La lumière des justes, tome 3 : La gloire des vaincus

Un homme ivre souffre moins.

Aucune politique ne vaut qu’on se détruise pour elle.

Le bonheur, comme un serpent, se charme par des signes.

Les principes, ne servent qu’à entretenir l'aigreur des faibles contre les forts ! Pour vous, la France est le pays de la civilisation et de la justice, mais, à toutes les époques de son histoire, les crimes politiques y ont été punis sans pitié !

Il comprit que la richesse, la grandeur, la santé, la vertu, la chance de certains, ne provenaient peut-être que d’une distraction divine, que le bonheur véritable ne devait rien aux circonstances extérieures et qu’à condition de vivre pour l’essentiel, l’homme le plus vaincu, le plus disgracié, pouvait représenter à lui seul une force extraordinaire, un avenir irremplaçable, une vision de l'humanité qui ne disparaîtrait qu'avec lui. Il tâta le rouble au fond de sa poche. Ce serait son talisman.

On ne condamne pas un homme à douze ans de travaux forcés et à l’exil sans fin pour son appartenance à une société secrète, on ne pend pas cinq conjurés sans leur avoir permis de présenter leur défense, on n’étouffe pas la protestation des plus grands esprits de l’empire, quand on est un monarque digne de ce nom !

J’aime la grandeur d’âme. Même quand elle s'applique à une mauvaise cause. Tout le monde peut se tromper.

Toute révolution est un procès !

L’essentiel, c’est de gagner, par n’importe quel moyen. Après, on se justifiera, on fera la part du mensonge et celle de la vérité...

— Je n’aime pas les batailles improvisées.
— Nous ne pouvons tout de même pas prévoir une répétition !