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Il y a dans ce roman une tangente paradoxale tout à fait pertinente et palpitante entre le silence et la violence.
C'en est terrible. Car progressivement, on fait corps, on jumelle avec cette mère de famille qu'est Anna.
Imaginez la souffrance muselée à l'intérieur depuis des années, personne pour voir, personne à serrer dans ses bras, pas de baume pour colmater, pas de résilience, imaginez donc comme celle-ci doit être rouge et vive.

Le début de cette histoire m'a laissée perplexe. Une narration clinique, détachée, très peu servie en émotions, ce n'est pas ce que je préfère. J'aime ce qui est clair et crie et vibre. Rien de tel ici et pourtant… Plus j'avançais dans cette histoire plus cette violence m'a happée, abasourdie, je me suis frappée à ce silence qui crie aux barreaux.

Anna s'est construit une vie idéale afin d'échapper à ses origines modestes et à une enfance malheureuse et étriquée. Avec Hughes, elle forme un joli couple solide dans sa villa au bord de mer. Sa routine est mise à mal quand son fils unique, Léo, dix huit ans est arrêté et incarcéré.

Anna va cogiter, ressasser, se battre aussi pour son fils mais quand tout part à vau-l'eau ce sont les souvenirs cauchemardes d'Anna qui viendront la noyer peu à peu. Les démons de son enfance vont péricliter sa sûreté mentale mise à mal avec l'arrestation de son fils.

Progressivement on assiste avec effroi à l'émergence d'une violence refoulée depuis trop longtemps. Une violence sourde, discrète qui voudrait hurler mais Anna est une femme modèle, une poupée qu'on a modelée à rester digne et droite.
Anna m'a beaucoup parlé, je l'ai comprise page après page avec beaucoup d'émotions.

À force de non-dits, de silences étouffants, de traumas non cicatrisés, on finit par devenir sa propre victime. On flirte dans un no man's land proche de la folie, de la confusion. Cette approche littéraire des traumatismes de l'enfance m'a beaucoup parlé. L'auteure explore très bien les dommages collatéraux et funestes d'une enfance manquée.

Le cataclysme est ici interne, sérieux, réaliste, ce qui rend ce livre des plus troublants.

Un roman que j'ai appris progressivement à apprécier, à deviner et à apprivoiser. Jusqu'à cette fin qui est en tout point, remarquable et réussie.
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Que le dénouement d'une tragédie survienne à l'entracte est exceptionnel et ceci conclut un roman noir dont les acteurs sont, en première apparence, sans histoire.

Anna porte un masque qui s'appelle le visage. Inaltérable, insubmersible, cette souriante pharmacienne concilie vie familiale épanouie, succès professionnel et réussite sociale aux cotés d'un époux, Hugues, actif aux lisières de la culture, de la politique et des médias.

Léo, leur fils lycéen, se trouve un jour au mauvais endroit, au mauvais moment, et a un mauvais réflexe, rapidement diffusé sur les médias sociaux et les journaux télévisés … et se retrouve à la case prison.

Cet incident fissure la famille Gauthier et ranime les remugles nauséabonds d'une enfance vécue dans une famille modeste, habitant un quartier périphérique occupé par un gang harcelant, bafouant, agressant les innocents.

Scénario qui peut être demain le drame de chaque lecteur ou lectrice et cette banalité du mal rend ces pages addictives et poignantes.

Le dénouement montre que si les entractes ont la réputation de vider les baignoires et de remplir les lavabos, ils peuvent être aussi dégoulinants.

Dotée d'une rare finesse d'observation, Valérie Tong Cuong restitue avec concision et précision les dits et non dits d'un milieu social hypocrite, inculte et superficiel.

La romancière, dont son « Par Amour » m'avait bouleversé, signe un véritable chef d'oeuvre qui doit être lu dans chaque famille, par les parents et les adolescents, pour que chacun prenne conscience que le harcèlement n'est pas un phénomène bénin, mais qu'il marque durablement les victimes, qu'il brise les destinées … et ces débris, ces tessons peuvent causer des vengeances aussi illégales que justicières.

Mais oh combien jubilatoires et salvatrices, je l'avoue !

PS : mon appréciation de Par Amour :
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Anna Gauthier mène une existence bourgeoise, en tout point conforme aux convenances de sa petite ville de province. Un incident dans une manifestation envoie néanmoins son fils Léo, lycéen jusqu'ici sans histoire, derrière les barreaux. Pour Anna, brusquement dessillée par la froideur hostile qui s'empare alors de ses relations, c'est l'édifice patiemment construit de sa réussite qui se lézarde, la renvoyant aux blessures d'une enfance qu'elle pensait pourtant depuis longtemps enterrée.


