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Quand les complots peuvent créer le réel, quoi de mieux qu'une agence secrète pour lutter et comploter à son tour ?!

Un Comics de politique/fiction scénarisé par James Tynion IV qui surfe sur la mouvance complotiste. le lecteur entre dès les premières pages dans un univers noir dans lequel la paranoïa ne peut que s'engouffrer. Qu'est-ce que la vérité, qui la crée ? Comment devient elle l'idée majoritaire dans l'esprit de la population ?

Dans ce premier tome, l'intrigue se pose et on découvre les personnages principaux qui peuplent chacun des côtés de la pièce. Récit pas toujours simple à appréhender mais cela pose de bonnes bases.

Graphiquement, l'ensemble est éblouissant et d'une grande cohérence pour servir la narration ! Tout s'intégre parfaitement afin de créer une ambiance oppressante, floue. Martin Simmonds demontre tout son talent. Photomontages, alternance de styles graphiques, découpages variés, on en prend plein les yeux !

Évidemment, après le tome 1, on a envie de poursuivre la lecture pour se faire un réel avis sur cette série et percer les plus grands secrets américains et leurs aberrations complotistes.

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James Tynion IV est un scénariste dont j'ai déjà apprécié le travail sur les séries "Something Is Killing the Children" et "The Nice House on the Lake". Pour "The Department of Truth", c'est à l'occasion des 10 ans de la collection Urban Indies que ma curiosité a été piquée.

Mais c'est avant tout le synopsis qui m'a poussé vers la lecture de ce premier tome. Achevée, j'ai alors reconnu le nom de l'auteur et compris l'engouement suscité par le récit.

Cole Turner est un agent spécial du FBI spécialisé dans l'analyse des théories du complot et de leurs adeptes. Et c'est lors d'un interrogatoire mené par le fameux Department of Truth, que l'on va découvrir son expérience récente et son intégration au sein de cette organisation occulte.

Dès les premières planches, le dessin de Martin Simmonds m'a pris au dépourvu. Et franchement, je me demandais vraiment dans quoi je m'embarquais. Très vite, le récit a pris le pas sur tout le reste et m'a tenu en haleine tout du long.

Avec le recul, même si je suis moins sensible à l'art de Martin Simmonds qu'à celui d'autres artistes de comics dont j'admire le travail, je dois admettre que son approche colle bien avec l'histoire et toutes les notions abordées autour de la vérité, de la perception du monde et de la perméabilité de la réalité.

L'histoire est complexe, remet en cause pas mal de chose et surtout interroge le lecteur/lectrice alors même que le monde du protagoniste principal bascule. Et j'aime de temps en temps ce sentiment d'être dépassé ou déboussolé tout autant qu'un personnage, perdre ce temps d'avance ou cette impression d'omniscience que certains auteurs/autrices nous accordent plus ou moins volontairement au sein de leur oeuvre.

Et un point qui m'a tout particulièrement captivé, c'est la mention du "Tulpa". C'est une notion que j'appréhende bien mais pour laquelle l'existence d'une dénomination m'avait complètement échappée. J'ai été donc ravi de mettre un mot concret sur ce concept tout en me décevant moi-même une fois réalisé que le thème a été abordé dans une de mes séries favorites : The X-Files.

Bref, tout ça pour en conclure que ce premier tome, reprenant les numéros 1 à 5 de la série, m'a enthousiasmé et il est certain que je poursuivrai l'aventure.
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Et si il suffisait d'y croire pour que cela devienne bien réel ?

Dans The Department of Truth, nous allons suivre l'agent Cole qui va être recruté par une section secrète du gouvernement américain. Cette organisation cherche à maintenir la réalité telle que nous la connaissons en surveillant et en manipulant les théories du complot. Cole découvre rapidement qu'il y a plus de vérité dans ces théories qu'il ne l'imaginait, et il se retrouve entraîné dans un monde où la frontière entre réalité et fiction devient de plus en plus floue.

