avoir envie de découvrir ce pays, selon moi. Trop de choses négatives. En somme, une histoire divertissante, avec quelques passages sympas quand même, mais une histoire qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Commenter  J’apprécie          00
Lors d'une sortie de cohésion d'une usine de bonbons d'Akureyri, la propriétaire, une femme dans la cinquantaine, tombe à l'eau et se cogne la tête à un rocher. La police conclut à un accident. Mais pour sa mère, en maison de retraite, c'est son mari qui l'a assassinée.
Un jeune étudiant qui devait jouer le premier rôle dans une pièce de théâtre disparaît. Son corps est retrouvé carbonisé dans une déchetterie.

Deux enquêtes dans lesquelles va se lancer Einar, un journaliste d'investigation, muté de Reykjavik dans le nord pour son sale caractère et son fort penchant pour l'alcool suite à son divorce.

Les enquêtes consistent à des interview des proches des disparus et plus particulièrement à ceux du jeune étudiant, un jeune homme brillant mais à la personnalité complexe. L'avancée de cette enquête est fortement lié aux renseignements de la police que l'on suit au travers des échanges. Une partie certes intéressante mais peu approfondie.
Comme l'on pouvait s'en douter depuis le début les deux affaires vont se retrouver liées dans le final.
D'autres événements se produisent donnant du rythme au récit.

En parallèle l'on suit la vie personnelle d'Einar et de son ex rédacteur en chef lui aussi tombé en disgrâce suite à de nouveaux investisseurs dans le journal. Tous les deux sont chargés de booster les ventes du journal du soir.

Malgré des enquêtes peu fouillées ce premier tome de la série s'avère fort intéressant.

Lien : http://imaginaire-chronique...
Commenter  J’apprécie          110
Bon, ce fut un peu laborieux, surtout la dernière centaine de pages, mais j'en suis venu à bout. L'intrigue se dilue dans la description de la vie quotidienne à Akureyri, deuxième ville d'Islande par sa population. Il ne se passe pas grand-chose, mais c'est là qu'ont été envoyés un journaliste et une photographe pour créer un bureau d'un journal du soir dans ce Nord perdu. Ils vont être confrontés à plusieurs meurtres qu'ils vont parvenir à élucider. Mais c'est surtout le prétexte pour l'auteur de délocaliser un peu l'action des polars islandais dont une bonne partie se déroulent à Reykjavík, la capitale. C'est bien enlevé même si les intrigues s'étirent un peu. On se croit vraiment dans cette partie de Islande, loin de tout. J'aurai peut-être préféré un peu plus de tenue dans l'écriture mais ne boudons pas notre plaisir.
Commenter  J’apprécie          250
Einar, journaliste au Journal du Soir, a été muté dans le Nord de l'Islande et il s'ennuie à mourir. Cependant, lorsqu'un étudiant disparaît à Akureyri, qu'une femme tombe d'un bateau lors d'une excursion entre collègues et qu'une bande de loubards sème la zizanie dans une ville voisine, l'instinct du journaliste se réveille et l'enquête d'Einar va le mener bien plus loin qu'il n'aurait pu l'imaginer...
J'ai beaucoup apprécié cet ouvrage, les personnages sont attachants, le suspens est rondement mené et, comme à chaque fois que je lis un ouvrage qui se passe en Islande, j'ai plaisir à me remémorer les lieux.
Ce fut une belle découverte et j'ai donc l'intention de lire les autres ouvrages de l'auteur !
En bref : un bon polar !
Commenter  J’apprécie          20
Un polar nordique de qualité moyenne à mon gout. le personnage d'Einar est bien ficelé, certains protagonistes périphériques sont aussi bien croqués, je conseille de noter les noms sur une fiche pour ne pas se perdre. L'ambiance de cette petite ville du nord de l'Islande est prégnante, mais le ton du roman, entre le dramatique et une légèreté digne d'une série B, ne se marie pas très bien. Certaines scènes sont, à mon avis, ratées tout simplement, l'agression du héro et sa collègue par 3 voyous bêtes à manger du foin, une des seules scènes d'action du livre, m'a particulièrement irrité. Malgré tout, j'ai trouvé certaines situations, l'angle pris par l'auteur pour aborder des aspects de l'histoire, assez judicieux. J'y reviendrai peut être.
Commenter  J’apprécie          42
C'est juste après avoir lu la critique d'Asai, une babéliote, que j'ai eu envie de me plonger dans "le temps de la sorcière" d'Arni Thorarinson.
En ce qui concerne les écrivains islandais, rubrique polar, j'ai déjà lu la presque totalité des ouvrage de Arnaldur Indridasson, et un livre de Ragnar Jonasson.
Est-ce le côté insulaire et une météo plutôt fraiche tous ces livres ont quelques points communs, particulièrement dans les descriptions de paysages.
Nouveauté dans cet ouvrage le principal personnage Einar n'est pas policier mais journaliste. C'est la quatrième histoire d'Einar, malheureusement les trois premiers n'ont pas encore été traduits en français.C'est pourquoi au cours de la lecture certaines informations nous manquent.

