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3,69

sur 262 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je ne suis pas trop du genre policier mais ce livre s'est retrouvé dans ma PAL, il y a fort longtemps. Sans doute le côté historique qui m'avait attiré à l'époque.
En 664, un grand synode se prépare pour déterminer quelles pratiques chrétiennes appliquer, celles de l'Eglise de Rome ou celle d'Iona ? Mais alors que le synode démarre, l'abbesse Etain est assassinée. Fidelma est désignée avec frère Eadulf pour enquêter sur ce meurtre.
Ce livre est le premier tome des enquêtes de Soeur Fildema, une femme pleine de caractère. Première fois que je lisais cet auteur et c'est assez prenant ! J'ai été un peu déroutée au début par les noms assez particuliers de certains personnages ou des lieux mais finalement, je suis arrivée à situer tout le monde. L'enquête est menée de façon assez linéaire, certains choses se laissent deviner mais j'ai apprécié ce duo d'enquêteurs religieux.
Fidelma de Kildare n'est pas ordinaire : elle n'a pas sa langue dans sa poche et sa formation de juriste l'aident à analyser les différentes situations. J'ai appris beaucoup de choses sur cette époque et sur les dissensions de la religion chrétienne et ça m'a rendu curieuse de certains aspects de la religion chrétienne. A poursuivre avec ses prochaines enquêtes…
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Le point fort du roman est pour moi incontestablement son côté roman historique. Je connaissais très mal (voir pas du tout) ce côté de l'histoire (la mise en place et l'uniformisation de la chrietienté, la vie religieuse et (un peu) la fédodalité au royaume uni dans le bas Moyen-Âge) et j'étais très heureuse d'en découvrir les spécificité. Les débats sur les détails techniques de tels ou tels aspects du culte dans une ambiance virant par moment à la foire sont clairement le point fort du roman, même s'ils restent en arrière plan et heureusement : c'est rigolo mais pas de quoi un faire tout un roman sur ce ton. (Mais sur d'autres je pense qu'il y a de quoi faire !). de même les querelles politique interviennent sans que ce soit au coeur du roman, le tout reste assez léger.

Je l'ai lu en anglais et certains termes ou expression légèrement suranées donne le ton de manière très agréable. C'est globalement plutôt simple à lire et le style, s'il est adapté, n'est pas très remarquable à part donc pour quelques termes en quelques occasions.

Les personages sont stérotypés et peu profonds mais ça n'en fait (pour le moment) pas des tonnes dessus donc ça passe bien. L'histoire policière marche bien même si les ficelles sont assez grosses (je soupçonnais le bon coupable). On assiste principalement à une suite d'intérrogatoire et de quelques descriptions (un peu sommaires) de scènes de crime. Une once de suspense mais pas beaucoup plus.

En bref, ce n'est peut-être pas un chef d'oeuvre du policier mais un roman historique léger et plaisant sur un aspect du Moyen-Âge probablement mal connue. Ca me donne envie de lire les autres de la série, mais pas de les dévorer d'un seul coups.
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Voici un livre que j'avais depuis un moment dans ma PAL, peut-être depuis ma lecture de la série « Frère Cadfael » dans la même collection Grands Détectives, série que j'ai lue (en entier !) il y a… hum, plus de 25 ans ! Je pense que c'est cette série-là qui m'avait encouragée à découvrir d'autres détectives plus ou moins historiques, dont j'ai lu un certain nombre de livres : je peux citer Nicolas le Floch (série arrêtée après quelques tomes cependant, car le royalisme excessif du personnage m'avait agacée) ou l'inénarrable Mma Ramotswe (dont je garde un excellent souvenir, même si une relecture plus récente de l'un ou l'autre tome lui ont donné un goût désuet que je n'avais pas perçu lors de ma première lecture).
Tout cela pour dire : notre Soeur Fidelma s'inscrit clairement dans cette lignée de héros « policiers malgré eux » à qui on s'attache très vite et sans condition, quel que soit le contexte où ils/elles évoluent – et ici, clairement, l'histoire de l'émergence de la Grande-Bretagne au VIIe siècle, pour moi c'était le grand inconnu !

