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Une nouvelle section policière est créée au Japon : celle luttant contre la cybercriminalité dirigée par la jeune Erika Yoshino. Un phénomène prend de l'ampleur : un homme dont le visage est caché par un sac fait un prophétie sur un homme qui a commis un certain péché qui n'est pas apprécié par l'inconnu. Comment savoir qui est derrière ça ?
J'avais lu Duds Hunt que j'avais moyennement aimé mais ici, un terrain très nouvelles technologies : Internet, réseaux sociaux, techniques pour rester invisible aux autres. Une enquête sur des criminels (ou des justiciers ?) qui ne semble pas si facile... un manga sur les travers de la société japonaise sur le monde du travail en particulier.
A poursuivre avec les tomes suivants d'autant que les dessins sont très réalistes et agréables.
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Nouvelles technologies et réseaux sociaux sont au coeur de ce seinen qui offre une vision pour le moins très sombre de la société nipponne.

Un inconnu - sorte de vengeur masqué - poste des vidéos sur le Net, dénonçant des crimes et menaçant les coupables en annonçant la punition qu'il leur réserve. Et effectivement, le lendemain de la diffusion de son message, les personnes visées deviennent à leur tour victimes. Erika Yoshimo, une jeune femme forte et froide, lieutenant au département anti cybercriminalité, traque avec son équipe cet inconnu qui se fait appeler Paperboy. le temps leur est compté car ce dernier devient de plus en plus populaire parmi les citoyens qui suivent avec effervescence ses vidéos et qui le soutiennent. Simple criminel ou justicier social ? Paperboy file entre les doigts de la police... mais jusqu'à quand ?

Si effectivement les réseaux sociaux et leurs déviances sont mis en avant dans ce manga, c'est avant tout pour dénoncer toutes les injustices sociales qui sévissent notamment dans le monde du travail : patrons-exploiteurs, employés humiliés et sous-payés, conditions de travail d'une autre époque... On sent que l'auteur, Tetsuya Tsutsui, défend ici une cause qui lui tient à coeur. C'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai poursuivi cette lecture quelque peu laborieuse au début : beaucoup de termes techniques au début et une équipe d'inspecteurs qui résout très vite les énigmes ! Peu crédible... L'intrigue en elle-même ne m'a donc pas vraiment séduite. Par la suite, heureusement, on en apprend un peu plus sur le fameux Paperboy et ses motivations. La psychologie des personnages est plus travaillée, ce qui est nettement plus intéressant.