Car la vérité n'est pas quelque chose de concret et de factuel, ou plutôt si, mais elle reste malléable. En effet, si suffisamment de personnes pensent que ce n'est pas ainsi que ça marche et bien la réalité s'ajuste simplement à la croyance la plus répandue.

Théories du complot, faux assassinats, état profond, cultes sataniques, actes terroristes commandés, preuves truquées sont le quotidien de cet organisme mystérieux. Mais une agence aussi confidentielle doit cacher bien des secrets obscurs.

Graphiquement, le travail de Martin Simmonds en impose. Il utilise avec une habileté remarquable l'art du collage pour donner vie à un univers visuel riche et surtout énigmatique. Il crée des textures complexes qui ajoutent une dimension inattendue. Chaque élément semble avoir été minutieusement choisi pour sa signification symbolique ou esthétique, et leur juxtaposition forme une narration visuelle intrigante.

Bien sûr puisqu'on parle de complots et de cultes secrets, tous les passages sont chargés de signes et de messages cachés, invitant le lecteur à plonger plus profondément dans l'oeuvre pour en découvrir les multiples couches de sens. Cette approche artistique unique confère à ses créations une aura de mystère et de fascination.

Mais même si j'apprécie le travail fourni, certaines planches sont difficiles à lires, car trop fouillis. Ce qui m'a fait me perdre un peu sur quelques pages.

En bref, du bon boulot de la part de James Tynion IV et Martin Simmonds qui nous livrent un comics très particulier tant dans la forme que dans le fond.
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Voilà tout à fait le genre de BD que j'apprécie. Même si elle ne coche pas "toutes les cases", elle en valide suffisamment pour que j'aie pris du plaisir à la lire.

Les auteurs vont brasser des fakes news, des complots, des rumeurs, à qui mieux-mieux. Cela va du faux alunissage d'Armstrong à la terre plate en passant par une série de billevesées plus ou moins orchestrées, structurées. Les auteurs imaginent un Département de la Vérité au sein de l'administration US... bien cachée et avec des objectifs inavouables et des méthodes douteuses. L'idée est que celui qui impose sa vérité a fatalement raison.

Au-delà de cela, les auteurs posent très platement la question de la vérité et du fait de détenir la vérité. A quoi elle sert, finalement? On pourrait même réponde "à rien". Car elle ne fait pas avancer les choses. En tout cas, elle fait moins avancer les choses qu'un mensonge repris en choeur par des masses qui préfèrent un mensonge simple à une vérité complexe.

Ce n'est pas particulièrement optimiste. Finalement, cette fiction pourrait même être crédible au vu de ce que nous arrivons à gober via les réseaux sociaux (les médias étant finalement moins propices à la diffusion d'infos douteuses).

Le tour de force, pour moi, c'est que le storytelling, le découpage et la mise en image forment un tout très cohérent avec le scénario. C'est dur, agressif, efficace, glauque et désespéré (voire désespérant). Il y a une réelle recherche graphique et même si le résultat est parfois difficile à encaisser, cela mérite d'être signalé.
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Théorie du complot et puissances qui s'affrontent sont les 2 grands ingrédients de ce 1er tome. le postulat est que les grandes rumeurs sont vraies car elles sont crues par le plus grand nombre. Pour contrer cela, le département de la vérité mené par l'un des plus grand mythe (ou pas) du xxe siècle.
Le dessin est nerveux griffonné, très sombre. J'ai beaucoup apprécié ce côté flou qui passe très bien dans l'histoire.
La narration elle même chemine étrangement. Parfois classique parfois à cheval sur 2 pages curieusement on est finalement jamais perdu.
J'ai vraiment bien accroché au premier tome.
On verra la suite :)
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Premier tome d'une série qui s'annonce explosive.
L'agent du FBI Cole Turner observe les bas-fonds suprémacistes des internets (dédicace à une de ses collègues fictives). Il garde aussi un oeil sur les platistes, qu'il infiltre le temps d'une convention. C'est là qu'il va découvrir un pan insoupçonné de la réalité...

