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Chiruran tome 1 sur 18
EAN : 9782382810187
204 pages
Mangetsu (16/06/2021)
3.94/5   27 notes
Résumé :
Edo, 1859. Le shogunat Tokugawa vit ses derniers instants.

Toshizô Hijikata, 24 ans, s'entête à défier tous les samouraïs qui croisent sa route. Son rêve ? Devenir le sabreur le plus puissant de la capitale. Des années plus tard, on le surnommera « le démon du Shinsen Gumi », une milice samouraï redoutable dont il prendra le vice-commandement... À quoi pensait-il ? Que cherchait-il ? Et surtout, quelles vérités Shinpachi Nagakura, l'un des rares surv... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
En 1912, dans une petite ville d'Hokkaido, une jeune journaliste parvient à obtenir un entretien avec le très secret Shinpachi Nagakura. Ce vieillard solitaire, qui se cache sous une fausse identité, est en réalité un des anciens capitaines du légendaire Shinsen Gumi, une milice au service du dernier Shogun Tokugawa, composée de la fine fleur des bretteurs du pays. Impressionné par la détermination de la jeune fille à connaître toute la vérité sur le Shinsen Gumi, le vieil homme débute alors son récit, qui le ramène une cinquantaine d'années en arrière, le jour de sa rencontre avec un jeune homme au tempérament de feu : Toshizô Hijikata.

Dès les premières pages, on est plongé dans le vif du sujet : ce sera une histoire violente, jalonnée d'affrontements et de moments douloureux pour ses différents protagonistes. Mais au moment où commence l'histoire de Nagakura, Toshizô n'a que 24 ans, et parcourt la région d'Edo en vendant les remèdes familiaux tout en défiant tous les dojos qu'il croise. Ses pas vont le conduire devant l'école Tennen Rishin-Ryû Shieikan, où Shinpachi Nagakura, alors âgé de 20 ans, était lui-même élève. Plein d'assurance comme à son habitude, Toshizô provoque alors en duel le maître du dojo, le célèbre Isami Kondô. Après un affrontement spectaculaire qui se conclut par sa défaite, Toshizô décide de rejoindre le Shieikan et de lier son destin à celui de son adversaire, devenu son maître, et des autres disciples.

Bien que l'intrigue débute à peine dans ce tome d'introduction, j'ai été frappé par sa grande qualité graphique. Les personnages ont des visages très expressifs, et le chara-design est assez varié, avec une bonne galerie de tronches de tueurs ! Etant donné son sujet, le travail sur la reconstitution historique des décors et des costumes est important, et les petits anachronismes sur les looks très shônen des personnages (notamment les coiffures) apportent une petite touche de modernité que j'ai trouvée très appréciable. Quant aux affrontements au sabre, qui ont forcément une place centrale, ils sont assez réussis : bien qu'ils soient très dynamiques, l'action reste toujours lisible, et ça se suit avec plaisir !

Ce très bon premier tome pose ainsi les bases de l'histoire épique de ce manga, qui est toujours en cours de parution au Japon depuis 2010, avec 30 tomes parus pour le moment. On fait ici surtout connaissance avec Toshizô et les autres membres du Shieikan, mais aussi avec un premier adversaire que l'on reverra sans doute plus tard. Un premier arc narratif est initié dans les derniers chapitres qui sont centrés sur Hajime Saitô, un des disciples du dojo, arrêté pour le meurtre du fils héritier d'un vassal du shogûn. Mais Toshizô refuse d'abandonner à la mort un de ses frères d'arme sans se battre, et se précipite à sa rescousse : la confrontation est inévitable !
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Chiruran est le nouveau titre des éditions Mangetsu, toute nouvelle maison d'édition, fraichement débarquée sur le marché avec son premier titre Ao Ashi (que je n'ai pas lu), mais je découvre leur travail avec Chiruran. Mais cette licence nous permet aussi de découvrir le travail de Hashimoto Eiji le dessinateur du titre encore inconnu chez nous, ce qui n'est pas le cas du scénariste. En effet Umemura Shinya est connu chez nous pour son titre Valkyrie Apocalypse, que je n'ai pas lu non plus, mais Chiruran me permet de découvrir le scénariste.
Mais ce titre n'est peut-être pas si inconnu, puisqu'il avait eu droit à une adaptation en anime, mais avec une version chibi que j'avais regardé brièvement, mais qui peut-être une alternative pour se faire une petite idée de l'univers.