Cela étant dit, ce livre aurait pu rester encore longtemps dans ma PAL démesurée, si le défi du mois dans le challenge Mauvais genres ne l'avait pas fait ressortir… mais que dis-je ? En fait, non…
Ma PAL est non seulement débordante, mais en plus elle a réellement une forme de (nombreuses) piles disséminées dans l'appartement, en attendant de pouvoir être casées dans une maison où nous finirons peut-être nos vieux jours entourés de livres. Mais en attendant, ma recherche de ce livre s'est apparentée à une séance de fouille archéologique, soldée par… un échec ! J'avais acheté d'occasion (à l'époque à bon prix, désormais on ne la trouve plus qu'à prix d'or) l'édition originale de 2004 avec sa couverture bien colorée, mais ne l'ai plus retrouvée ! Dépitée, je me suis tournée vers l'ebook, bah oui, car tout à coup j'étais bien décidée à le lire quand même, ce livre !

Et donc, après toutes ces circonvolutions, entrons (enfin !) dans le vif du sujet : qu'ai-je donc pensé de ce livre ? D'abord, j'ai apprécié d'apprendre pas mal de choses, dans le contexte très bien rendu du « concile de Whitby » (voir notamment Wiki, qui n'est sans doute pas la source la plus complète, mais ça donne une idée en quelques mots : https://fr.wikipedia.org/wiki/Concile_de_Whitby ) - petite ville appelée Witebia dans le livre, une « note historique » en informe d'emblée le lecteur, mais il est difficile de savoir si c'est son nom irlandais, ancien ou juste un choix plus ou moins hasardeux de traduction. Et donc, j'ai beau avoir eu une éducation en partie religieuse (catholique) assez étendue, je n'avais jamais entendu parler de différences de forme dans le culte de l'autre côté de la Manche, entre une tradition irlandaise héritée d'une évangélisation précoce (ah Saint Patrick!) et fortement teintée de culture celtique, et une tradition alors encore romaine venue plus tardivement chez les Saxons. Je ne savais pas non plus que ces différences avaient fait l'objet de débats plutôt houleux – et c'est cela-même qui est si bien décrit, Peter Tremayne ne laisse aucune illusion sur « l'esprit chrétien » de ces prélats et autres religieux tellement divisés, parfois violemment, autour de quelques détails pratiques (célibat ou non, ou la date à laquelle fêter Pâques), alors qu'ils sont censés être animés par la même foi : c'est aussi hallucinant que criant de réalisme, et n'est pas sans rappeler d'autres épisodes beaucoup plus récents, de divisions virulentes entre chrétiens (pour des raisons politiques, aussi, on le sait) de ce même côté-là de la Manche, hélas !

Plus discutable, mais tout aussi prenante, est la nette différence que l'auteur marque entre les Irlandais, selon lui plutôt policés, héritiers d'une tradition ancienne les ayant menés à une culture avancée avec un système politique stable et bien organisé, et les Saxons, conquérants pleins de fougue et de hargne, sans cesse en guerre ou en complot les uns contre les autres malgré un roi qui semble peu à peu s'imposer en suzerain pour tous, violents et aux méthodes (punitives notamment) excessivement barbares. Cette distinction est tellement poussée que je me suis demandé si l'auteur n'était pas lui-même irlandais… mais non, il est bien anglais, et serait « juste » spécialiste en études celtiques. Au point de faire des Irlandais du VIIe siècle un peuple fabuleux, face aux barbares saxons ? J'avoue que je ne sais trop qu'en penser, si ce n'est que ça rend soeur Fidelma éminemment sympathique mais un brin artificielle parfois : elle est « trop » dans tout ce qu'elle fait, pense, ou dit. Certes, on l'accepte car ça fait partie de son charme et ça sert l'histoire ; reste à voir si cet aspect se confirme ou s'allège dans les tomes suivants – mais ça, c'est une autre histoire !

Quant à l'intrigue, elle est assez convenue. On a un meurtre incompréhensible mais qui peut être expliqué de plusieurs façons dans le contexte évoqué ci-dessus, véritable poudrière politique. On mande alors Fidelma, en sa qualité reconnue de spécialiste en droit irlandais, pour résoudre l'affaire, et pour faire bonne mesure, on lui adjoint le jeune religieux saxon Eadulf. Il est à noter que ce dernier est lui aussi bien sympathique : même si ça ne se dit pas tout à fait clairement dans ce tome, mais ça se laisse entendre (et plus encore dans le cliffhanger final qui annonce le tome 2), on l'imagine bien comme un possible prétendant de la jeune femme, dans cette tradition chrétienne celtique où les communautés mixtes existent ; il restera cependant toujours plus ou moins dans l'ombre de la jeune femme, l'auteur ayant résolument opté pour une perspective du point de vue de Fidelma.