Un manga qui a donc des atouts mais je ne suis pas franchement convaincue. A mettre entre les mains de jeunes adultes.
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Des vidéos circulent sur Internet : un homme masqué par un journal donner e prophéties, qui se réaliseront le lendemain. La violence des actes va croissante et la police pense avoir à faire à 1 groupe bien organisé et fin connaisseur des arcanes du web.
YouTube, Facebook, Twitter ou comment les réseaux sociaux et de partage deviennent le lieu de la loi du talion et transforment des citoyen lambda en consommateurs effrénés de violence.
C'est terrifiant et malheureusement horriblement réaliste.
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Dans une société fortement influencée par les médias, internet semble au coeur des préoccupations, offrant un libre accès à toutes les activités virtuelles possibles et inimaginables. Lieu de contact, de détente, d'information, tout semble permis. Il est possible de changer d'identité, de devenir quelqu'un d'autre, protégé du monde par un simple écran. Face à tant de libertés et à certaines dérives, un nouveau département de police a vu le jour afin de permettre un minimum de contrôle sur la toile : le département anti-cybercriminalité. A sa tête se trouve Erika Yoshino, à seulement 26 ans, elle dirige d'une main de fer son équipe, traquant les délinquants du net.
Au coeur de ses dossiers, un délinquant masqué suscite les réactions parmi les internautes. Prétendant venger les plus faibles, là où la justice ne fait rien, il met en ligne des vidéos annonçant une action punitive à venir. Si les premières prophéties passent inaperçues, la troisième crée le buzz sur le net, attirant l'attention de la police anti-cybercriminalité. Une bataille qui ne fait que commencer…
Voilà un premier tome très accrocheur, qui plante les bases d'une intrigue complexe dans un décor contemporain, auquel on peut tous s'identifier. Un volume qui annonce une traque difficile, où les indices sont faussés par le virtuel et où les coupables sont multiples. Mais plus qu'un manga policier, on pressent déjà un manga social, qui soulève certaines questions sur la notion de justice d'une part, mais surtout sur la place d'internet au coeur de la société et sur ce qu'il modifie dans la relation à l'autre. Si le net permet une communication facile et active à tout moment, c'est également un désinhibiteur efficace qui, sous couvert de l'anonymat, permet aux gens d'exprimer leur vraie nature ou de jouer la carte de la provocation, défiant ainsi la morale et les lois… Un manga qui promet donc de soulever des questions d'actualité particulièrement intéressantes ! A souligner que le dessin est soigné et esthétique, l'héroïne pêchue et l'histoire bien rythmée. Une chose est sûre, j'ai envie de me plonger dans le second tome et ça tombe bien car il vient de sortir !^^
Un gros merci à Babelio et aux éditions Ki-oon pour ce partenariat Masse Critique qui m'a permis la découverte de cette nouvelle série !
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Prophecy est un manga sur le thème des réseaux sociaux. J'ai trouvé que ce manga montrait des faits qui pouvait être très bien réel. Et cela nous montre les pouvoirs qu'Internet à sur nous. J'ai trouvé des passages un peu lent d'où la note mais après avoir lu la moitié je ne pouvais plus m'arrêter !
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J'étais vite tombée amoureuse du travail de Tetsuya Tsutsui, avec ses autres titres Manhole, Reset et Duds Hunt. Je les relis souvent depuis quelques années, et j'espérais toujours qu'il sorte un nouveau titre.
C'est chose faite maintenant, et il est dans la lignée de ses oeuvre passées : excellent !

Thriller moderne et efficace, il nous offre dès le début une ambiance pesante et haletante dans laquelle on plonge avec délectation.
Un homme a décidé d'utiliser les nouveaux médias pour secouer les gens et soulever une révolution. Il pointe du doigt tout ce qui ne va pas dans la société actuelle et les différentes pressions qu'énormément de personnes subissent chaque jour.
Il fait une promesse : il va changer les choses, et les punitions vont pleuvoir.
Nous avons d'un côté, la section de lutte contre la cybercriminalité qui va tout faire pour coincer cet homme, utilisant tous les moyens à sa disposition, et de l'autre, un révolutionnaire qui nous montre à quel point il est facile de contrôler et d'influencer les ordinateurs et les personnes derrière leur écran.
Une chasse à l'homme inédite débute.

Déjà, un détail que j'ai aimé mais qui a sa petite importance : ce manga est une brique de 220 pages. Franchement, pour le prix, on n'est pas volé, et ça fait vachement plaisir !
Ensuite, j'ai retrouvé avec énormément de plaisir la belle qualité graphique de l'auteur. Des décors soignés, des morphologies hyper travaillées, des expressions faciales fascinantes de réalisme.
Des mangas avec un coup de crayon comme ça, c'est à pleurer de bonheur, vraiment.

Rajoutez à cela un scénar fichtrement bien bouclé, un thriller à tambours battants où on sent la catastrophe de grande envergure à chaque coin de page, et vous voilà complètement accro, à dévorer d'une traite ce manga incroyable.
On est pris entre peur et jubilation avec cette histoire qui semble beaucoup trop réelle, à portée de mains. Quoi de plus actuel, après tout, que des gens qui se révoltent en utilisant les médias sociaux ?
On a du coup, par la même occasion, une belle critique acerbe de notre société moderne et des habitudes que nous avons pris en ligne, avec l'expansion d'internet et sa liberté d'expression.
Est-ce que l'on peut vraiment tout dire, derrière son écran ? Quelles sont les conséquences de chaque parole tapée et lancée sur la toile ? Combien de personne peut-on toucher ? Et comment ?
Bien sûr, on se rend compte du danger que cet homme représente, et ses actions sont effroyables. Mais au fond, on ne peut s'empêcher de le comprendre et, pourquoi pas, peut-être, l'encourager.
J'ai adoré cette dualité, merveilleusement rendue et toute en nuances.

