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Apparitions est le premier texte d'Ivan Tourgueniev que je découvre et j'ai beaucoup aimé.
Cette nouvelle fantastique, très courte, a probablement dû faire frissonner les lecteurs contemporains de l'oeuvre. Ce n'est plus le cas aujourd'hui mais le texte conserve son charme.

J'ai aimé que Tourgueniev ne nous dévoile que peu de choses sur la fameuse apparition dont est témoin le narrateur. Est-ce un fantôme ? Un esprit malin ? Une sorte de vampire ? le lecteur choisira en fonction de ses perceptions.

Par contre, il faut admettre que ce texte n'est pas d'une folle gaieté. La vision du monde du narrateur se fait de plus en plus désespérante et désespérée à mesure que le récit progresse. Et la fin, aussi poétique soit-elle, m'a laissé un goût triste dans la bouche.

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Sous-titré ‘Récit fantastique', cette oeuvre de Tourgueniev fait voyager dans le temps et l'espace un homme. Onirique, ce récit est très beau et incroyablement triste.

Cet homme vole-t-il réellement, voyage-t-il dans sa tête, ce périple est-il le reflet des voyages effectués par Tourgueniev. Nous ne le saurons jamais. Tout l'art de l'auteur est de ne jamais nous donner la moindre piste de réponse. Peut-être faut-il parfois ne plus essayer de comprendre, analyser, intellectualiser ce que nous lisons pour nous laisser emporter par les mots.


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Apparitions est un récit d'une trentaine de pages vraiment étrange, inclassable, lyrique, une "fantaisie" comme le qualifiait l'auteur lui-même. Elle fut écrite à Baden-Baden et publiée dans l'Époque, la revue littéraire des frères Dostoïevski en 1864. Elle raconte la rencontre envoutante du narrateur, un jeune russe, vivant à la campagne avec Ellis ,"l'apparition"qui s'est éprise de lui. Elle lui rappelle vaguement quelqu'un et à chaque baiser reçu, il a la sensation d'être piqué par un insecte ou une sangsue...serait-elle un vampire ? Davantage une sirène pour moi car elle le charme irrésistiblement. Et puis Ellis a le pouvoir de l'amener instantanément par les airs en n'importe quel lieu. Trois nuits durant, ils vont parcourir ensemble l'Europe. Au récit fantastique se joint donc un récit de voyage dans l'espace, à travers la Russie et l'Europe, mais aussi dans le temps car surgissent du passé les troupes de Jules César puis celle du rebelle sanguinaire Stépan Razine. Les voyages sont tous mystérieux, enveloppés de brouillard, sous la lune. Vues du ciel, les ombres ressemblent à des animaux endormis plutôt paisibles quand il s'agit de la forêt proche de son village natal ou très inquiétants quand il s'agit des récifs de l'île de Wight. le hurlement de la mer effraie le narrateur, qui n'est pas très téméraire. Cependant chez lui dans son village natal, dans la campagne russe, tout semble trop endormi, trop immuable. En tout cas, une chose est sûre, il hait les villes impériales, belliqueuses, la Rome brutale et terrible de Jules César, le Paris débauché et tapageur du troisième Napoléon, la blême et triste Saint-Pétersbourg toujours au Garde à vous et ses écoeurantes odeurs de chou. le narrateur aime le Lac Majeur si sensuel, si voluptueux et la calme majesté de la Volga. Mais ce qu'il préfère c'est la vallée du Rhin et plus précisément la Forêt Noire paisible, vaporeuse et mélancolique. le narrateur s'y sent chez lui, triste et calme tout à la fois. Mais il lui faut partir.
J'ai beaucoup aimé ce récit singulier et riche, plein de colère et de mélancolie. Mélancolie romantique, mélancolie de l'exilé, mélancolie de l'écrivain incompris dans son pays et qui renvoie dos à dos France et Russie, haine de tous les tyrans, angoisse devant la menace de la guerre franco-prussienne. Angoisse devant la mort qui rôde.
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Comme « une barque est inévitablement emportée par des rapides à la cataracte qui doit l'abîmer », le narrateur d'« Apparitions » ne peut résister à une force secrète qui l'entraîne !

Le narrateur de cette étrange nouvelle de Tourgueniev est un gentilhomme russe très ordinaire, qui aime son chez soi. Alors qu'il est bien au chaud dans son lit, un rayon de lune, suivi d'un bruit indéfinissable, puis d'un rêve, le dérange pour la première fois…
Une créature blanche lui apparaît telle un fantôme… qui l'attire irrésistiblement.