Ainsi, tandis que le roi gronde (gentiment), que ses opposants s'énervent au rythme de l'avancée du Concile, Fidelma suit tranquillement sa route à la recherche de la vérité, rassemblant des indices qui la mèneront à la résolution de l'enquête lors d'un déballage final – un grand classique dans les policiers « traditionnels » ! C'est une technique de polar que, d'habitude, m'irrite beaucoup : ces auteurs qui s'amusent à masquer une vérité dont les clés utiles (parfois des pans entiers!) ne sont données que tout à la fin, pour moi c'est du mauvais ouvrage, où l'auteur veut montrer une certaine suprématie qui gâche le plaisir du lecteur (je trouve).
Ouf, ce n'est pas le cas ici ! Certes, il y a quelques éléments qui sortiront du chapeau de l'auteur à la dernière minute pour confirmer le tout . Néanmoins, la plupart des indices qui mèneront à la résolution, sont semés intelligemment tout au long du livre, et un lecteur avisé peut assez vite avoir une idée de qui est le meurtrier. Par ailleurs, l'auteur joue également avec quelques fausses pistes, mais apparemment sans trop y croire lui-même : elles sont tellement « grosses » qu'on se doute qu'il ne faut pas trop les suivre, tandis que la piste principale est très largement ouverte malgré les quelques inconnues qui subsisteront jusqu'au bout. Je me demande si cette technique d'écriture d'un polar, assez convenue comme je disais plus haut, est liée à l'époque où ce livre a été rédigé (1994 quand même pour la vo, même s'il n'a été traduit que 10 ans plus tard), et jusqu'à quel point l'auteur se sera mis « au goût du temps » dans les opus plus récents – il me reste juste 31 tomes à lire pour le vérifier ! Avec tout ça, même si la confirmation de la résolution vient un peu abruptement, l'histoire se tient de bout en bout et laisse le lecteur satisfait, avec un petit goût de cliffhanger en compagnie de Fidelma, qui semble bien poursuivre ses aventures avec Eadulf…

En résumé, je peux donc dire que j'ai apprécié ce livre pour ses aspects historiques bien rendus et très réalistes, qui ne sont pas sans faire écho à certaines situations bien plus récentes de divisions au sein d'une même religion, tandis que l'intrigue policière se construit de manière assez convenue, entre fausses pistes improbables et indices semés intelligemment, amenant le lecteur même à la résolution de l'enquête, malgré quelques éléments qui ne seront révélés qu'à la fin.
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J'avais beaucoup aimé la série télévisée Frère Cadfael , et à l'occasion du challenge mauvais genre j'ai découvert cette série de romans ayant pour héroïne une religieuse .
La période historique du roman est antérieure au Moyen Age ( VII ième siècle ) , la chrétienté s'est répandue mais n'a pas encore pris le pas sur les anciennes croyances et soeur Fidelma bien que chrétienne est de culture irlandaise .Elle a étudié le droit et exerce la fonction de juge . C'est une femme indépendante étonnement moderne .
L'église romaine tente de faire accepter sa vision des choses et c'est le cadre de la première enquête de soeur Fidelma .
Lecture très agréable , le seul reproche que je ferai c'est la difficulté de retenir les noms des personnages !

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J'ai tout simplement adoré cette première enquête de Soeur Fidelma.

Il y a un bon moment que je voulais commencer le cycle des enquêtes de cette célèbre religieuse, mais il compte quand même 24 tomes déjà parus si je ne me trompe pas. Et visiblement, un 25ème en cours de publication.
Les éditions 10/18 ont eu l'excellente idée de regrouper les deux premiers opus dans une intégrale, et j'espère qu'ils continueront à publier ces enquêtes deux par deux. Ce format est vraiment pratique, car il permet soit de lire les deux tomes d'affilé, soit au contraire, de faire une pause tout en sachant que le tome suivant est déjà dans notre PAL. Personnellement je n'ai lu que le premier, et bien qu'étant curieuse de connaître la suite de la vie de Soeur Fidelma, je me réserve ce second tome pour plus tard.

Je ne vous cache pas que le début était un peu laborieux, je me demandais dans quoi je m'étais lancée. L'auteur ne tarit pas de détails sur le contexte politico-religieux de l'époque, et je ne suis pas très familiarisée avec les dogmes religieux. En fait, l'évènement déclencheur de l'histoire est un grand débat qui doit se tenir à l'abbaye de Streoneshalh (Nord de l'Angleterre) pour déterminer si la région doit suivre l'Église d'Irlande ou celle de Rome. Certains passages me paraissaient juste incompréhensibles, nombreuses occurrences sur les Saints, les textes fondateurs, et j'ai lu ces quelques passages en diagonale. J'étais également perdue avec tous ces anciens noms de lieux qui ont changé depuis bien longtemps. J'ai regretté de ne pas les avoir notés afin d'effectuer des recherches pour mieux me situer dans cet espace relativement flou.
Passé ces descriptions assez denses et lourdes, l'intrigue est très fluide, très prenante à lire. Finalement, l'intrigue policière repose entièrement sur ce débat, et malgré un parti pris évident de l'auteur pour l'Irlande,(il décrit les Saxons comme un peuple barbare, dont certains individus sont encore païens et polythéistes), il est passionnant de voir les arguments développés et les positions défendues.

