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Ric Hochet tome 16 sur 78
EAN : 9782803600878
46 pages
Le Lombard (07/06/1996)
3.27/5   22 notes
Résumé :
A l'occasion d'une réception pour la remise du prix "citron", le professeur Hermelin et le reporter Ric Hochet sont enlevés pour peu de temps par trois malfrats. Parmi ces derniers se trouve Richard, le père du journaliste et ancien voleur. Celui-ci avoue avoir participé par obligation à ce simulacre d'enlèvement pour infiltrer la bande mafieuse et aider Ric à confondre les brigands. Recevant les ordres uniquement par téléphone au dernier moment, il ne peut connaîtr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Au fond, trouvant Ric HOCHET (je veux dire : "Les enquêtes de Ric Hochet" par A.-P. DUCHÂTEAU au scénario, TIBET aux dessins, MITTEI aux décors) fichtrement plus intéressant que Jean-Luc GODARD (je veux dire : "Les films de J.-L. Godard")... « Et c'est ce que nous allons voir...» ["Docteur Renaud, Mister Renard", Renaud SECHAN, 2002]. Et une rime, une !

Une pause sur l'illustration de couverture : magistrale.
Un motard de la Police se fait envoyer en l'air par un chauffard : un type en Porsche jaune... Et l'on reconnaît ledit chauffard : cheveux blonds en brosse coiffés en boule. le journaliste Ric Hochet... Et il semble sourire, l'arsouille, d'un sourire sournois, lèvres serrées, sourcils froncés : quelle honte ! Son visage est surexposé malgré le contrejour des phares allumés en cette heure entre chien et loup... Et ce motard aux bottes noires bien cirées et la veste de cuir impeccable, envoyé les quatre fers en l'air, tel un pantin désarticulé : "LA POLICE EST TUEE !", Au secours !!!

Sauf que non.
Le motard est une crapule qui a tapé dans le stock du magasin des costumes (on dirait un de ces films franchouilles "d'époque" où il faut rendre les habits sans une trace de boue ou de crasse à la costumière ; même si l'on incarne un "perso" ou un figurant en Bretagne crottée du XIXème siècle...) Un faux policier qui tuerait bien son monde, donc...

Et Ric est porteur d'une rançon (100 millions d'anciens francs, tout de même !) pour sauver une VRAIE femme : une autre vedette du show-biz... Une dénommée "Gigi"... pour J. J., les initiales de ses prénom et patronyme "Janice Joël" et non "Janis Joplin", dommage ! C'était la rivale de "B.B." à l'époque, saviez pas ?

Damné show-biz qui nous ramène doucement au cinoche, n'ayez crainte !

Car on y croise, devinez qui ? "B.B.", justement (et non "C.C.", Claudia Cardinale, dommage encore !) : Brigitte Bardot, vous savez, l'assez peu talentueuse actrice au jeu exécrable [Bah, il vous suffira de vérifier en endurant le visionnage du fameux "Le mépris" de J.-L. Godard ou de "Et Dieu créa la femme..." de Roger Vadim... et la pénibilité des répliques laborieusement balancées par la future admiratrice de la famille le Pen] . Sauf qu'il s'agit ici, dans ce seizième album de Ric, juste de sa statuette en cire volée par deux malfrats, sosies des acteurs Rufus et Michel Constantin... au Musée Grévin (avec son "CABINET FANTASTIQUE" et son "PALAIS DES MIRAGES", Hôtel Ronceray, 10 boulevard Montmartre à Paname... Ouf !!! On n'aura que la figure de cire de Bardot (muette, donc) sur le canapé des malfrats kidnappeurs de B.B. puis de J.J.

Le sosie de Rufus (nommé Bénatar) lui offre le champagne, la femme blonde aux lèvres pulpeuses ne lui répond pas grand chose : vaut mieux, vu le modèle... Comme quoi la cire est parfois préférable à la chair... Une exception quand même pour ce qui est de la trame des événements sensuels dans la très-très belle chanson de Charles TRENET, "La polka du Roi" [1938], où ladite créature se met à fondre et fondre, juste serrée d'un peu trop près...