C'est un manga d'une grande puissance, et l'auteur nous offre ce pour quoi il est le meilleur : mêler habilement action et psychologie.
Je ne me suis pas ennuyée un seul instant, et ce premier tome est à couper le souffle et en promet d'autres explosifs.
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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Depuis ses débuts en tant que mangaka, Tetsuya Tsutsui est suivi de près par Ki-oon. Ils publient ainsi Duds Hunt, Manhole et Reset, ses premières séries. Peu exposé médiatiquement au Japon, Tetsuya Tsutsui peut compter sur l'éditeur français pour lui suggérer une première mondiale : Prophecy, sa dernière oeuvre, est une commande venue de notre hexagone (l'auteur reste tout de même maître de son histoire, l'éditeur ne lui impose rien).
Pré-publiés à partir de juillet 2011 avec l'accord de Ki-oon dans le magazine Jump Kai de Shûeisha au Japon, les albums de Prophecy sont ensuite parus à quelques semaines d'intervalle (2ème trimestre 2012) dans les deux pays.
Un joli coup marketing pour l'éditeur Ki-oon, qui saisit l'occasion tendue par le marché français, deuxième plus gros consommateur de mangas derrière le pays du soleil levant. Je trouve cependant dommage de ne pas avoir partagé leur démarche et/ou une interview de l'auteur dans les traditionnels « bonus » de fin de mangas.


[...]

Prophecy met en scène un criminel se servant d'internet pour diffuser des vidéos annonçant ses forfaits à venir : incendie, séquestration, passage à tabac...
Pour marquer son empreinte et les esprits, il dissimule son visage derrière un masque de papier, le journal du jour, ce qui lui vaut le surnom de Paperboy.
Paperboy est rapidement traqué par une équipe du département anti-cybercriminalité tokyoïte, dirigée par la jeune et talentueuse lieutenant Erika Yoshino, qui remonte petit à petit la piste qui mène à son arrestation...


Une entame difficile.

C'est un fait, j'ai mis un peu de temps à vraiment rentrer dans le récit.
Les premières pages montrent une perquisition chez un « cyber-délinquant » adolescent dont le seul tord a été d'être un geek immature. Les policiers se comportent d'emblée comme des redresseurs de torts intransigeants et assènent le pauvre garçon avec la saisie de ses biens et l'annonce de sa peine à venir (mais où sont les parents ?).
Une scène qui m'a parue peu plausible et assortie de nombreux termes informatiques qui me laissait présager le pire pour la suite de la lecture.
Qui plus est une scène qui n'a pas de grande incidence sur le reste de l'histoire et dont on aurait pu se passer. Elle n'est là que pour présenter les enquêteurs, ce qui aurait pu être fait en d'autres circonstances.

La deuxième difficulté est intrinsèque au personnage de Paperboy qui, masqué derrière un journal, nous apparaît comme désincarné. Un défaut qui sera gommé plus tard dans le tome lorsque les choses se mettront en place. Les policiers en revanche, sont peu séduisants et leur background n'est pas prévu pour être étoffé... La lieutenant Yoshino, personnage important de l'histoire mais ayant comme principal défaut d'avoir le charisme d'une huitre, n'est finalement qu'un produit marketing visant à attirer un public cible.

Dernière maladresse, on a du mal à cerner les actes de Paperboy et par la même occasion là où l'auteur souhaite nous mener. On pourra relier les événements (un peu capillotractés) plus tard, à la faveur d'un troisième tome épilogue.

Cependant, les choses se mettent en place à la fin du tome 1. Cette lumière sur « qui est réellement Paperboy », si elle ne parle pas encore de ses ambitions, nous éclaire déjà un peu sur l'homme et son ressenti.
On condamne bien entendu ses actes, mais on commence à comprendre sa frustration. C'est le déclic à compter duquel l'intérêt pour la série va prendre de l'ampleur.