Le style graphique est détonnant. On adhérera ou pas - pour moi c'est incroyable. C'est nerveux au possible, on est jamais loin de l'hallucination. Tout est flou, mais tout est tranchant.

Solidement ancré dans le réel par la précision et l'actualité des récits conspirationnistes évoqués - au-delà des figures totémiques de l'assassinat de Kennedy et de l'alunissage -, l'histoire fait montre d'une ambition assez cyclopéenne.
La présence, centrale, de la panique satanique est diablement bien agencée dans cette architecture méta-complotiste.

Hâte de voir et de lire la suite. Et de connaître la fin.
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"The Department of Truth" se décompose en cinq tomes. Seuls les deux premiers ont été, pour le moment, traduit en français. J'ai lu ces deux tomes. le scénario est dû au formidable trublion James Tynion IV, connu avant tout pour ses créations sur les comics Batman. Ici, les récits des deux tomes portent sur les mystères, les arcanes des thèses complotistes de tout bord sévissant au Etats-Unis. Un pays où ces minorités complotistes ont pignon sur rue et qui, grâce à internet, entre autres médias, se nourrissent de ce qu'ils perçoivent comme une tentative de "l'Etat profond" de déstabiliser la vérité afin de diminuer les droits de la sacro-sainte Constitution américaine. On peut citer les milices d'extrêmes droites pro-armes et toutes ces personnes persuadés que Washington, où le pouvoir fédéral se situe, n'a qu'une ambition, rogner sur leurs libertés et cacher des complots qui peuvent être satanistes, pédophiles, d'ordre financier, terroriste (on peut se souvenir du 11 septembre et des thèses affirmant que le président américain d'alors et l'Etat profond avaient organisé une mascarade pour justifier les conflits ultérieurs et satisfaire les lobbies industrialo-militaire. On plonge aussi bien dans des délires totalement fantaisistes comme l'homme des bois, les fantômes, les réunions satanistes et autres bacchanals d'êtres proches du pouvoir central. Plus on se rapproche des castes financières et politiques et plus grande est la méfiance de ces groupuscules qui se servent des médias les plus modernes pour faire entendre leur message et convaincre les indécis. En réalité, ils s'auto-intoxiquent les uns, les autres, ne reculant devant aucune invraisemblance. C'est une des nombreuses questions soulevés par ces deux premiers tomes de comics "The Department of Truth." le scénario est solide et c'est avec étonnement que nous découvrons la portée des idées complotistes aux Etats-Unis. Ce qui m'a beaucoup plu également, ceux sont les illustrations qui sont sublimes, avec un style très travaillé et mystérieux signé Martin Simmonds. L'histoire est la suivante, membre du FBI, Cole Turner, spécialiste de la propagande conspirationniste est convoqué par une mystérieuse organisation qu'il va intégrer : le département des vérités. le mystère s'épaissit et les révélations sur "la réalité" des faits, la diversité des points de vue au sein même de cette agence opaque. Pour qui travaillent t'ils réellement ? Qu'attendent-ils de l'agent Cole Turner ? Une plongée vertigineuse dans la lutte sans merci contre les contre-vérités. Mais qui mènent le bal ? La réalité est-elle aussi simple que d'opposer conspirationnistes et détenteurs de LA vérité selon le pouvoir fédéral américain. La méfiance de tout ce qui provient de Washington est très présente dans l'imaginaire américain. Deux comics aussi passionnants que bien illustrés. Je vous recommande leur lecture.
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Extrait de ma chronique :

"A première vue, l'histoire semble ouvertement lorgner du côté de la référence en la matière, le Planetary de Warren Ellis & John Cassaday (qui s'intéressait plus à l'histoire alternative promue par les fictions) : comme Elijah Snow, Cole Turner, le protagoniste de The Departement of Truth, se voit recruté par une guerrière, Ruby, bien digne de Jakita Wagner (qui peut jouer au foot avec un rhino, rappelons-le) ; comme lui, il découvre progressivement que son recrutement est loin d'être le fruit du hasard, et que son rôle dans le conflit où il débarque est tout sauf anecdotique...


