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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Enfant des steppes et issu du peuple Touva, Galsan Tschinag raconte dans ce magnifique roman initiatique son enfance en Mongolie dans le Haut-Altaï, en compagnie de sa famille - dont sa grand-mère, à laquelle il est particulièrement attaché -, des moutons, et d'Arsylang, son chien qui l'assiste avec le troupeau, et sans lequel les conditions de vie rudes seraient encore plus difficiles à supporter. J'ai eu un gros coup de coeur pour ce récit empreint d'émotions et de beauté, qui raconte un mode de vie centré sur l'essentiel, et qui touche à un thème universel : grandir, et devoir se séparer un jour de ce qui nous est cher. À lire pour le dépaysement, la vie dans la yourte, et pour la délicatesse de l'écriture.
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Dshurukuwaa le narrateur vit dans une yourte en Mongolie avec ses parents, son frère , sa soeur et la grand-mère qu'il a adopté dès son plus jeune âge.
Il raconte l'éducation qu'il a reçu de cette grand-mère durant sa petite enfance, le départ de son frère et sa soeur pour l'école à une journée de cheval du campement, les relations avec la famille proche, les efforts surhumains pour protéger le troupeau de moutons durant le terrible hiver, son travail dans la steppe et sa relation avec son chien Arsylang.
Monter et démonter la yourte "pour parcourir les quatre saisons, traverser les quatre fleuves, aller des montagnes à la steppe, de la steppe à d'autres montagnes et au bord du lac avant de faire demi-tour".
Une vie simple à travers le regard d'un enfant qui observe tout, qui veut tout apprendre, racontée avec beaucoup de douceur, de questionnements jusqu'à la révolte.
Un voyage magnifique.
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L'auteur nous emmène dans la Mongolie de son enfance, celle de la fin des années 40 et du début des années 50.
Lui le petit nomade qui vit dans la yourte de ses parents avec son frère et sa soeur ainés ainsi qu'une vieille femme qui la famille a recueillie et qui est pour lui sa grand-mère.
C'est tout le monde ce peuple nomade dont le principal souci est d'aller faire paitre les troupeaux dans les meilleurs pâturages, et qui par conséquent change le lieu du campement en fonction des saisons, qu'il nous raconte.
Un monde millénaire qui peu à peu a disparu.
L'auteur avait pourtant décidé qu'en ce qui le concerne, il resterait nomade avec pour seule fortune son troupeau, et que contrairement à son frère et à sa soeur qui ont été envoyés dans un centre communautaire pour aller à l'école à l'âge de 8 ans lui ne quitterai pas ses montagnes.
Et, pourtant, si nous ne savons pas ce que sont devenus son frère et sa soeur, l'auteur lui, est bien allé à l'école, il a même obtenu son bac, et est allé ensuite à l'université en Allemagne de l'est (solidarité entre pays communistes des années 50-60 oblige….)
A tel point qu'aujourd'hui l'auteur écrit en allemand
Un superbe livre qui nous fait voyager dans les grandes plaines et les montagnes du Haut-Altaï dans lesquelles la vie était bien difficile.
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L'auteur nous raconte dans Ciel bleu son enfance en Mongolie dans une famille de nomades. Il faut bouger à chaque saison pour survivre et pour que le bétail survive. Ah le bétail ! Que de belles descriptions nous sont données. On ressent l'amour pour chaque bête.

Dans les familles de nomades dans les années 50, chaque enfant participe à la vie de famille : le narrateur, le cadet, possède un mini troupeau. Il doit les surveiller chaque jour, les connaitre et les emmener pâturer.

Dans cette vie au grand air, il y a aussi la grand-mère, qui abreuve le narrateur de ses histoires, contes mongols mais aussi des histoires de son enfance.