Un regard critique sur la société 2.0.

[...]

Par la voix de Paperboy, Tetsuya Tsutsui met en avant les dérives engendrées par internet. L'apparition des forums et des sites de discussion il y a quelques années, puis maintenant l'essor des réseaux sociaux du genre Facebook et Twitter, a permis à des milliards de personnes de tisser des liens. L'information est devenue accessible partout dans le monde (il y a bien quelques résistances mais pour combien de temps ?) et il est devenu plus facile d'échanger via une interface que d'entamer un dialogue avec son voisin. Ouverture ?

[...]


La chronique complète à lire sur BenDis... !
Lien : http://bendis.uldosphere.org..
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J'ai beaucoup aimé, personnellement, cette entame. On navigue dans la cybercriminalité, c'est assez au goût du jour, mais le face à face entre criminel(s) et la brigade spécialisée s'annonce des plus tendus. Les criminels sont déterminés dans leurs méfaits, justiciers dans l'âme, mais aussi adeptes des réseaux sociaux et ils impliquent dans leurs vengeances un public aux anges. En face, l'inspectrice Erika Yoshino, aussi froide qu'intélligente et belle, essaie de contenir ces attaques toutes programmées et annoncées au grand public, des prophéties inquiétantes voir angoissantes.
Le pouvoir des réseaux sociaux, la justice populaire anonyme, totalement désinhibée, la revanche des laissés pour compte, des thèmes très intéressants, bien exploités par l'auteur. de plus le dessin est fin et de qualité.
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Prophecy est un thriller efficace qui reprend les mêmes ingrédients que Death Note tout en restant dans un registre plus classique et moins fantastique. Il s'agit de la lutte entre une jeune et belle inspectrice de police et un justicier qui règle ses comptes avec la société à sa manière. L'originalité vient du fait de l'intégration des réseaux sociaux issus d'internet et de son phénomène de masse dans ce récit. Il y a bien une police informatique qui veille à ce que les règles soient bien respectées et qui n'hésitent pas à terroriser les ado boutonneux rivés devant leur écran.

J'ai bien aimé la critique déguisée de l'auteur concernant les médias qui sont fortement influencés et qui conditionnent les masses populaires. on sent toutefois un vent de révolte anti-conformiste. La société qui est décrite n'est pas très éloignée de la nôtre et cela parait consternant. Après, c'est un manga avec tous ses défauts à savoir principalement l'excessivité. Ainsi, les motivations de notre tueur en série paraissent très futiles.

Pourtant, en conclusion, je dois bien avouer que cette série est captivante et qu'on la suivra avec un certain plaisir. J'ai en tout cas bien aimé le thème sur l'importance que va prendre les réseaux sociaux dans le monde de demain.
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Tout d'abord, je tiens à vous dire que je ne fais pas partie du tout de la génération manga. Celui-ci m'a été proposé à la lecture par mon fils. Alors ma critique sera destinée plutôt aux lecteurs de ma génération (quarantaine) qui peuvent avoir quelques préjugés sur les mangas.
La lecture se fait à la japonaise, soit à l'inverse de notre lecture traditionnelle, on s'y fait très vite! Sur les quelques pages de la mise en situation, j'avoue que j'ai trouvé l'histoire un peu confuse et rébarbative. Ensuite l'intrigue se met en place et on se retrouve en plein polar mais en bande dessinée. L'histoire est très contemporaine, il faut être familier des termes informatiques et des réseaux sociaux pour bien comprendre comment toute la trame s'emboite.
Les péripéties s'enchainent, la mécanique est bien huilée, les personnages sont très cohérents.
On se sent vite pris au jeu, presque déchiré entre les policiers qui veulent arrêter le criminel et le criminel lui-même avec son histoire. On ne sait vers quelle justice notre coeur balance.
La seule petite faiblesse réside dans les dessins quelquefois un peu petits et confus, mais on passe à la vignette suivante et l'on comprend très bien.
J'ai beaucoup aimé, hâte de lire les tomes suivants (deux), ce manga ferait un très bon roman!
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