Cette apparition fantomatique est-elle un revenant, une âme en peine, un mort vivant, un malin esprit ? le fantastique d'« Apparitions » est de nature onirique, et surnaturelle.
Hallucination ? Vision ? Une sensation oppressante, mêlée d'inquiétude et de désespoir règne en permanence dans cet étonnant récit.

Au début, le narrateur est effrayé par cette silhouette diaphane.
Cette apparition l'invite à la rejoindre au pied d'un vieux chêne.
D'abord il hésite, puis, petit à petit, il se rassure… Elle lui devient familière. Chaque nuit, elle revient, réitère sa demande, et finalement il cède.
Dès ce premier rendez-vous la créature avoue l'aimer et lui demande de prononcer ces mots « prends-moi ».

Il tente de découvrir qui peut bien être ce spectre qui a des traits féminins…
Il s'agit d'une jeune femme qui dit s'appeler Ellis. Elle vient du pays d'après la mort, mais dans sa vie antérieure, elle est issue des brumes britanniques, des îles qui furent le berceau du roman noir et du vampirisme.

Ellis est-elle une amoureuse-vampire ? Une muse ?
La voix féminine se fait convaincante en affirmant au narrateur qu'elle l'aime. Telle une sangsue, elle aspire sa vie. Elle a jeté son dévolu sur lui.
Elle s'envole avec lui, le prenant fermement dans ses bras. Elle le conduit où il désire, et lui sert de guide. Elle lui offre le privilège de voir d'en haut différents lieux, et fait avec lui un curieux voyage dans le temps…

Plusieurs nuits de suite, le manège se reproduira, et leurs vols les mèneront un peu partout, à l'île de Wight, en Italie, à Rome où lui apparaîtra Jules César, sur les bords de la Volga où se sont de violents pirates qui surgiront du passé, puis à Paris et en Allemagne… ambiances inquiétantes, angoissantes… flou, visions effrayantes, maladives… Rêve ou réalité ? Cauchemar ? Etat second ?
Après un dernier voyage dramatique, la créature ne revient plus et le jeune narrateur semble être atteint d'anémie…

Cette nouvelle semble découler de l'expérience vécue du grand voyageur qu'était Tourgueniev.
Les excursions dans le temps se rattachent à sa vie personnelle, notamment avec le voyage qu'il fit en 1840 en Italie.

C'est en 1864, que paraît cette nouvelle, dans « L'Epoque », la revue de Dostoïevsky.
« Apparitions » est le premier récit à tendance fantastique de Tourgueniev.

Quand on referme ce livre, on est en droit de s'interroger : qu'est-ce que cet étrange récit ?
Est-ce une allégorie énigmatique, ou bien Tourgueniev a-t-il laissé sa plume libre d'écrire un conte onirique sans signification particulière, si ce n'est créer une ambiance irréelle et éthérée, propre à nous plonger dans un plaisir ouaté ?

En tout cas, dans cette courte nouvelle pleine de mystère, la progression des sentiments ressentis par le narrateur est belle. Il y a d'abord la peur, puis l'excitation, le plaisir de voler au-dessus du monde, puis la tendresse pour son amoureuse dont il ne sait rien, elle qui ne répond jamais à ses questions. Ce court récit est une belle découverte, où le fantastique et l'onirique se mêlent et nous intriguent étrangement.
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Style simple, description courtes et très efficace, peut-être liés à la traduction par Prosper Mérimée

Texte atypique contant la rencontre entre l’auteur, Ivan Tourgueniev et ce que l'on peut appeler un spectre ou apparition ou peut-être encore un vampire.
Doit-on croire la relation amoureuse que le spectre, Ellis, semble vouloir nouer avec l'auteur ?

Ou bien son seul but est-il d'aspirer contre nature la vie de l'auteur afin de regagner une vie perdue ?

Quelle qu'en soit le motif, le spectre captive et capture l'auteur en lui accordant le rêve, en le faisant voler et se déplacer instantanement où il le souhaite.

Mais le monde dans lequel ils voyagent tous deux est-il bien le monde habituel ?
Ou bien un monde peuplé, en fait, de morts seul monde qu'Ellis puisse parcourir mais qu'elle présente comme le vrai monde à Ivan pour l'éblouir et le captiver.
Souvent dans ces voyages, Ivan doit se voiler la face.