Anna n'a survécu aux maltraitances subies en silence dans son jeune âge qu'en leur tournant le dos, déterminée à modeler sa vie selon son image du bonheur. Et elle semble y être parvenue, en tout cas elle en est convaincue : entre sa pharmacie, son mari en vue et son fils promis à un bel avenir, rien ne vient déparer le parfait accomplissement de son existence, intégrée à la coterie des notables du coin. Jamais elle n'imaginerait qu'elle a pris le bonheur pour ses apparences, qu'elle a construit sa réussite comme un bouclier contre le mal, et qu'il ne suffit pas de contrôler sa vie pour la mettre à l'abri.


L'incident de parcours de son fils est une pierre qui vient briser l'idéal auquel elle s'accroche. Confrontée à la machine judiciaire, à la rumeur réprobatrice et aux trahisons des soi-disant amis, Anna perd le contrôle des événements, accumule les désillusions, et, dans sa panique et son impuissance, voit l'accroc à la perfection à laquelle elle s'évertuait, prendre les ravageuses proportions d'un cataclysme. Alors que les acquis patiemment accumulés en rempart contre la souffrance tombent un à un, la voilà à nouveau démunie face à ses blessures anciennes, resurgies intactes après des décennies de silence et de déni. le choc est si puissant, le désespoir si intense, qu'ils l'entraînent bientôt au-delà de toute raison, dans une explosion de violence incontrôlable.


Le réalisme du récit compte pour beaucoup dans l'effroi ressenti face à tant de souffrances vécues silencieusement. Les ravages de la violence sur la construction psychologique d'un être et les conséquences de traumatismes répétés et ignorés produisent ici une bien funeste bombe à retardement. Chez Anna elle-même, tombée dans la pathologie mentale. Mais aussi chez son fils, par l'un de ces si troublants et inconscients mécanismes de transmission.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Anna, pharmacienne au coeur d'un petit village, mène une vie paisible, qu'elle a longtemps recherchée, auprès de son mari, Hugues, ancien journaliste qui aujourd'hui travaille au service culturel de la mairie, et de son fils Léo, qui, à 18 ans, prépare son bac en vue d'intégrer une école réputée, spécialisée dans les métiers du numérique. Dans sa villa au bord de mer, la jeune femme, qui a fait table rase de son passé, surtout depuis la mort de ses parents, savoure le présent. Jusqu'à ce terrible matin de mai où des hommes cagoulés de la gendarmerie font soudainement irruption dans leur maison, se ruent dans les couloirs et à l'étage. Ils en redescendent, traînant Léo, abasourdi, les mains menottées. le monde d'Anna s'écroule, pièces après pièces...

Si l'on s'imagine que l'on va assister au combat d'une mère pour faire sortir son enfant de prison, pour avoir frappé un policier lors d'une manifestation, il n'en est rien. En effet, Valérie Tong Cuong nous entraîne insidieusement, malignement, au coeur du passé d'Anna. Puisque, suite à ce terrible incident, la jeune femme va ressasser continuellement et faire ressurgir, bien malgré elle, ses démons du passé. Son image si parfaite, si épanouie, si calme, va se craqueler, se fissurer et apparaître sous un tout autre jour. L'auteure aborde, avec une grande justesse, l'amour inconditionnel et le combat d'une mère pour son fils, le paraître, la machine judiciaire, l'amitié... mais aussi, à pas feutrés, les non-dits, les secrets trop longtemps enfouis, les silences, les blessures ineffables. Ce roman percutant, effroyable, à la plume incisive et directe, fait montre d'une intensité tourbillonnante.
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C'est grâce aux retours de quelques Babelpotes que ce livre a atterri dans ma liste d'envies. Et maintenant que je l'ai lu, je ne peux que les en remercier.

"Un tesson d'éternité" est un livre d'amour, non pas une romance, pas du tout même, puisqu'il s'agit de l'amour d'une mère à son fils. Cette mère, c'est Anna. Elle est mariée à Hugues, avec qui elle a un fils, Léo, en passe de commencer les épreuves du Bac dans quelques semaines. Ils ne sont pas riches, comme ils disent, mais vivent aisément au "Village", dans le sud de la France. Lorsque, à 6h du mat', ils sont sortis du lit par les gendarmes qui investissent la maison sans la moindre délicatesse et menottent Léo pour le mettre en examen, c'est toute leur petite vie tranquille qui bascule. Effectivement, lors d'une manifestation, Léo a agressé un flic, violemment. La vidéo tourne sur les réseaux et dans les médias, le fait ne peut être ignoré. Pour Anna, c'est l'incompréhension : comment son fils, lycéen sans problème, peut-il être le "casseur de flic", voire même le dealer, soupçonné ?