J'ai adoré ce livre. En ces temps de confinement, ce livre m'a fait voyager, j'étais dans les steppes avec ce petit garçon, je le voyais lutter contre les éléments : froid, neige et vent. Je le voyais courir avec son chien pour rechercher les moutons. Ce livre est doux et poétique, je le recommande vivement !
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Et bien c'est le troisième livre que je lis de Mr Tschinag, et je suis toujours aussi émerveillée par son talent à redevenir (à être encore ?) l'enfant qu'il a été.
J'ai dégusté le récit de cette partie de son enfance parmi son peuple Touva comme on mange une mangue, bouchée par bouchée, en pleine conscience de la magie. Sa plume fait vivre les personnages, les coutumes, les rochers, les ruisseaux, les fleuves, les plantes, les bêtes, son chien Arsylang, l'ombre de la tyrannie de l'envahisseur russe, et bien sur le ciel, pas toujours bleu...
Le temps n'existe plus, ce n'est pas une époque révolue qui nous est comptée. Tout est là, vivant.
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Au coeur de l'Altaï, dans ce vaste paysage austère et majestueux, la rudesse de la vie et l'ingratitude des éléments, loin de rebuter les hommes, renforcent encore leur amour de la terre, leur vénération envers ces lieux prêtés plus que conquis pour leurs itinérances, leur respect pour une nature qui se donne ou se retire selon son seul bon vouloir.
La dureté d'un quotidien qui ne se conquiert qu'à force d'un travail éreintant a forgé la nature peuple courageux, exigeants et rugueux, ce qui n'empêche ni la tendresse, ni les émotions les plus vives.
C'est cet esprit du peuple touva que le jeune Galsan apprend, péniblement, à travers les épreuves et les pertes ; car nul, hélas, ne grandit sans souffrir.
Ici, nature et hommes sont empreints d'une beauté sauvage que le style de Tschinag épouse à merveille. Sa langue, proche des origines de l'homme, se situe entre la parole des contes, les accents de la poésie et le chant des incantations, elle nous enchante, nous épure et nous émeut en profondeur parce qu'elle touche à l'essence même de l'homme.
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À travers les yeux d'un enfant, on est immergé dans le quotidien d'un clan touva, peuple nomade qui vit de l'élevage dans les montagnes enneigées de Mongolie. Ce livre fourmille de petits détails sur leur culture, traditions, savoir-faire et mentalité. 

Ce billet va divulguer des éléments de l'intrigue. Mais il s'agit davantage d'un livre à ambiance immersive que basée sur des rebondissements d'intrigue. Vous pouvez le lire sans problème si vous n'avez pas encore lu ce livre, mais soyez tout de même prévenus.

Parmi les éléments culturels, on apprend par exemple qu'ils se saluent solennellement en reniflant leurs odeurs.
On nous donne quelques recettes, leur manière de préparer le thé, une bouillie pour animaux, et de chauffer des pierres sous la cendre du foyer afin de les emporter lors des longues journées passées dans les hautes plaines à surveiller le bétail.
Pour un peuple nomade, chaque bien est une charge à transporter. On comprend donc la préciosité de chaque objet en raison de leur faible nombre, et notamment le rôle social important du fait de posséder sa propre yourte.
On découvre aussi que le sel est extrêmement rare et s'échange cher au troc, et qu'il est vital pour de nombreuses utilisations. Parmi ceux qui sont partis en chercher, personne n'en a jamais trouvé. Cela a donné l'expression « aller au sel » qui signifie « mourir » de manière à ce que les enfants ne comprennent pas.
La narration a parfois l'air un peu cru lorsqu'elle décrit des choses qui nous semble sales dans notre société aseptisée, mais qui sont normales lorsqu'on vit au contact constant de la nature.
Enfin, il y a les prières adressées au Ciel qui semblent concerner la prospérité des affaires de la vie quotidienne, et celles à la Terre pour les morts.
Tous ces éléments culturels font de ce roman autobiographique une lecture vraiment dépaysante. En tant que lectrice occidentale et sédentaire, j'ai été frappée de découvrir un mode de vie aussi éloigné du mien par tant d'aspects, ce qui fait prendre beaucoup de recul sur notre « modernité » et ce qui nous paraît important.
C'est d'ailleurs un des messages qu'adresse le livre : il faut considérer les autres comme des humains, et non se concentrer sur les différences.