En fait, Ellis est une fugitive que la mort finira par ratrapper
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L'auteur pris dans une aventure avec une apparition fait le tour du monde. Il y découvre les contrées les plus lointaines en volant enlacé par cette femme fantôme. A la fin de l'aventure , il se sent fatigué par ce monde dans lequel il ne voit que laideur. La femme fantôme est également rattrapée par une autre apparition , qu'est la mort qui signale la fin de l'aventure. Un très beau texte , le spleen russe, une nouvelle qui m'a rappelée le texte de Baudelaire ( n'importe , où hors du monde)
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"Apparitions", dont la méditation sur la nature et la mort se prolonge dans "Assez" et dans certains poèmes en prose, marque un tournant dans l'oeuvre de Tourguéniev car c'est la première fois qu'il aborde le fantastique si on excepte quelques textes de jeunesse où apparait le Diable. Il commence cette nouvelle en 1855 et la termine en 1863 mais elle ne sort qu'en 1864. Il hésite longtemps avant de la publier et il l'a retouchée jusqu'en 1869. Au début, elle était écrite à la troisième personne. Elle se fonde sur un rêve de lévitation fait en 1849, où il se prend pour un oiseau survolant la mer de manière angoissée.
Le récit passe de nuit, moment romantique par excellence, et reprend le thème de l'amour impossible.
Le narrateur se glisse sous les draps en pensant à des tables tournantes. L'ambiance est ainsi lancée. Il est réveillé par une mystérieuse apparition vêtue de blanc qui lui fixe rendez-vous la nuit près d'un vieux chêne autrefois frappé par la foudre : «Je voulus discerner les traits de la femme mystérieuse, mais un tremblement involontaire me parcourut tout entier et une bouffée d'air glacé me frappa au visage. Je n'étais plus couché, mais assis sur mon séant, et, à l'endroit où j'avais cru apercevoir la vision, il n'y avait plus qu'une longue raie de lumière blanche, projetée par la lune».
Le narrateur néglige le rendez-vous et la scène se répète les nuits suivantes jusqu'à ce qu'il se rende au vieux chêne. La femme se déclare la première, d'une manière fort directe: «Je t'aime, sois à moi». «Mais tu n'as pas de corps», répond-il. Elle lui fait répéter "Prends-moi". Une fois ces mots prononcés, elle le prend dans ses bras et l'emmène à haute altitude, à une vitesse prodigieuse. Plusieurs nuits de suite, elle le conduit partout où il veut aller: en Angleterre, à Rome au temps de Jules César, au lac Majeur, à Paris (décrit une fois de plus comme une nouvelle Babylone) puis à Schwetzingen, à St-Pétersbourg… Souvent, le narrateur s'inquiète et souhaite repartir. Elle cherche à le rassurer, mais ne répond pas à ses questions et le quitte à l'aube car elle ne vit que la nuit. Elle dit s'appeler Ellis. Il ne saura rien de plus. À la fin d'une de ces nuits de voyage, elle est soudain épouvantée et se voit attaquée par une nuée sinistre et gigantesque. «C'est elle… nous devons fuir, sans quoi tout est perdu à jamais», dit-elle avant que le narrateur s'évanouisse. Quand il revient à lui, elle est devenue une vraie femme qui meurt à ses côtés en lui disant «Adieu pour toujours». Peut-être a-t-elle été punie pour une transgression. Il espère la revoir les nuits suivantes mais c'est seul qu'il se retrouve près du vieux chêne.
Le plan initial de l'ouvrage désigne les différents chapitres par la destination de chaque voyage, sans un mot sur Ellis. On pourrait croire que celle-ci sert de raccord entre les lieux longuement décrits, à la manière de la musique de raccord entre les parties des Tableaux d'une exposition de Rimski-Korsakov, s'il n'y avait ce climat d'érotisme occulte rappelant Clara Militch et les sensations de l'être volant, «anticipation de la condition de l'homme de l'au-delà» dont l'âme aurait quitté la pesanteur de son enveloppe habituelle sous l'effet d'une contrainte magique. Dans l'une de ces descriptions, les étangs de la campagne romaine vus du haut du voyage aérien sont comparés par exemple aux fragments d'un miroir brisé épars sur le parquet.
Voici quelques extraits significatifs:
«Ou veux-tu aller me demanda-t-elle ? - Tout droit devant nous. - Mais voici une forêt.
- Passons au-dessus. Aussitôt nous nous élevâmes en tournoyant comme la bécasse qui gagne la cime d'un bouleau, puis nous reprîmes la ligne droite. Ce n'étaient plus les herbes, c'étaient les sommets des grands arbres qui semblaient glisser sous nos pieds: Etrange spectacle que cette forêt vue d'en haut avec ses sommets hérissées qu'éclairait la lune! On eût dit un énorme animal étendu, endormi et ronflant avec un grondement sourd et indistinct: Par moments nous passions au-dessus d'une cIairière, et je voyais la ligne d'ombre dentelée que projetaient les arbres. de temps en temps un lièvre faisait entendre son cri plaintif dans le fourré. Plaintif aussi était le cri de la chouette qui passait à nos côtés. L'air nous apportait les senteurs de la livèche, des champignons, des bourgeons se gonflant sous la rosée. La lumière de la lune se répandait autour de nous, froide et sévère; et la Grande Ourse scintillait gravement au-dessus de nos têtes».
«Des montagnes, toujours des montagnes... Je compte cinq, six, dix nuances différentes, des couches différentes d'ombre sur les gradins des montagnes, et la lune rêveuse règne par-dessus toute cette diversité silencieuse...
- Ellis, tu dois aimer ce pays !
- Je n'aime rien.
- Comment cela, et moi ?
- Oui, toi, répondit-elle sur un ton indifférent.
Il me semble que son bras serre ma taille plus fort.
- En avant, en avant, dit Ellis avec une sorte de passion froide.
- En avant, répété-je».
«Une odeur d'orangers m'entoura... Je me mis à descendre, à descendre vers un splendide palais de marbre... Isola bella, dit Ellis, Lago Maggiore».
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Un univers fantastique et poétique, dans lequel la séduction et la peur se conjuguent pour venir bouleverser les habitudes d'un homme à la vie banale.
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Le spectre d'une femme apparaît régulièrement au narrateur. Celui-ci raconte leurs voyages communs.
J'ai de nouveau apprécié le style de Tourguéniev, précis et agréable à lire. Cette fois-ci, cependant, je n'ai aimé ni l'histoire en elle-même, ni sa thématique. Cette nouvelle était probablement novatrice en 1864, s'inscrivant dans le genre fantastique. Mais le fait que l'auteur affiche aussi clairement ce côté surnaturel sans laisser au lecteur la possibilité de penser que le narrateur rêve ou est victime d'hallucinations m'a empêché d'adhérer au récit...

