Cendrillon a enfin été entendue par sa marraine, la bonne fée lubrique. Elle arrive au bal, somptueuse. Tout le Golgotha du royaume se retourne sur sa beauté. Naïve, mal dégrossie, maladroite, elle rencontre le prince. Mais les douze coups de minuit sonne, le charme se rompt et la pauvre se retrouve fort dévêtue au milieu du gratin du royaume. Point de pantoufle, le prince ne retient d'elle que l'image de son pubis doré en forme de coeur. Mais ses demi-soeurs et sa marâtre l'on reconnue et compte bien lui faire chèrement payer sa désobéissance. le prince, fou d'amour, accompagné de son bras droit, décide de parcourir son royaume et de vérifier toutes les chattes de son territoire pour retrouver sa belle. Et voilà que ce conte devenu érotique se transforme aussi en belle histoire d'amour. Toujours jalonné d'humour, dans ce conte, le corps de Cendrillon sublime l'érotisme du dessin. Au final, le conte ainsi transformé en arrive à devenir presque émouvant. Un tour de force de l'auteur que d'avoir su conserver de l'émotion, de bons sentiments qui sont hélas rarement incompatibles avec la pornographie. Un moment de lecture frivole et agréable.
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Il n’importe guère qu’une enfant soit vêtue de haillons ou des meilleurs atours, qu’elle soit grande dame ou souillon, ce qui importe, c’est qu’elle ait un joli cœur