Pour ma part, c'est un titre que j'avais repéré depuis quelques années, et j'ai vraiment été contente de voir ce titre arriver chez nous. Mangetsu c'est lancé dans une grande aventure, parce que Chiruran est une saga toujours en cours au Japon avec pas moins de 30 tomes pour le moment ! Mais est-ce que ce titre vaut la peine de s'y lancer ? C'est la question à laquelle je vais tenter de répondre avec cette chronique !

Pour la petite histoire de ce titre, on va tout d'abord jouer entre deux temporalités, pas très éloignées l'une de l'autre, mais il semble s'en être passé des choses tout de même. On a une première partie en 1859 au milieu du 19ème siècle où les samurais étaient encore très présents. Et on a une deuxième temporalité plus vers le début du 20ème siècle, quelques années après les événements de 1859, où nous faisons la rencontre de deux personnages, une jeune femme journaliste qui s'intéresse à cette époque passée, et en particulier au personnage de Toshizo Hijikata surnommé le Démon du Shinsengumi. Dans ses recherches, elle va faire la rencontre de Shinpachi Nagakura, qui recèle de nombreux secrets, et qui n'est autre qu'une ancienne connaissance du fameux Démon.
C'est à partir de là que notre histoire va démarrer, mais on va passer la plupart de notre temps en 1859, où nous allons faire de très nombreuses rencontres. Notamment Shinpachi en version plus jeune, mais aussi Toshizo, et tous les autres membres du dojo, ils sont tous différents les uns des autres avec leur propre caractère, et ils semblent aussi avoir chacun leur technique dans le maniement des armes. Toshizo en effet est en quête d'un combattant contre lequel il pourra donner son plein potentiel, mais il essuie victoire sur victoire, jusqu'au jour où il tombe sur ces combattants du dojo, et qu'il se fait remettre à sa place. de là, on va suivre ces jeunes hommes qui s'entraînent et qui semblent avoir leurs propres valeurs, c'était vraiment intéressant de pouvoir les découvrir et de les voir évoluer.

Ils sont assez nombreux, mais ne sont pas tous développés dans ce premier tome, sinon ce ne serait pas intéressant. Mais si les personnages sont assez plaisants, différents, ils n'en sont pas moins assez classiques… Notre protagoniste qui veut se battre avec les plus forts, têtu et qui fonce tête baissé. le sadique en apparence, mais qui cache une certaine sensibilité, et de belles valeurs. le type à lunettes qui réfléchit et qui respecte le code, ou encore… Bon, vous avez compris, les personnages pour le moment sont vraiment classiques, et je vous parle même pas de l'ennemi qui se présente à la botte de l'État. Ils n'en restent pas moins attachants et on a envie de suivre leurs aventures, et surtout de savoir ce qu'ils leur arrivent, parce qu'ils ont pour la plupart la réputation de délinquants. C'est une jolie succession d'affrontements, de belles valeurs des samurais, ou encore de complots politiques qui viennent pimenter le récit.

