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3,72

sur 1127 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Assurancetourix a une nouvelle corde à sa harpe. Depuis chaque fois qu'il s'égosille la pluie tombe sur le village gaulois, faisant rouspéter tous ceux qui se trouvent dans les parages. Tous? non! Kiçah le fakir est plus que ravit. Il a trouvé le village de fous et la voix qui fait tomber la pluie.

Pas facile de critiquer de façon objective cet album d'Astérix qui a enchanté ma petite enfance. Une rerere...lecture émaillée de nostalgie et avec le souvenir des rires et de l'émerveillement d'enfant.
Astérix et Obélix vont partir, à bord du tapis volant de Kiçah, pour le pays des mille et une nuits où la belle Rahazade est mise en péril par un ignoble vizir. Et cette fois-ci Assurancetourix aura lui aussi une place héros car c'est sa voix qui doit sauver la princesse.
On retrouve dans cet album les codes des aventures d'Astérix ainsi que les nombreux jeux de mots.
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Ah ! La série Asterix ! C'est toujours un régal. Aussi, lorsqu'il y a quelques jours je suis retombé sur ma collection d'enfance, je n'ai pas pu m'empêcher de lire le premier volume qui m'est tombé sous la main.

On retrouve donc les ficelles habituelles d'Asterix. Une personne d'un pays lointain débarque dans notre bon village, et demande l'aide de nos amis gaulois, lesquels acceptent sans trop rechigner.

Et comme toujours le dépaysement est total, l'humour omniprésent, et malgré les années, cela fonctionne toujours autant. Notamment les noms des personnages et les blagues toujours bien construites.

Je sens que je vais tomber dans une cure Bande dessinée d'ici peu :)
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Amusant mais clairement pas le meilleur.

Un album plus long et qui parfois tire en longueurs, c'est tout dire. Mettre en avant Assurancetourix le barde, c'est amusant mais le rendre aphone à la fin du voyage, c'est une façon de prolonger le suspense qui n'apporte pas grand-chose finalement à l'histoire. N'empêche, j'ai bien ri, les jeux de mots, les références littéraires et les manies de nos compères gaulois restent nombreux.

Une fin comme il se doit même si pour le coup, longueur oblige, des banquets il y en a eu plus d'un :-p
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Astérix chez Rahàzade est le 4e album de la période « Uderzo solo », sorti en octobre 1987. Depuis le Grand Fossé, sorti en 1980, Albert Uderzo a eu le temps de se perfectionner dans son nouveau rôle de scénariste, tout en confirmant sa très grande maîtrise du dessin, il s'agit de la 28e aventure du petit Gaulois teigneux.

On a le sentiment qu'Uderzo, voulant poursuivre la série d'albums consacrés aux excursions lointaines, et dans le but de trouver une nouvelle destination touristique, a compulsé sa collection de Guides du Routard. Après quelques voyages hors de la Gaule, dans des pays tels que l'Égypte, l'Espagne, la Grèce et plus récemment le Moyen-Orient (dans L'Odyssée d'Astérix), l'idée est de s'aventurer toujours plus loin pour satisfaire les lecteurs épris d'exotisme. Quoi de mieux que l'Inde, destination en vogue depuis les années 70, l'époque des babas-cool. le choix portera donc sur la vallée du Gange !

Quoi de mieux aussi que Les Mille et Une Nuits et Shéhérazade pour provoquer des envies de Katmandou, rêver d'exotisme et croire aux contes de fakirs, de la trempe de ceux capables de se déplacer en tapis volant. On passera ainsi du « conte des Mille et Une Nuits » au « compte des Mille et Une Heures », de Shéhérazade à Rahàzade, d'Aladdin à Kiçàh et du Proche-Orient à un Orient plus lointain, le royaume du rajah Cékouhaçà.

Juste avant le tome 29 La Rose et le Glaive et son moyenâgeux dragon tout feu tout flamme et surtout avant le très perturbant tome 30 La Galère d'Obélix, ses centaures, ses vaches volantes, ses humains qui rajeunissent à volonté et se transforment en statue de pierre, Uderzo enfonce ici un premier coin dans la fissure qui fera plus tard sombrer l'édifice complet. La fissure, c'est l'envie qu'a depuis longtemps l'auteur de « dysniaiser » l'univers d'Astérix. L'écroulement de l'édifice se produira dans le tome 33, à grand renfort d'extraterrestres de cartoon convoqués en masse par Uderzo, lorsque le Ciel lui tombera sur la tête.

Quant au premier coin enfoncé, c'est bien sûr l'apparition du fantastique et du merveilleux : les fakirs, les tapis volants, les cordes qui se dressent au son de flûte, la manipulation de la foudre et des éléments climatiques… Certes, il y a toujours eu un peu de magie dans Astérix, à commencer par les tours de passe-passe des druides gaulois et la célèbre potion magique. Mais celle-ci, à la relecture, a bien souvent été utilisée de façon plus ou moins réaliste, notamment quand c'était possible en la substituant par un ersatz ou un effet placebo et même en la discréditant (Chez les Bretons, le Combat des chefs, Aux Jeux Olympiques). Cet album met fin au réalisme pragmatique de Goscinny et consacre le tournant voulu par Uderzo vers la féérie, le légendaire et la science-fiction.

