Portrait de Napoléon par Stendhal, un fervent admirateur.
Comme l'a si bien résumé Jean Tulard : « Pour Stendhal, le génie de Napoléon, c'est
d'avoir été Bonaparte; l'échec de Bonaparte, c'est d'être devenu Napoléon. Quant au
drame d'Henri Beyle, c'est d'avoir boudé Bonaparte et servi Napoléon. »
Jean Tulard/5
1 notes
Résumé :
De simple rouage du ministère de la Police générale sous la Restauration, la Préfecture de Police devient à partir de 1830 une administration, dont le chef dispose d'un pouvoir presque aussi étendu que celui du ministre de l'Intérieur. Elle s'adapte aux bouleversements d'une capitale où l'effervescence sociale et les menées séditieuses maintiennent les forces de l'ordre sur le qui-vive. Mais ses attributions ne se réduisent pas à la traque des criminels et des consp... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Retrouver Jean Tulard - la référence ultime en matière d'histoire de l'Empire et de Napoléon - sur une autre période, voilà de quoi attiser ma curiosité.
Au fil des pages de cette étude sur la police de la Monarchie de Juillet, on retrouve le ton de Tulard. Parfois on peut même s'imaginer l'entendre parler.
Attention, si la lecture de ce livre est assez simple et rapide, il n'en reste pas moins un livre d'histoire et un essai sur la police.
Pour ma part je l'ai trouvé très intéressant, et parfaitement documenté. Mais on en attend rien de moins des éditions du CNRS.
Seul bémol à mes yeux : les notes de bas de pages. Personnellement, je n'ai rien contre. Cela fait souvent parti de ce genre d'ouvrage. Mais quand régulièrement dans une page vous avez plus de notes que de texte proprement dit, ça devient un peu désagréable.
Au fil des pages de cette étude sur la police de la Monarchie de Juillet, on retrouve le ton de Tulard. Parfois on peut même s'imaginer l'entendre parler.
Attention, si la lecture de ce livre est assez simple et rapide, il n'en reste pas moins un livre d'histoire et un essai sur la police.
Pour ma part je l'ai trouvé très intéressant, et parfaitement documenté. Mais on en attend rien de moins des éditions du CNRS.
Seul bémol à mes yeux : les notes de bas de pages. Personnellement, je n'ai rien contre. Cela fait souvent parti de ce genre d'ouvrage. Mais quand régulièrement dans une page vous avez plus de notes que de texte proprement dit, ça devient un peu désagréable.
Citations et extraits (2)
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Ignorées par l'opinion, les attributions du Préfet de police englobaient ainsi une grande partie de l'administration de la capitale et ne se ramenaient nullement - comme l'ont cru les contemporains de Louis-Philippe - à la chasse aucun criminels et aux conspirateurs.
La police devient donc entre 1828 et 1848 un thème littéraire, un sujet de conversation, une source de débats que vulgarisent livres et journaux.
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