Le narrateur n'étant encore qu'un enfant, on découvre presque en même temps que lui la vie à l'aïl (le campement de yourtes rassemblant plusieurs familles). L'auteur retranscrit de manière très réaliste les pensées d'un petit homme de six ou huit ans.
Le narrateur questionne parfois des éléments de sa propre culture. Par exemple, les rêves agréables ou mauvais ne doivent pas être racontés selon la mère du narrateur. Puisqu'il a pourtant entendu certaines personnes en raconter, il en conclut que c'est qu'ils doivent être ni agréables ni mauvais. C'est de la pure logique enfantine et c'est vraiment mignon car son raisonnement tout à fait correct amène à une conclusion fausse, puisqu'il n'a pas remis en question l'hypothèse de départ, obéissant et croyant sur parole tout ce que lui dit sa mère.
Cela pourrait être juste mignon, mais comme on va le voir, cette logique d'enfant va amener des thèmes beaucoup plus profonds par la suite.

Au détour de conversations entendues, on apprend en même temps que le narrateur des mots en langues touva et mongole. Tout comme lui, on se demande ce qu'il signifient. Il émet des hypothèses et parfois se forme une vision décalée par rapport au sens que leur donnent les adultes.
Notamment, le narrateur entend qu'un de ses ancêtres était un bal, ce qui a tout l'air d'être un statut social élevé. On apprend que ce mot désigne un éleveur riche, qui aurait mille bêtes dans son troupeau. le narrateur dit vouloir devenir lui-même un bal, mais son père lui rétorque que ce n'est plus possible désormais, que les temps ont changé. C'est donc un mot qui existe encore, mais qui désigne tout un pan du monde qui n'existe déjà plus : les mots sont des vestiges de cultures.
C'est aussi avec cette réflexion sur les langues que l'auteur arrive à exprimer avec pudeur un sentiment extrêmement puissant. Une fois adulte et ayant appris l'allemand (langue dans laquelle il écrit cette autobiographie romancée), l'auteur écrit qu'il n'y a pas de mot pour « élever un enfant » en langue touva. Et c'est avec ce recul des ans et des langues qu'il a pu se rendre compte de l'importance qu'a eu sa « grand-mère »dans sa vie, mettre des mots sur cela, et et exprimer la douleur de l'avoir perdue.

Le thème de la modernité prend aussi une certaine place dans le récit. Dans les années 1950, dans le contexte de la révolution communiste, il s'opère un changement de mentalités qui crée des dissensions. Il y a désormais ceux qui se considèrent « purultares » (prolétaires) et les autres dont fait partie le père du narrateur. Les purultares abhorrent le principe de salaire, puisque cela revient à se faire exploiter par un patron. Or, l'école est perçue comme ce qui permet d'accéder au salaire. Ceux qui font partir des enfants de l'aïl vers l'école deviennent alors des parias. Il y a donc deux visions de la modernité qui s'affrontent ici : une prônant le communisme, et l'autre la scolarisation.

J'ai particulièrement aimé le style, simple et sensitif. Un passage notamment m'a fait forte impression, avec un effet de style qui évoque un côté shamanique.
Pour donner un peu de contexte à l'extrait : Un jour, le père prépare un piège à loup, en versant du beurre et de la poudre empoisonnée dans les entrailles d'un mouton. le narrateur dit que la couleur jaune-rouge de la concoction lui fait penser à des petits soleils.
Quelques jours plus tard, le narrateur fait un rêve où la neige est bleue et où il voit sa grand-mère (partie au sel) et Arsylan, son chien de berger avec qui il est extrêmement proche. À son réveil, Arsylan court dans la steppe comme à son habitude. le narrateur décrit alors le paysage : « le spectacle était singulier : le soleil d'un rouge aveuglant était collé à la pointe des rochers, il restait en dessous un soupçon d'obscurité et, très haut au-dessus, on voyait le ciel rayonner de clarté. Ciel et terre se découpaient si nettement qu'on avait d'emblée le sentiment d'être entre le jour et la nuit. » (p132-133)
Cette image m'évoque immédiatement des crocs de chiens sur un soleil (donc le piège à loups), et il y a cette dualité prégnante entre jour et nuit, ciel et terre, vie et mort.
Malheureusement, on nous avait bien dit auparavant que le père était un piètre chasseur...