S'en suit, à partir de là, un long cheminement. Intérieur pour commencer, qui nous permet de découvrir l'enfance et l'adolescence d'Anna : elle revient essentiellement sur son parcours scolaire, où elle évoque les difficultés auxquelles elle a dû faire face en tant que tête de turc du "Serpent". Cheminement judiciaire et carcéral d'un autre côté, où elle ne cessera pas de soutenir son fils, de le croire malgré tout ce qui est dit sur lui, quitte à s'éloigner de son mari et de ses amis. L'on suit une mère prête à tout pour sortir son fils de prison, ou de l'aider comme elle peut à défaut.

Ce petit roman est vite lu mais n'en demeure pas moins intense. Anna ne peut que nous toucher, d'autant qu'on ignore jusqu'au bout que penser de son fils. Doit-on la croire sur parole quand elle trouve les bons arguments pour défendre son fils et nous persuader qu'il n'est pas celui qui est décrit par la partie adverse ? Ou au contraire, doit-on y voir une mère désespérée, aveugle, refusant d'abandonner son fils ? Au final, une mère connait-elle bien son enfant ? Telles sont les questions qui nous turlupinent tout au long de notre lecture. À nous d'ailleurs d'y trouver la réponse qui nous arrange... L'autrice joue avec le doute, celui d'Anna et le nôtre, et c'est subtilement bien exploité.

Le parallèle avec son adolescence est également accrocheur, puisqu'il nous permet de mieux comprendre Anna, cette femme battante qu'elle est devenue aujourd'hui, cette mère qui fera confiance à son fils jusqu'au bout.

L'autrice dépeint ses ressentis juste ce qu'il faut pour qu'on compatisse et qu'on puisse s'imaginer à sa place. Bien que la narration soit à la troisième personne, on se retrouve bel et bien dans une introspection, bien maîtrisée qui plus est.

J'ai passé un bon moment dans ce petit roman qui n'est pas autre chose qu'une ode à l'amour maternel.
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Valérie Tong Cuong raconte avoir dès son jeune âge écrit ce qu'elle ne pouvait échanger avec ses proches. Ainsi on imagine qu'elle couchait sur le papier ses craintes et peurs, afin de les exorciser pacifiquement. Contrairement à l'héroïne d'Un tesson d'éternité, Anna, dont l'arrestation du fils pour une erreur d'adolescent résonne comme un rappel à sa propre jeunesse tourmentée, et la pousse à choisir une dramatique impasse. Une façon de traiter le déterminisme social et le harcèlement que j'ai trouvée souvent assez juste. Et même si on peut avoir parfois le sentiment que l'auteure enfonce le clou, encombrant son propos de phrases creuses, l'histoire reste prenante par ce qu'elle suscite comme réflexion sur les conséquences des traumatismes de l'enfance.
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L'écriture de Valérie Tong Cuong, clinique, distanciée m'a parfois déstabilisée sur certains de ses ouvrages. Mais pour ce dernier roman, cette plume est parfaite. Impeccable. Implacable. Pour raconter l'implosion d'une famille bien sous tous rapports après l'arrestation du fils.
Pour narrer les traumatismes de l'enfance .
Pour faire ressentir l'urgence. L'effroi. La culpabilité.
Pour dresser enfin le portrait d'une femme qui doute, se bat et se débat.
Un conseil : Prévoyez un peu de temps avant de commencer ce roman.
En effet, une fois entamé, impossible de s'arrêter avant la dernière page.
Implacable là aussi.
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C'est le troisième livre que je lis de cette autrice, Valérie Tong Cuong, et ses romans me ravit. le premier étant "L'atelier des miracles" qui avait eu un beau succès et "Les guerres intérieures" que j'ai lu plus récemment.
Ce troisième livre m'a beaucoup plu également. L'histoire commence doucement, à la sauce "farmiente" mais peu à peu les choses s'accélère comme un polar mais cela n'en est pas un.
Anna Gauthier, vit dans le sud de la France, dans une villa qui surplombe la mer, son mari travaille dans le secteur de la Culture et ont un fils Léo, la famille est soudée.
Mais un jour, Léo, est pris dans une manifestation, et pour défendre sa petite amie qui est embarquée par un gendarme, il se rue sur lui et le blesse. Il est aussitôt arrêté lui aussi. Il est mis en garde à vue et à l'issue de celle-ci passe par la case prison. Pour ce jeune homme de 18 ans sans histoire la vie prend une autre tournure.
Et dans cet engrenage, Léo, son père et sa mère sont pris dans un tourbillon qu'ils ont dû mal à maitriser. Anna réalise qu'elle connait peu la vie de son fils et va apprendre des choses surprenantes.
A travers, cet événement, l'enfance et surtout l'adolescence de sa mère est mise à nue.
Un beau portrait de femme, calme à l'extérieur et bouillante à l'intérieur.
C'est un roman vraiment agréable à lire qui tient en haleine.
Je vous le recommande !
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Valérie Tong Cuong perçoit ce que les autres ne voient pas, ou ne veulent pas voir. Elle me rappelle ce dîner d'adultes, quand j'étais adolescente et mal dans ma peau martyrisée par l'acné. Ça buvait, fumait, riait, hurlait, planait à mille mètres au-dessus de mes angoisses. Une femme m'observait. À la fin du dîner, elle s'approche de moi et me dit : « viens, on va parler toutes les deux, tu vas me dire ce qui ne va pas ».
Un art et un don : savoir accueillir la fragilité de l'autre.
Parlons d'Anna, l'héroïne. Sa vie bascule le jour où les gendarmes embarquent son grand garçon. Toutes les familles sont suspendues à des fils ténus qui s'effilochent au moindre tiraillement. L'auteure en est l'observatrice attentive.
Anna porte ses origines modestes comme un fardeau, une cause de déterminisme, une tache indélébile. le poids du contrat social est souvent évoqué (p40, p68, p115, p131) dans le roman jusqu'à ces deux phrases, définitives : « l'homme a t-il par, son action, le pouvoir de changer sa destinée ? » et « la vie ne prête qu'aux riches et pour les autres, c'est Sisyphe ».
Ce qui arrive au fils d'Anna exhume un sentiment qu'elle avait enfouie depuis l'adolescence, depuis sa quête d'un horizon meilleur. Un sentiment dangereux, aussi puissant qu'un amour contrarié : l'injustice. Il sera d'autant plus abrasif qu'il se fracassera sur ce monde parallèle, indicible, impitoyable, obéissant à ses propres lois, comme la médecine : la machine judiciaire.
Le combat d'Anna est celui d'une mère prête à tout transgresser, tout risquer, avec pour seule excuse un réflexe immémoriel : « j'ai protégé mon enfant ».
La fin est puissante et cathartique. J'ai presque eu honte de m'en réjouir. À vous de la découvrir.
Bilan : 🌹🌹
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Connaissons-nous vraiment nos proches ?