Einar est un ancien alcoolique. C'est un personnage attachant et sympathique. Il a été muté dans le Nord avec son collègue Asbjorn pour assurer "l'expansion du journal dans le Nord et dans l'Est en cette période de changements radicaux et révolutionnaires".
Des événements se produisent au moment de Pâques : une femme est tombée à l'eau lors d'une descente de rivière en rafting, Skarphedinn, un jeune lycéen est retrouvé mort dans une décharge, deux jeunes filles se suicident.
Ces événements font vendre du papier. Pour comprendre ces événements Einar enquête, et tout particulièrement sur la personnalité de Skarphedim.

Roman policier intéressant. Sont abordés ou évoqués des questions malheureusement récurrentes dans nos sociétés comme l'émigration, la drogue, la désertification de certaines régions pour le profit de grosses sociétés, le mal-être de la jeunesse...

On rencontre de nombreux personnages dont il est souvent difficile de retenir les prénoms et noms !

Commenter  J’apprécie          110
Pauvre Einar, le héros de ce livre, muté dans le nord de l'Islande. Bon, déjà l'Islande... mais le nord de l'Islande... et en plus il a décidé de devenir abstinent (alcool). Double punition.
Ce livre a une drôlerie toute particulière. A prendre au delà du 66ème degré (donc au delà du cercle polaire)...
Il dénonce toutes les horreurs qu'il observe et surtout la corruption (thème récurrent dans nos polars scandinaves) et la drogue.
Ce livre se lit comme on déguste un croissant avec le café au petit déjeuner, sauf qu'à la fin, je recommande un bon verre de jus de fruit... goyave, pamplemousse, ou les trois (j'ajoute du citron). Histoire de se faire une détox rapport aux angoisses qu'Arni a semées dans son livre.
Commenter  J’apprécie          72
Einar, reporter du Journal du soir est muté dans le nord de l'Islande. Dans cette microsociété en pleine mutation, certains faits divers étranges attirent son attention. Arni Thorarinsson signe un roman noir désabusé qui se lit non sans plaisir.
Commenter  J’apprécie          80
Ma première lecture d'Arni Thorarinsson et malgré mes difficultés d'accroche au début du roman, que j'ai plutôt apprécié.
L'intrigue se situe au nord de l'Islande, au bord d'un Fjord, à Akureyri. Un journaliste, Einar, est dépêché, contre son gré, par sa direction, pour ouvrir une antenne du Journal du soir dans cette ville. Il n'est guère enchanté, de quitter la capital Reykjavik pour une plus petite ville et une plus petite communauté. En plus, il se sèvre d'alcool, se voit imposé de partager sa vie avec une perruche et d'interférer avec des collègues avec qui, il a plus ou moins d'affinité. de quoi être sarcastique voir désagréable. Puis vient le temps de s'intéresser aux événements locaux, une mort accidentelle d'une femme lors d'un événement convivial organisé par une entreprise, une mort fort peu accidentelle d'un adolescent un peu star, une mamie un peu pète-sec qui le pousse dans ses retranchements, ... la curiosité naturelle du journaliste va le pousser à enquêter, à fouiller dans la vie des gens, de la communauté... et dérouler l'enquête (et devenir moins désagréable, voir même attachant).
J'ai plutôt aimé ce polar, relativement lent, moins par l'intrigue que je n'ai pas trouvé révolutionnaire mais plus pour la description de la petite communauté d'Akureyri et des alentours, de la galerie de personnages gravitant autour d'Einar. Autant je le trouvais désagréable au début, autant je m'y suis habitué au fil de l'histoire, voir j'ai été déconcertée par le changement de caractère du personnage (due à son sevrage??). J'aime beaucoup les polars islandais, je suis habituée à galérer gentiment avec les prénoms des personnages pour la plupart du temps, voir avec leur nom complet, mais là, il y en avait beaucoup. Il fallait jongler entre prénom, surnom, nom complet et faire le lien entre tous les personnages, ce qui n'a pas facilité ma lecture. J'ai trouvé aussi le style d'Arni Thorarinsson parfois difficile à suivre, il fait avancer l'intrigue en utilisant beaucoup de dialogues, parfois longs (logique, le journaliste s'entretient!) mais sans rappeler qui prend la parole. Einar fait parler ses interlocuteurs en utilisant beaucoup de suppositions et déductions ce qui avait le don de me brouiller un peu la lecture.
Néanmoins, j'ai eu plaisir à lire ce polar, passer un bon moment dans cette petite communauté islandaise, pleine de petits secrets
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (702) Voir plus



Quiz Voir plus

Etes-vous incollable sur la littérature scandinave ?

Qui est l'auteur du roman "Bruits du cœur" ?

Herbjørg Wassmo
Jens Christian Grondhal
Sofi Oksanen
Jostein Gaarder

15 questions
151 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature scandinaveCréer un quiz sur ce livre

{* *}