À ma lecture, la fin m'a semblé un peu en demi-teinte. Ce n'était pas tellement que je ne l'appréciais pas, mais je ne comprenais pas exactement quel était le message sous-jacent.
Arsylan meurt donc, empoisonné par la poudre qui provoque la rage. le narrateur en veut à son père d'être certainement déjà en train de penser à remplacer ce chien de berger ; et il en veut à sa mère d'être rassurée que ce ne soit « que » le chien qui soit mort, et que son fils et son mari soient hors de danger. 
Ma première interprétation n'était pas satisfaisante. Je croyais que l'auteur émettait un jugement assez sévère sur les parents en dénonçant leur absence de sentiments pour les animaux, peut-être une critique de la modernité qui déconnecte de la nature.
Et en fait, après réflexion, il y a bien plus que cela. Ce n'est pas l'auteur qui juge ainsi mais lui quand il était enfant, et cela fait toute la différence. le narrateur pourrait adopter ce pragmatisme froid, celui qui aide ses parents à survivre et à protéger leur famille dans ces dures conditions naturelles.
Grandir et devenir adulte, c'est effectivement devenir cet autre être qui renie ce qu'on a été et ce en quoi on croyait (p150). Car en voyant ces nouvelles choses (la mort, les désillusions, les responsabilités), plutôt que de compléter notre vision du monde, nous la remplaçons.
Mais le narrateur pourrait au contraire continuer à considérer son attachement pour Arsylan comme quelque chose d'important, comme l'avait été son attachement pour sa « grand-mère », qui n'était pas non plus réellement de sa famille.
En vérité, le sens que le narrateur donnera lui-même à cette fin, c'est ce qui le définira en tant qu'adulte en devenir. Cela en fait une fin ouverte très intéressante qui appelle à la réflexion : à tout âge, pour nous construire, pouvons-nous nous compléter plutôt que de nous remplacer ?

Cela semble aussi faire écho au shamanisme, qui avait quasiment disparu en Mongolie mais qui a repris un essor dans les années 1990, période où l'auteur devenu shaman a écrit ce livre.
On rencontre quelques shamans au cours du roman, mais on nous dit très peu de choses sur ces personnes et leurs fonctions, si ce n'est qu'elles sont particulièrement respectées voire craintes. Cette lecture a donc potentiellement toute une dimension religieuse mais je n'en connais pas assez sur le sujet pour en dire plus.


En conclusion, « Ciel bleu » est une magnifique histoire, dépaysante, intéressante, mignonne et dure à la fois. C'est donc une chaude recommandation si vous souhaitez découvrir une culture humaine très éloignée de tout ce que vous connaissez.

Une multitude de thèmes sont abordés avec finesse et laisse au lecteur le soin de faire sa propre interprétation sur l'enfance, la modernité, les choses importantes de la vie, la toute-puissance de la nature, la spiritualité, l'importance des mots pour comprendre le monde et soi-même...
Et cette réflexion de fin me reste en tête plusieurs semaines après l'avoir lue.