Anna vit avec son mari Hugues et son fils Léo dans une belle villa au bord de la mer. Elle est pharmacienne, Hugues travaille aux affaires culturelles du Village. Ils côtoient les bonnes familles du coin, notamment par le biais du tennis que pratique Léo et grâce aux parents aisés d'Hugues, qui leur permettent d'habiter la villa.

Anna cache un passé lourd et violent. Issu d'une famille de petits commerçants pauvres, elle a vécu une enfance douloureuse, marquée par le harcèlement du Serpent, garçon vicelard qui lui a fait vivre l'enfer pendant des années.

Elle s'est construite pas à pas et s'est « élevée » grâce à son mariage avec Hugues, un très bon parti. Elle a tâché de gommer ses origines, de se métamorphoser, pour enterrer pour de bon la Anna d'avant, Anna la pisseuse.

Leur fils est un bon garçon. Il est déjà pris dans l'école de son choix avant même d'avoir le bac, c'est un élève sérieux et appliqué. Vraiment ?

Un matin, la gendarmerie débarque et en moins de quelques minutes, dans un tourbillon de cris et d'incompréhension, ils embarquent Léo, coupable d'avoir attaqué un flic au cours d'une manif, vidéo à l'appui.

Le petit monde d'Anna s'effondre. Elle n'arrive pas à croire que son fils ait fait une chose pareil. Pour elle, la violence et le délit concernent les pauvres, pas les gens comme eux.

Léo se retrouve le héros malgré lui de toute une tranche de la population, un symbole de contestation. Son arrestation a mis le feu au poudre, il est comme pris en otage.

On suit les répercussions de l'inculpation puis de l'incarcération de Léo sur la vie d'Anna. Son instinct maternel se réveille et elle défend son fils, coûte que coûte, quitte à s'éloigner de ses amis et à mettre en danger son couple. Ses visites en prison la plonge dans une autre sphère sociale qui la répugne, l'obligeant en quelques sortes à se confronter à ses origines et à son passé.

Valérie Tong Cuong nous offre, encore une fois, un roman d'une grande finesse et un portrait de femme réaliste et subtile. A l'aide de retours en arrière, les souvenirs d'Anna nous donnent à comprendre celle qu'elle a été et celle qu'elle est devenue, véritable transfuge de classe.

Elle aborde avec intelligence les thèmes de la vie carcérale et de la classe sociale, comment nos origines nous marquent et nous rattrapent toujours.

Son style épuré et délicat apporte de la distance sur les faits et les émotions fortes vécues par les personnages, dans cet été poisseux de canicule, dans la dure réalité du monde de la prison.

Après les guerres intérieures, je retrouve cette auteure avec beaucoup de plaisir. Dévoré en un jour et demi, je recommande chaudement ce livre.
Un roman magnifique !
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