L'exotisme des destinations lointaines n'est pas un problème, Goscinny lui-même avait tenté l'expérience avec La Grande Traversée, la découverte des glouglous et des peaux-rouges, à demi justifiée par les futures excursions Vikings dans le Groenland et le Vinland. Ce qui est sans doute plus gênant en revanche, c'est le fourre-tout culturel multipliant les références à l'Inde, allant de Mowgli à Iznogoud, bien loin de l'époque antique de la série.

Uderzo, toujours friand de caricatures animalières (on connaît son talent à représenter les sangliers et autres animaux de la forêt), s'en donne ici à coeur joie et nous propose des éléphants au travail (page 35), un tigre du Bengale (page 40), un python, des singes qui enlèvent Idéfix et l'emporte dans les arbres (page 41), un rhinocéros (page 42). On baigne dans les références au Livre de la Jungle, pas seulement à l'oeuvre initiale de Kipling, mais surtout au film dérivé de Walt Disney (1967), toujours incontournable chez Uderzo. Comment ne pas penser aux éléphants du colonel Hathi, à Shere Khan, à Kaa et consort ?

Il ne manque plus que l'ours Baloo, car à ce stade, il en faut vraiment peu, très peu pour être heureux ♫♪. Cette séquence haute en couleur est cependant assez réussie et m'a réjoui malgré son caractère très décalé par rapport à l'univers habituel d'Astérix.

Iznogoud est comme il se doit cité (page 44), en hommage au personnage cocréé par René Goscinny et Jean Tabary. le méchant de l'histoire, le sinistre gourou Kiwoàlàh qui souhaite être rajah à la place du rajah, a un cousin à la hauteur de sa réputation et qui lui ressemble.

J'ai bien apprécié également le survol des régions traversées, une bonne occasion pour nos héros de se remémorer quelques anecdotes des précédents albums. La précision du trait d'Uderzo pour dépeindre les bâtiments du Forum de Rome (page 17) et de l'Acropole (page 23) reste inégalée. Rome est l'occasion de saluer ce bon vieux Jules, bien mal en point dans cet album. Athènes n'évoque pour Obélix que des souvenirs culinaires, notamment le menu de l'auberge de Fécarabos, apprécié dans Astérix aux Jeux Olympiques, laquelle renvoie par une autre réplique à la petite auberge de la Nationale VII, qui servait du veau délicieux dans le Tour de Gaule.

Une autre référence à un conte (de Charles Perrault cette fois, puisqu'il s'agit de Barbe-bleue) se cache derrière Seurhàne, la servante de Rahàzade qui ne voit jamais rien venir (pages 23, 25, 27) avant d'annoncer la bonne nouvelle (page 31). le fantastique, décidément omniprésent, est également évoqué par la présence du Monstre de Frankenstein dans l'équipe des pirates de Barbe-Rouge (pages 15 et 16). Barbe-Bleue, Barbe-Rouge, on s'y perd…

J'ai noté quelques jeux de mots ou répliques d'anthologie dans cet album, par exemple : « La colonne romaine est hors de prix ; c'est une vraie ruine, paraît-il ! » (page 5) ; « Iélosubmarine ! vite ! apporte la réserve de poissons de l'année dernière ! » (page 7) ; « Ah ! Je ris de revoir Cybèle en ce miroir… » (page 18) ; « Maintenant, c'est un ascète garni ! » (page 19) ; « Quand je pense qu'Ulysse nous a fait toute une histoire avec son chant des sirènes ! » (page 21) ; « Il vaut mieux un tapis persan volé qu'un tapis volant percé ! » (page 27).

J'ajoute à cette liste : « Oh ! Ce n'est qu'un plat pour les pauvres que nous appelons Khâviâr ! mais c'est très nourrissant vous verrez ! » (page 29). Uderzo et Goscinny en avaient marre de se faire servir du sanglier à chaque invitation officielle pendant des années. Goscinny aurait alors déclaré à l'un de ses hôtes « Dommage que l'on n'ait pas fait manger du caviar à nos Gaulois ! On se régalerait tous les jours… ». Uderzo rend ainsi un hommage discret à son ami.

Finalement, grâce au pouvoir de sa voix « exceptionnelle » qu'il retrouve de justesse après une période d'aphonie, c'est la deuxième fois qu'Assurancetourix parvient à sauver la situation (il a déjà utilisé ce don dans Astérix et les Normands). Comme il fallait s'y attendre, après avoir fait pleuvoir à l'intérieur des maisons, il parvient à provoquer la mousson, c'est bien le moins que l'on attendait de lui !