« Qu'est-ce que j'peux faire, j'sais pas quoi faire... » (une phrase de dialogue pour Jean Seberg dans un film novateur et foutraque de J.-L.G.). Ric Hochet, lui au moins, il BOSSE !!! Il sauve les vedettes du show-biz... (au début, c'est vrai, il tente de sauver juste leurs figures de cire)... et il renverse les faux-motards de la Police... le commissaire Bourdon est évidemment sur les dents. Nadine (sa nièce) a une coupe de cheveux à la France Gall, assez épatante pour tout dire. Elle saute au coup de Ric Hochet (ravi) quand il lui met sous le nez deux tickets pour une soirée à l'Opéra de Paris !!! On est contents pour Ric et Nadine.
Tout ça est rafraîchissant !

Ah, et en cette même planche 22, les éclairages somptueux de la Place de l'Opéra (Garnier) à la tombée de la nuit, avec les bus à l'ancienne qui glissent, noyés de lueurs de phares et de bruine parisienne : presque un tableau panoramique du génial et exigeant Gustave CAILLEBOTTE (1848-1894) !!!

L'arrivée de nuit des deux malfrats par les toits en zinc autour du 10, boulevard Montmartre... Leur arrivée comique dans le Musée Grévin, où ils sont accueillis par un "Bébel" (... Jean-Paul Belmondo, z' avez entendu parler ?) en casquette de "Flic ou voyou" et faux Beretta dans sa pogne droite... En cire, heureusement ! Un faux policier qui regarde le mur du Musée au lieu d'arrêter les malfrats...

Et cadrages comme éclairages sont chiadés.

Et le prix Citron (de l'humour acide) décerné au Prof. Hermelin... Un véritable guet-apens où déboulent justement les deux Dupondt et le Cap' Haddock qui sont des malfrats masqués armés de mitraillettes : les journalistes croient évidemment à une blague (entièrement mise-en-scène par Hermelin, pas moins...). Mais tout faux ! Et la fiole d'Hermelin confrontée à son citron (lui qui croyait recevoir le Nobel de Physique...) : bien sûr inoubliable !!! « Humpffff, grotesque !!! » (Pas difficile de lire dans les pensées d'un prof' de Physique nucléaire se présentant toujours en blouse blanche — même lorsqu'il ouvre la porte de son pavillon de banlieue...).

Les titres des 6 parties de cette aventure sont ceux des films alors célèbres où plastronnait et glapissait la terrifiante "B.B."... A savoir : Chapitre I : "LA VERITE"/ Chapitre II : "L'OURS ET LA POUPEE" / Chapitre III : "UNE RAVISSANTE IDIOTE" / Chapitre IV : "LA FEMME ET LE PANTIN" / Chapitre V : "EN CAS DE MALHEUR" / " Chapitre VI : "LES NOVICES"... Et le tour est joué... en ce Royaume des illusions qu'est le cinéma mâtiné de show-biz !

Bref, c'est un témoignage sur cette force encore vive des années soixante et soixante-dix en France parisiano-centrée, mille fois plus passionnant pour vous que les films du dit "J.-L.G., qui vous évitera de devoir vous ré-appuyer "A bout de souffle" (qui semblait assez frais dans le contexte du "cinéma de papa" mais, franchement, "Badlands"/ "La balade sauvage" [1973] de Terrence MALICK lui est dix-mille fois supérieur, poésie visuelle et mélodies des voix en plus : les prestations de Sissy Spacek et Martin Sheen font vite oublier Jean Seberg et Jean-Paul Belmondo) , "La Chinoise", "Pierrot le Fou" (couleurs crues moches, caméra qui tremblote, Bébel qui surjoue, visage peint en bleu), "Le Mépris" (avec Bardot plombant le film à peine sauvé par Piccoli, p'tit chapiôt sur la tête mais bien moins seyant et moins "classe" que celui du personnage de "Popeye" joué par Gene Hackman dans le "French Connection" [1971] de William FRIEDKIN)... Et il y a eu pire plus tard : "Passion" (seul film où je dûsse sortir de la salle après 15 minutes de projection, abasourdi par tant de prétention plombante, rageant et pestant contre les échos de branchouillardise connivente qui entouraient déjà religieusement ce machin...).