Il y a cependant une différence de taille : Cole Turner n'est pas un super-héros, c'est juste un professeur à Quantico pour le FBI, marié à un journaliste et heureux en ménage, du moins quand les cauchemars de son enfance ne viennent pas le tourmenter – il est encore sensible, donc loin d'être aussi désabusé que le Signaleur, le "héros" des Agents de Dreamland, autre magistrale "histoire secrète", en novella cette fois-ci.


Dès lors, son parcours aura tout d'une descente aux enfers, cousine de celle que vit, dans le poignant chapitre 3, cette femme que les complotistes accusent d'avoir mis en scène la mort de son fils – comme le lui rappelle alors Ruby : "c'est un sale boulot, Cole" et "on n'est pas les Men in Black, Cole"."
Lien : https://weirdaholic.blogspot..
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Quel est le point commun entre Stanley Kubrick, Barack Obama et John Fitzgerald Kennedy ? Ils font tous partie, de près ou de loin, d'une théorie complotiste. 
6 % des Américains croient que l'alunissage était un faux tourné par Stanley Kubrick, presque autant pensent que Barack Obama est né au Kenya et bien davantage encore sont certains que Kennedy a été la victime du complexe militaro-industriel qui dirige et façonne l'Amérique en coulisses.
James Tynion IV reprend à son compte ces différentes théories du complot et s'entoure de Martin Simmonds et d'Aditya Bidikar pour une nouvelle série audacieuse chez Image Comics : Department of Truth.
Tout est réel…
Au bord du monde réunit les 5 premiers numéros de la série chez Urban Comics et nous entraîne à la suite de Cole Turner, un agent spécial du FBI qui étudie depuis pas mal d'années les théories complotistes pullulant sur le web. Un jour, Cole est invité à une étrange soirée des adeptes de la théorie de la Terre plate dans laquelle Kenneth et Bertram Boulet, deux riches blancs américains proches de l'Alt-Right, lui proposent de lui montrer des preuves de cette thèse pour le moins absurde. Sceptique mais curieux, Cole décolle à bord d'un jet privé et arrive bientôt à la fin du monde. Intercepté avant de découvrir le fin mot de l'histoire, il découvre finalement que le monde tel qu'il le connaît est beaucoup (beaucoup) plus complexe qu'il ne le croit…et surtout qu'il appartient désormais à l'un des services les plus opaques des services secrets américains : le Département des Vérités. 
James Tynion IV fait le pari fou et osé d'entremêler les différentes théories complotistes qui fleurissent à travers les réseaux sociaux pour nous avouer une vérité dérangeante : tout est vrai. Enfin, presque.
L'idée géniale au coeur de Departement of Truth, c'est que la vérité est une chose malléable, subjective, poreuse. Dans le monde imaginé par l'américain, plus une théorie trouve d'adeptes et plus elle influe sur le réel.
Plus le nombre de gens qui croient à la théorie de la Terre plate enfle et plus la Terre…devient plate ! Pour garder le contrôle, il faut donc réguler ces théories, les complexifier pour empêcher leur viralité et les disqualifier voire même les orienter dans le sens qui sert le bien commun.
… Rien n'est réel !
Dès lors, tout y passe. La Terre plate (#1), les cultes sataniques (#2), les crisis actors (#3), les Qanon (#4)et même les Reptiliens (#5) sans oublier l'assassinat de JFK qui sert de complot-modèle à toute la série. 
James Tynion IV s'appuie sur le trait génial et profondément sombre/inquiétant de Martin Simmonds pour délivrer une histoires à tiroirs où l'on essaie de relier les points de la même façon que les fondus de complots eux-mêmes. L'imaginaire qui en résulte devient malsain, glauque, dérangeant. Il titille une partie de notre cerveau qui refuse de croire et qui, pourtant, réagit malgré elle. 
En digne héritier de Ben Templesmith, Martin Simmonds sublime l'histoire racontée et la traverse de figures mémorables, notamment la mystérieuse femme en rouge ou le sinistre Star-faced man. 
Ce qui impressionne pourtant, au-delà de l'aspect graphique si particulier et pourtant si réussi, c'est la densité de réflexion qui traverse l'oeuvre de James Tynion IV.
Qu'est-ce que la Vérité ?
C'est la vaste question qui va occuper les protagonistes de Department of Truth. À qui appartient-elle ? Est-elle définit par la majorité ? En faisant allusion à cette célèbre maxime qui veut que L Histoire est écrite par les vainqueurs, James Tynion IV s'interroge sur ce qui permet d'affirmer le réel et d'en définir les contours.
Si nous étions une majorité à croire que la Terre est plate, le serait-elle pour autant, au moins d'un point de vue strictement civilisationnel ?
En ajoutant des couches de complots sur des couches de complots, Departement of Truth inquiète quant à la fragilité de notre univers, une fragilité d'autant plus remise en question à l'heure actuelle avec la véritable infodémie de fake news qui nous entoure et qui semble fracturer le monde en deux, déconnectant une partie des gens du réel. 
Pour parfaire son exercice de style, le scénariste américain base sa propre intrigue sur… une théorie du complot ! Qu'est-ce que le Département des Vérités si ce n'est une nouvelle variation en mode Deep State et autres agences de contrôle gouvernementales ? Par un habile tour de passe-passe, le #5 expose le point de vue de l'inquiétant adversaire du Département : Black Hat. Et le malaise s'installe… Cole est-il du bon côté ? Y a-t-il même un bon coté tout ça…une bonne vérité ? Jusqu'au bout du bout, James Tynion IV fait douter le lecteur, le questionne sur son rapport au réel et à la vérité. 
Et si tout cela n'était qu'un mensonge pour garder le contrôle ?