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Ivan Sergueïevitch Tourgueniev est un écrivain, romancier, nouvelliste et dramaturge russe né en 1818 à Orel en Russie et mort en 1883 à Bougival dans les Yvelines. Son père, officier supérieur, est issu d'une grande famille aristocratique d'origine tatare et sa mère une riche propriétaire terrienne. C'est dans la propriété familiale que Tourgueniev s'initie à la chasse et à la nature, laquelle nature joue un grand rôle dans ses romans. Confié à des précepteurs russes et étrangers dont il reçoit une excellente éducation, il apprend le français, l'allemand, l'anglais, le grec et le latin. Avec un serf, il commence à écrire ses premiers poèmes. Très tôt, il se rend compte de l'injustice des hommes des classes supérieures envers les serfs, injustice contre laquelle il se révoltera et se battra toute sa vie. Son oeuvre compte sept romans, une douzaine de pièces de théâtre, de la poésie et de très nombreuses nouvelles comme celle-ci, parue en 1864, dont la particularité est d'être son premier texte fantastique.
Le narrateur, un jeune aristocrate russe souffre de troubles du sommeil depuis quelque temps. Une nuit, le spectre d'une femme à la silhouette diaphane l'invite à la rejoindre au pied d'un vieux chêne de la propriété. le jeune homme refuse, hésite, mais chaque nuit elle revient et réitère sa demande, finalement il cède. Dès ce premier rendez-vous la créature avoue l'aimer et lui demande de prononcer ces mots « prends-moi ». Tremblant il s'exécute et le fantôme qui se nomme Ellis, le prend fermement dans ses bras et s'envole avec lui dans les airs. Plusieurs nuits de suite, le manège se reproduira, et leurs vols les mèneront un peu partout, l'île de Wight, l'Italie et Rome où lui apparaîtra Jules César, les bords de la Volga où se sont de violents pirates qui surgiront du passé, Paris et l'Allemagne… Après un dernier voyage dramatique, la créature ne reviendra plus et le jeune semble atteint d'anémie.
De bonnes choses dans ce très court texte : un début très mystérieux ; l'évolution des sentiments ressentis par le narrateur : la peur, l'excitation, le plaisir de voler au-dessus du monde, puis la tendresse (et un peu plus ?) pour son amoureuse dont il ne sait rien car elle ne répond jamais à ses questions. le fantastique et l'onirique se mêlent et c'est très beau.
Mais il y a aussi du moins bien car lorsque le lecteur referme le livre, il est en droit de s'interroger, qu'est-ce que tout ceci ? Est-ce une allégorie énigmatique ou bien l'écrivain a-t-il laissé sa plume libre d'écrire un conte onirique sans signification particulière, si ce n'est créer une ambiance éthérée propre à plonger ses lecteurs dans un plaisir ouaté ?
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