Bref, Godard, si l'on s'en réfère à sa notoriété et ses obsèques , c'est "notre" Reine d'Angleterre ! Les meuh-dias rameutent : c'est leur boulot... Bref, tout le monde s'y met...

Me demande (innocemment) s'il y a eu un tel foin quand nos amis André-Paul (Duchâteau) et Tibet se sont tranquillement éteints : en fait, (évidemment) non !!! Ah, c'est ballot... Ce qui prouve que la branchouillitude sert au moins à quelque chose... C'est la France (ou la Suisse), que voulez-vous...

"Paris sera toujours Paris"...
Même si quelques méchantes langues (aigries) parlent d'Oppression parisienne... mais quel vilain pléonasme (pour ploucs et zilets-zônes) !!!

"Bruxelles, ma belle, je te rejoins bientôt
Aussitôt que Paris me trahit
Et je sens que son amour aigrit, et puis..."
[Dick ANNEGARN, "Bruxelles",1974]

Pourtant-pourtant, la science des "petits détails vrais" de nos amis créateurs de "Ric Hochet", c'est celle de [Georges] SIMENON ( ... même prénom de Brassens, ouf !] : le passé revit et infuse lentement... et il est plein de charmes, de cabinets de figure de cire et d'intemporelle magie.

Bref, ce seizième album ricquien de 1973 est pas mal du tout !
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Je relis quelques Ric Hochet dans le désordre et je redécouvre ce tome après avoir relu des tomes plus récents (mais tout de même anciens...)
Alors je ne sais pas si le déclin est venu rapidement dans la série ou si c'est un hasard mais ce tome est certainement le moins mauvais que j'ai relu jusqu'à présent.
Bon, je n'ai pas dit que c'était bien, c'est juste moins mauvais.
L'histoire se tient même si il ne faut pas être trop rôdé aux mécanismes des polars pour deviner le fin mot de l'histoire.
Toutefois, je pense que l'idée devait être bonne quand ce tome est paru.
En marge de cela, l'histoire à tout de même beaucoup vieilli...même l'introduction m'a laissée perplexe (je ne savais pas que le prix citron avait un jour récompensé d'autres personnalités que celles du tennis).
Et, pour le 'truc' qui permet d'identifier le coupable :
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On va s'arrêter un moment sur cette impressionnante couverture qui montre Ric Hochet renverser un motard de la police. Tout bon lecteur de Ric Hochet sait déjà que ce n'est pas possible. Ric Hochet ne ferait jamais cela. Que nenni. le décor est posé.

Tibet a un sacré coup de crayon (lui ou son atelier composé au fil des ans de Mittéi ou de Christian Denayer, qui a débuté pour Jean Graton, par exemple). En attestent les caricaturent qui fleurissent dans ce tome. Je me souviens que Tibet venait crayonner dans l'émission Voulez-vous jouer qui passait sur la chaîne belge de télévision. A main levée, sans préparation, il ravissait les spectateurs avec ses caricatures (et son indécrottable sourire). Dans ce récit, pas mal de caricatures, dont -entre autres- Pascal Sevran, Michel Constantin ou Rufus. Ces deux derniers acteurs sont les hommes de main du grand méchant de l'histoire de ce tome 16.