J'ai vraiment adoré le duo que forme Soeur Fidelma et son homologue Saxon, et bien qu'une possible idylle entre eux est très prévisible, j'ai suivi avec curiosité leur complicité naissante. L'humour est rare, subtil, mais malgré tout présent entre les lignes. Les portraits dressés ici sont peut-être un peu caricaturaux, mais collent bien au caractère de chaque personnage. de l'héritier sanguinaire au roi compréhensif, en passant par des religieux(ses) à la morale restrictive jusqu'au moine fou, on a tous les cas de figure possible. Chacun est susceptible d'être le coupable et même si la clé du mystère était sous nos yeux depuis le début, il est jubilatoire de vois nos deux héros menés en bateau par certains personnages à première vue irréprochables. Contrairement aux enquêtes classiques où le détective ne connaît pas forcément la victime, ici, Fidelma est directement concernée par le meurtre, puisqu'il s'agissait d'une de ses amies. du coup, Peter Tremayne nous propose de découvrir une héroïne vulnérable mais plus déterminée que jamais et nous la rend sympathique presque aussitôt. de même pour Eadulf, qui a beau être du côté des Saxons (ici présentés comme un peuple assez cruel), il fait preuve d'une grande sensibilité et humilité, c'est un personnage masculin agréable.

Je ne lui accorde pas les cinq étoiles maximales de la note simplement parce que certains passages sur la religion m'ont un peu ennuyée mais l'intrigue était vraiment bien ficelée. le contexte est tellement bien retranscrit que l'on s'y croirait presque. Une impression plus que positive donc, pour ce premier tome, et je me suis d'ores et déjà attachée à Fidelma et Eadulf.


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« Absolution par le meurtre » est sorti en France en 2004, soit dix ans après sa première publication en Angleterre, sous la collection « Grands Détectives » aux éditions 10-18.

Il est important de préciser en préambule que je n'ai pas débuté les aventures de Soeur Fidelma par ce livre. En fait, j'ai reçu en cadeau « Maître des âmes » que j'ai dévoré et qui m'a donné envie d'en lire plus. Mais comme il s'agit de ma toute première chronique au sein de l'équipe de Nanook, autant bien faire les choses. Vous ne croyez pas ?

De plus, je ne suis pas particulièrement friand des polards. Quand j'ai lu le « Maitre des âmes », je ne fus pas attiré par le côté meurtre et enquête bien que cela, je dois l'avouer, donne du corps à l'histoire. Je fus plus attiré par l'Histoire avec un grand « H ».

Pour bien comprendre les choses, un petit retour historique est important. L'histoire se déroule en 664 pendant le concile de Whitby (Witebya). Plus de 2 siècles auparavant, la nouvelle église de Rome, en pleine expansion, veut convertir les barbares du nord. C'est alors qu'un certain Maewyn Succat débarque en Éire (future Irlande) dans la ferme intention d'évangéliser les insulaires. Il construira plusieurs monastères et il expliquera le principe de la trinité en montrant un trèfle qui deviendra plus tard, le symbole du Pays et Saint Patrick, son patron. L'île deviendra ainsi le point de départ de nombreux évangélisateurs. En 563, un missionnaire Irlandais nommé Saint Colomba établit un nouvel ordre monastique et installe sa communauté sur l'île de Iona. de l'autre côté des terres de Bretagne (l'actuelle Angleterre), différents peuples barbares (Angles, Saxes, etc.) persécutent les chrétiens, les repoussant vers le nord de l'île. Malgré cela, petit à petit, le travail des évangélisateurs conquit saxons et autres barbares qui se convertissent à l'église de Rome. Eglise celte et église romaine s'affrontent alors sur différentes doctrines et ces dissensions menacent de plonger le pays dans une guerre. le Concile de Whitby marque le point de départ d'un long processus de conciliation où peu à peu l'église de Rome gagne du terrain sur l'église celte.

