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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce sont sans aucun doute les avis tous plus élogieux les uns que les autres qui m'ont incitée à ouvrir le premier roman de Perrine Tripier.
Séduite par ces premières lignes ;
"Pluie fraîche sur pelouse bleue. Herbe d'été humide, relents de terre noire. Toujours ces averses d'août sur les tiges rases, brûlées d'or. Les lourdes gouttes ruissellent
sur la vitre, sinuent, serpentent et s'entrelacent en longs rubans de lumière liquide. Combien d'après-midi passées derrière le voile vaporeux du rideau, à suivre du doigt
leur tracé nerveux et languide à la fois. Les petits cheveux follets frisent autour des joues, et l'on s'étonne qu'ils soient si blancs alors qu'on est si jeune, nimbée d'éther sous la fenêtre. Et soudain le regard tombe de la fenêtre à la main qui écarte le rideau, et la main est vieille, si vieille." je n'ai pas hésité d'avantage.

Isadora, nous ne découvrirons son prénom que tardivement, est la narratrice. Une narratrice en état de manque absolu. Elle a du forcée et contrainte quitter la Maison, Sa Maison pour venir vivre dans une maison de retraite. Cette décision lui a déchiré ses entrailles, mis son coeur en lambeaux et seuls ses souvenirs la tiennent en vie. Elle raconte.

Les premières pages sont rayonnantes de lumière, c'est l'été la maison est pleine, les cousins au rendez-vous. L'écriture est agréable, un brin trop recherchée à mon goût, simple défaut de débutante. Et puis à ma grande surprise j'ai complètement décroché, j'ai commencé à bougonner, à trouver le temps long et insidieusement à prendre en aversion cette femme ! Je n'ai sans doute pas lu le même roman que beaucoup . Déception donc , dommage.
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Je n'ai pas rédigé ma note immédiatement après ma lecture et j'avoue avoir du mal à me souvenir de mon ressenti. le souci avec les auteurs lus dernièrement est que je les trouve plaisants à lire dans l'instant mais, finalement il ne m'en reste que peu de souvenirs. J'aime bien les lire, j'en aime les phrases, mais je n'ai que peu d'émotions. C'est bien écrit, pourtant ils ne restent pas dans ma mémoire. Je n'ose dire que je les trouve « fades ».
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Au final, j'aurais été peu sensible à cette histoire qui avait pourtant tout les éléments pour me plaire, une maison de famille isolée à la campagne, la nature environnante, une histoire, un passé, etc.
Mais non, je suis passé complètement a côté. La narratrice m'a même un peu agacé !
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Que conserver de l'enfance pour en préserver le souvenir ? Jusqu'où lui être fidèle pour ne pas renier l'avenir qu'elle nous promettait ? Faut-il, à chaque génération, y sacrifier une existence, y dédier un gardien, une vestale qui en entretiendrait la flamme pour permettre à d'hypothétiques visiteurs de venir s'y réchauffer et de gagner contre le temps toutes les batailles des guerres précieuses que l'on oppose à l'oubli ? Isadora Aberflecht a décidé de ne rien céder à cet ennemi sournois qui, si elle n'y prenait garde, viderait sa mémoire de tous les souffles de vie qu'elle contient, de toute la joie qu'elle conserve, de toutes les voix qu'elle porte encore comme les échos lointains d'une existence chérie à tout jamais. Peter Pan vieillissant, elle a fait de sa maison d'enfance le temple sur lequel elle veille jalousement, repeignant d'un blanc frais les façades trompeuses d'un Pays Imaginaire qui sombre sous le poids des saisons.
Impression mitigée à la lecture de ce très habile premier roman mené, pourtant, de main de maître par la toute jeune Perrine Tripier. S'il démarre dans la clarté resplendissante des étés de l'enfance où l'insouciance mène le jeu, il nous entraîne, de saison en saison, de souvenir en souvenir, vers le gouffre d'un printemps aigre et humide où une vieille petite fille s‘entortille sur elle-même, confite dans une mémoire étouffante et complaisante, ne laissant passer aucun courant d'air étranger, aucun éclairage contradictoire. C'est à la fois très juste, très subtile et tellement dérangeant que l'on ne sait ce qui l'emportera, au souvenir de cette lecture, entre douce mélancolie et malaise profond.

Lien : https://magali.bertrand@neuf..
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Pfiou, j'avoue, j'ai peiné sur ce livre.
C'est beau, c'est bien écrit, c'est poétique.
C'est contemplatif même. Et donc, il ne se passe rien.
On retrace la vie de la protagoniste principale sur 4 saisons, et finalement, en y réfléchissant, ça n'est pas la protagoniste principale. Non, le vrai héros de cette histoire, c'est la maison.
Je n'ai pas été emportée, je n'ai pas réussi à apprécier la beauté des mots, en regard de la lenteur du récit.
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