Du côté de l'intrigue, depuis plusieurs tomes, on s'éloigne de l'atmosphère à la Fantomas/Jean Marais. Ric Hochet retrouve son père, qui s'est acoquiné avec quelques malfrats qui préparent un mauvais coup sous la direction d'un mystérieux commanditaire. Après deux vols de mannequin au Musée Grévin, la cible semble être une vedette du cinéma, Mais Ric Hochet veille...

On est dans du divertissement lisse, familial, gentil. L'exercice me semble périlleux. Rester dans le polar, en le lissant, en l'édulcorant, tout en essayant de distiller l'atmosphère de mort imminente qui doit aller avec, c'est difficile. Ici, on manque clairement de tension, de danger, même dans les situations les plus extrêmes (auxquelles on a parfois du mal à croire).

La fin (comme souvent dans les aventures de Ric Hochet) est envoyée dans al dernière planche, à la va-vite, sur un grand éclat de rire. Cela manque un peu de corps pour être pleinement convaincant, mais cela reste divertissant.
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Revoilà le professeur Hermelin et le papa ! 

Dans cette nouvelle enquête de Ric Hochet, Tibet et Duchateau s'en donnent à coeur joie !

D'abord dans les clins d'Oeil : Goscinny, Hergé, Michel Constantin, Dali, Bardot, Belmondo, H.G. Clouzot, l'histoire partagée en chapitre reprenant les titres des films majeurs de BB…
Et puis dans un scénario bien huilé qui lui aussi est un superbe hommage au film « All about Eve » de Mankiewiecz.
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Un tome que j'apprécie pour sa touche d'humour car avec le professeur Hermelin, comment ne pas avoir envie de rire devant sa mauvaise foi.

De plus, l'enquête est "classique", c'est-à-dire sans la touche fantastique et donc, les explications finales sont compréhensibles et pas balancées en dernière minute, avec tellement de précipitation que le lecteur ne comprend pas toujours tout, encore moins d'où Ric Hochet peut les sortir.

Bref, cette enquête a de l'action, pas de temps mort, on se fait mener par le bout du nez et la dose d'humour ajoute du pep's à l'ensemble.

Pas le meilleur mais dans les albums corrects que je prends plaisir à relire de temps en temps.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
— HERMELIN (ouvrant en blouse blanche la porte de son pavillon de banlieue et se trouvant face au Commissaire Bourdon, "de la Police Judiciaire" du 36 Quai des Orfèvres à Paris) :

« Tiens, salut, jeune homme ! Pas encore à la retraite ? »

— BOURDON (dans son pardessus ocre roux à carreaux, chapeau tenu à la main, paupières baissés...), du tac au tac :

« Quand je vous vois, Professeur, je le souhaiterais ! Bon ! Je laisse à Ric le soin de vous expliquer... »

[SPOIL : l'andouille de prof va bientôt recevoir son Prix Citron devant un aéropage de journalistes à flashs crépitants...]

[TIBET et A.P.-DUCHÂTEAU : "Les enquêtes de Ric Hochet" : "REQUIEM POUR UNE IDOLE", album n°16, éditions du Lombard, 1973 — planche 2]
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Richard : Et moi, par votre faute, je risque encore d'être inculpé pour coups et blessures !
Janice : Coups et blessures ?
Richard : Oui, petite fille... Pour la gigantesque fessée que je vais vous administrer publiquement !
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Le commissaire Bourdon : Tonnerre ! Toujours pas nouvelles ! Cette fois, j'en ai assez, je DOIS savoir où est Ric. Maintenant le ton va changer.
Un suspect : Vous allez enfin devenir poli ?
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Suspect n°1 : Écoutez, commissaire... Puisque ce n'est pas moi, c'est lui !
Suspect n°2 : Mon cher, vous me retirez les mots de la bouche...
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"... Joué le jeu honnêtement!?"... avec des gangtsers?! ... C'est pas vrai !!? ... Toute ton éducation est à refaire! ... (p.34)
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