J'ai eu un réel coup de coeur pour cette culture, ce qui me change de ma fascination pour les cultures nordiques (même si on reste dans les montagnes enneigées !).
Je compte poursuivre ma découverte des peuples nomades, de la Mongolie, et de cet auteur en particulier dont j'apprécie beaucoup le style et les idées.
D'ailleurs, Ciel bleu a une suite : le Monde gris (en allemand : Die graue Erde, « La Terre grise » qui conserve cette dualité Ciel/Terre), où shamanisme et communisme stalinien se heurtent avec encore davantage de violence.
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Je vous emmène dans les années cinquante, dans les steppes immenses de la Mongolie, à la découverte de l'enfance de l'auteur, Galsan Tschinag, qui a écrit ce roman, comme d'autres, en allemand, après avoir fait des études supérieures en Allemagne de l'Est dans le cadre d'un échange d'étudiants issus de pays communistes. En réalité, je n'ai jamais énormément voyagé en-dehors du territoire européen (hormis deux formidables séjours aux Etats-Unis et au Canada lorsque j'étais adolescente). La Mongolie est le pays d'Asie qui m'a toujours le plus attirée, et je me réjouissais d'en apprendre un peu plus sur ses vastes étendues et ses populations nomades.

C'est donc en compagnie du petit Dshurukuwaa (prénom en langue touvaine de Galsan Tschinag) que nous faisons la connaissance de sa grand-mère, ses parents, ses frère et soeur plus âgés, et de son chien Arsylang, frère et ami à quatre pattes. Il nous raconte le rude quotidien d'éleveur nomade dans le Haut-Altaï, aux hivers rudes et longs. Il nous parle également de ceux qu'il aime, de ce qu'il ressent, de ce qui le touche ou le révolte, et de cette foi que lui et les siens ont envers le Père Ciel et la Mère Terre, qu'ils implorent lorsqu'ils ont besoin d'aide et remercient pour les grâces accordées.

Que le temps est passé vite en compagnie de cet jeune garçon intelligent et courageux ! Galsan Tschinag est un conteur, qui peint avec ses mots de manière à ce que nous puissions nous transporter dans son tableau, et j'ai été touchée par l'amour profond entre lui et sa grand-mère, tout d'abord, mais aussi lui et son chien tout au long de l'histoire. Arsylang est bien plus qu'un animal de compagnie : il protège le troupeau, piste les loups, avertit de l'arrivée d'autres personnes au campement... Et est son ami le plus cher. Avec Dshurukuwaa, j'ai eu froid, je me suis réjouie du retour de son frère et de sa soeur après une période d'éloignement scolaire, j'ai pleuré sa grand-mère, je me suis révoltée... Comme cela avait été le cas pour Sanaaq, être transportée dans un ailleurs et une époque qui sont si différents de mon environnement a été un vrai plaisir.

En résumé, des paysages grandioses, mais un quotidien difficile, raconté de bien belle manière par un petit garçon.

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Des souvenirs d'enfance hauts en couleur, avec en arrière plan, les changements amenés dans la vie mongole par le pouvoir communiste.

Une famille qui se sert les coudes et qui, si elle parle peu, respire tout de même l'amour.
Une grand-mère par adoption qui distille sa sagesse et son amour
Un chien Arsylang qui veille sur le petit dernier et est un membre à part entière de cette famille..plus que les oncles, tantes, autres membres de l'Ail qui sont calculateurs, jaloux parfois.
Par touche l'auteur nous fait partager les traditions mongoles...si bien qu'on se sent faire partie de cette famille, qu'on pourrait prendre part aux travaux quotidiens sans trop enfreindre les règles!

Page après page, c'est une grande vague d'émotion qui nous submerge si l'on se laisse faire et si l'on aime les steppes de Mongolie!
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Formidable plongée dans une Mongolie complètement méconnue (encore à l'ère soviétique dans le livre), Ciel bleu raconte la vie de nomade à travers le regard naïf et impétueux d'un petit garçon. Nous voilà confrontés à l'incroyable dureté de la vie, mais contrebalancée par une tendresse infinie (la relation entre le petit garçon et sa grand-mère d'adoption est juste merveilleuse). C'est touchant, étonnant par moments, poignant et terrible à d'autres. le genre de livres, qui l'espace de quelques pages, renverse notre façon de voir les choses.

Lien : http://www.exploratology.com/
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