Peter Tremayne a construit son récit autour de lieux et d'événements historiques plus ou moins certains. Quelques personnages ont réellement existé comme par exemple le roi Oswy. Quant à l'héroïne Fidelma de Kildare – tout droit sortie de l'imagination de Peter – elle est une moniale de l'église Irlandaise, Dálaigh (avocat) et Anruth (Qualité qui permet de parler d'égal à égal avec les rois). Elle fait la connaissance d'Eadulf, un moine saxon partisan de l'église de Rome. Les deux personnages sont à l'image du concile qui les a réunis. L'une est libre, volontaire, fonce tête baissée en quête de vérité et de justice, l'autre est posé et tempéré, quelque peu timide mais doté d'un grand savoir. Dans le livre, les deux protagonistes vont unir pour la première fois leurs compétences et leur caractère si différent pour résoudre l'enquête.

Au delà de l'enquête criminelle, ce qui est intéressant dans ce premier livre, c'est d'observer la mise en place des personnages, c'est de comprendre les moeurs et les coutumes de la Grande-Bretagne médiévale et plus particulièrement les différences entre l'église celtique irlandaise et l'église catholique. « Absolution par le meurtre » n'est pas l'épisode le plus palpitant des aventures de Soeur Fidelma. Il reste néanmoins un épilogue passionnant et fort intéressant.
Lien : http://www.nanook-world.com/..
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Ce fut difficile de débuter la lecture de ce premier opus de la longue série des aventures de soeur Fidelma. Les 60, 80 premières pages sont utiles pour présenter les personnages les lieux mais j'ai eu beaucoup de mal à m'y retrouver avec tous les prénoms très compliqué à retenir.
Une fois le meurtre arrivé tout s'enchaine, les pages défilent les unes après les autres. L'enquête est tordue a souhait en plus des crimes des complots viennent s'entremêlaient ne félicitant l'enquête de soeur Fidelma et de son aide.
Lecture très détaillé, une belle découverte que je vais continuer avec la lecture du tome 2 ..
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J'avais des appréhensions quant à cette série basée sur l'étrange duo d'enquêteurs: un nonne irlandais et et un moine saxon, d'obédience différente en plus. J'ai heureusement été confondu par la dynamique de leur collaboration qui débute mal mais évolue bien. le contexte historique m'a plu, les moeurs de l'époque sont intéressantes à découvrir, les chicanes des factions chrétiennes forment un bon arrière-plan sans envahir le récit. J'ai trouvé les personnage vivants, l'intrigue correcte, l'enquête assez mouvementée. En somme ce début de série a piqué ma curiosité et j'ai bien hâte de voir comment la complicité des deux héros va évoluer.
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Absolution par le meurtre de Peter Tremayne est le premier tome d'une série qui se déroule pendant le haut moyen-âge.

En 664, soeur Fidelma de Kildare, une irlandaise, et son acolyte le moine Eadulf, un saxon, enquêtent sur des meurtres.

Une amie irlandaise de Fidelma, l'abbesse Etain est retrouvée sauvagement assassinée alors qu'elle devait prononcer le discours inaugural d'un concile houleux permettant au roi Oswy de décider si son peuple suivrait les enseignements de l'église romaine ou ceux de l'église celtique.

L'histoire se base sur des faits historiques. L'auteur a fait des recherches poussées et rend bien le contexte de l'époque. Les personnages importants ont réellement existé ainsi que le concile et l'abbaye.

C'est une enquête facile à lire, pleine de rebondissements et dont la fin est bien amenée. Fidelma, magistrate de haut niveau, est très attachante et ce, même si elle a des convictions très fortes et un caractère affirmé. On apprend plein de choses sur la vie de l'époque grâce à de nombreux dialogues très vivants.

Je vais lire d'autres livres de la série. Je conseille ce livre à ceux qui aiment les enquêtes historiques. Ils passeront un agréable moment.
Lien : https://www.instagram.com/mi..
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Un premier volume dans lequel on fait connaissance avec Soeur Fidelma une jeune religieuse irlandaise, experte en droit et son acolyte saxon le moine Eadulf.
L'intrigue est des plus classique, simple mais bien rythmé il est bien vite impossible reposer l'ouvrage.
Le récit laisse une très belle place à l' histoire et au contexte politico-religieux qui agite l' Europe du Nord dans ses années 660 ap. J.C., un contexte et des traditions très bien expliqués mais qui peuvent dans les premières pages dérouter le lecteur.
C'est Fidelma et Eadulf forment un duo haut en couleur, bien vite ils s'entendent, s'aident et confortent leurs idées; j' ai hâte de les retrouver et de découvrir la suite de leur aventure.
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