Avec ce premier tome fascinant et incroyablement intelligent, Departement of Truth s'installe d'emblée parmi les séries les plus importantes à l'heure actuelle dans le petit monde du comics indépendant ! James Tynion IV construit une histoire passionnante et bourrée de subtilités tandis que Martin Simmonds confirme qu'il est un immense dessinateur en devenir.
Vivement la suite !
Lien : https://justaword.fr/the-dep..
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Ce que j'ai aimé dans cette histoire, c'est que l'on ne va pas chercher à démontrer que la théorie du complet est vraie ou fausse. On va plutôt analyser finement pourquoi autant de gens s'accrochent à ces théories plutôt qu'aux faits, d'où elles viennent etc... de plus, l'histoire est extrêmement riche puisque les plus grands complots sont passés en revus: la terre plate, les reptiliens, l'assassinat de Kennedy, les premiers pas de l'Homme sur la Lune, etc... Mais dans le récit, plus une théorie est partagée et propagée, plus elle devient réelle. Avec le fil conducteur qu'est l'histoire personnelle de Cole Turner, force est de constater que l'histoire est alambiquée, complexe et d'une logique déroutante, pas toujours claire. Malgré un bon cadre, un sujet intéressant et de belles découvertes sur le fond, j'ai tout de même un sentiment de grande confusion et d'incompréhension. Cette histoire me laisse ainsi désorientée, confuse et incrédule, mais n'est-ce pas là le but?

En revanche, graphiquement parlant, cet ouvrage envoie du lourd. Les différents traits de dessins utilisés, les mouvements et les actions mis en image, les couleurs et tout le travail graphique du comics en lui même, donnent quelque chose de vraiment très beau, d'une grande qualité.
Lien : https://www.leslecturesducha..
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