Le rajah Cékouhaçà invite tout le monde à fêter cette victoire autour d'un repas où nous laissons nos héros avant leur retour au village. le village organise de son côté un banquet sans attendre le retour de nos héros, donc sans la présence d'Assurancetourix, au grand dam de Cétautomatix qui se morfond et boude dans son coin. Assurancetourix, par ailleurs, commençait à manquer car la pluie se fait également attendre en Armorique.

Cet album de la période Uderzo solo n'est pas si mauvais, en dépit d'un scénario un peu linéaire (les protagonistes progressent le long d'une route toute tracée et sans surprise) et d'une grosse entorse au réalisme habituel des albums (Uderzo ouvre en grand la porte du fantastique). L'album se caractérise néanmoins par de nombreuses situations burlesques, une mise en scène au cordeau, un dessin extrêmement bien maîtrisé, des jeux de mots de bon aloi et des références culturelles en abondance (contes et légendes d'origines multiples, nombreuses chansons parodiées, personnages empruntés ailleurs). Uderzo parvient à garder son cap dans cette profusion.

La dégringolade et l'absence d'imagination, pour moi, vont commencer dans le tome 30 avec la Galère d'Obélix, qui sera visiblement aussi celle d'Uderzo, deux albums plus loin.
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Kiçah est tomber sur le village Gaulois, il cherchait quelqu'un capable de faire de la pluie et il est bien tomber.
Il cherche la pluie car dans son pays il a pas plu depuis longtemps et si il pleut toujours pas alors la princesse devra mourir.
Alors Astérix, Obélix et Assurancetourix vont partir pour faire tomber de la pluie.
Mais malheureusement Assurancetourix va perdre la voix.

Bon album.
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Ce volume fait partie de ceux écrit par Uderzo seul et qui n'ont pas bonne presse. Pour ma part, cela a été un bon moment.

L'histoire n'est pas des plus intéressante c'est vrai mais l'humour est omniprésent et les jeux de mots sont nombreux.

En Inde, Rahazade la fille du rajah Cékouhaça va être sacrifié si au bout de 1001 heures, la pluie de tombe pas.

Ainsi, le fakir Kiçah, "c'est qui ça ? Oui c'est Kiçah" est envoyé en Gaule pour demander l'aide de nos amis Gaulois. Et pour une fois, ce n'est pas de Panoramix le druide que nous avons besoin mais d'Assurancetourix le barde qui fait tomber la pluie lorsqu'il chante.

Le chemin sera long et semé d'embuche mais au bout de quelques heures de tapis volant, nos amis arriverons à destination à temps ?
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Eh bien voilà, la fin Juillet est arrivée et les vacances aussi…
Nous partons nous ressourcer dans les montagnes alpines afin d'essayer de fuir un peu la chaleur des plaines. le chalet loué est parfait…. D'autant plus parfait que nous découvrons la collection complète de notre petit gaulois préféré au sous-sol !!! Les souvenirs d'enfance remontent et me voilà déjà en train d'en feuilleter un. Pour ne pas risquer l'overdose, je n'en lirai « que » neuf sur la semaine.
Le sixième livre lu a été « Asterix chez Rahazade ». L'ouvrage date de 1987, 28e opus de la série.
Il est un peu spécial parce que j'ai dix ans et que je le découvre chez le libraire. J'attends mon anniversaire et je l'achète avec mon argent. C'est le mien, vraiment le mien… Alors il est parfait…
Je connais la polémique sur l'après-Goscinny. Et il est vrai qu'avec une trentaine d'années de plus, je ne peux pas dire que le scénario soit indiscutable mais il n'a rien de ridicule non plus… Et je marche toujours. Nous prenons de l'altitude et des kilomètres pour emmener nos deux héros de l'autre côté de la terre.
Alors voilà, j'ai dix ans, et j'ai les yeux qui pétillent en ouvrant cet album…
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Je ne suis pas une lectrice de BD, mais je ne regrette pas d'avoir fait une exception (merci les challenge ABC).
Je n'avais jamais lu un Astérix en entier (et oui c'est possible).
Astérix et Obélix accompagne Assurancetourix jusqu'en Inde où le fakir Kicah les mène, espérant que le barde fasse pleuvoir dans la vallée du Gange.
J'ai retrouvé dans la construction de l'histoire toutes les clés des romans : une problématique que des héros vont essayer de résoudre, des embuches et autres problèmes dus aux méchants (ennemis) sur leur chemin. Alors qu'on pense que le plus dur est fait, des dernières péripéties, nous tiennent encore encore en haleine...
Beaucoup d'humour dans les noms et les dialogues.
J'ai été agréablement surprise et j'ai passé un bon moment de lecture.
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Je passe toujours un bon moment en (re)lisant un "astérix" même s'il faut bien reconnaître qu'on ne trouve plus la qualité du début et que les plaisanteries sont amenées de manière un peu lourde.
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Les aventures d'Astérix et d'Obélix me font toujours aussi rire. Une bonne détente en relisant cette bd
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