Ce premier tome dépeint vraiment un univers historique assez intéressant et prenant, les personnages sont très attachants, et le récit est assez dynamique.On bouge d'action en action, on est tenu en haleine, et on voit leur évolution. Pour certains, un petit bout de leur histoire, et je suis vraiment curieuse de voir comment l'histoire va se développer, et ce qui en fait une saga aussi longue !
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Il y a longtemps que je n'avais pas lu de manga et celui-ci m'a particulièrement plu. Nous sommes encore dans la mise en place de l'histoire, des personnages et des débuts de la bande de fous furieux de Toshizô, le personnage principal. Celui-ci, issu d'une riche famille de marchands, aurait pu se contenter d'une vie oisive mais une passion pour l'aventure et le risque, la volonté de ne pas avoir une vie vaine le pousse à défier tous les samouraïs qu'il rencontre jusqu'à ce qu'il entre, par hasard, dans une école de samouraïs délabrée et dont les élèves sont tous plus étranges et cinglés les uns que les autres.
Je classerais plutôt ce manga dans les seinen, c'est à dire les mangas pour adultes (à partir de 18 ans). Il me semble un peu violent autant en termes d'action que de paroles pour être lus par des plus jeunes. Après tout dépend toujours des habitudes de lecture des uns et des autres.
Ce premier tome est empli de combats mais il est loin d'être un simple manga de "baston". S'il se passe à la fin du 19ème siècle, le début, lui, commence en 1912 alors qu'une mystérieuse jeune femme, journaliste, interroge un ancien samouraï, ami de Toshizô. C'est ici que se trouve le point clé de l'histoire. Il nous est rappelé qu'un samouraï se sacrifie et est destiné à mourir au combat. Mais la fin du 19ème siècle au Japon marque aussi la fin de l'ère Edo, du shogunat et des samouraïs. J'aime toujours beaucoup lorsqu'un livre nous ouvre les portes d'une autre époque, d'un autre pays, d'autres moeurs. C'est toujours passionnant d'en apprendre davantage surtout lorsque l'on connaît peu l'histoire d'un pays, comme c'est le cas pour moi ici. En effet, l'empereur va bientôt retrouver toute son influence et son pouvoir, et mettra fin au règne des seigneurs de guerre. On devine que cela n'ira pas sans conséquence pour Toshizô et ses compagnons. Même s'ils ont l'air d'une belle bande de fous sanguinaires on voit aussi que pour eux, même le pire d'entre eux, l'honneur d'un samouraï est au-dessus de tout. En effet, alors qu'au début l'on voit plutôt Toshizô et ses compagnons comme formant une bande trop disparate pour s'entendre entre eux, qu'ils ont l'air d'avoir trouvé pour seul refuge la vieille école de samouraïs d'Isami Kondô ou plutôt que celui-ci a l'air d'avoir ouvert une école pour tous les oubliés du shogunat, lors du dernier épisode nous assistons à un revirement de situation. L'honneur des samouraïs est bien ancré en eux, en tout cas Toshizô en fera l'expérience. Et, de fait, un début de fraternité va s'instaurer entre eux. Cela annonce une suite plutôt prometteuse, un groupe de samouraïs unis, dont on devine certes une fin tragique mais aussi le début des aventures de héros qui vont entrer dans la légende.
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Je n'ai pas du tout accroché. En rien, je n'ai pas trouvé le fond. Alors, oui c'est une histoire de Samouraï et c'est peut-être en cela que je n'aurais même pas du essayer de m'y intéresser. Pourtant, j'aime les aventures, les combats, les guerriers qui se donnent à fond, mais là, bof.
Le 1er tome nous donne à penser que l'on va entrer dans l'histoire d'une légende, racontée par un vieux samouraï à une jeune fille en attente de savoir. On peut se demander qui elle est et pourquoi elle veut connaitre l'histoire du « Démon de Shinsen Gumi » et en tout cela, l'histoire commençait plutôt bien.
Et le 1er tome c'est souvent l'occasion de faire connaitre les personnages, et c'est le cas.
Toshizo, notre héros, nous entraine dans ses premiers combats, il aspire juste à être le meilleur au combat, allant de dojo en dojo, afin de provoquer les élèves et apprendre en combattant ces élèves. Il gagne ces combats et vend des plantes médicinales à ceux qu'il a blessé.
Et il finit, par tomber sur plus fort que lui, c'est ainsi qu'il est accepté dans une école de Dojo ayant des élèves de mauvaise réputation.
Je ne sais pas trop quoi en dire de ce 1er tome, ce sont des combats, des provocations, de la défiance entre jeunes guerriers mal finis, immatures. C'est cela c'est une bande de jeunes immatures et sans consistance qui passent leur temps à se battre pour le plaisir du combat. Alors, il y à de l'amitié, des jeunes, une petite ambiance de copains qui vont se donner à fond parce qu'enfin ils forment une famille et qu'ils s'éclatent dans des combats mais bon voilà, pas plus, j'attends la légende.
Je mets 2 étoiles pour le dessin, c'est propre, les personnages sont expressifs et les combats sont bien représentés.
Et puis, ça se lit…
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Merci à Babelio, aux éditions Mangetsu , à Shina Umemura et à Eiji Hasimito pour ce manga. ( reçu dans le cadre masse critique).

Graphiquement on commence par une couverture magnifique, le reste des dessins n'est pas en reste.
Les planches sont dynamiques .
Si vous avez l'habitude de lire des mangas, le sens de lecture inversé ne vous perturbera pas .
Au point de vue de l'histoire, on se retrouve d'abord dans un japon au début du 20eme siècle, puis le principal se passe en 1859.
Dans l'ensemble Chiruran fait le taf , c'est un très bon manga
Les personnages sont bien réalisés , il y a de l'action, de l'humour , un peu d'histoire .
Pour être négatif, je dirais qu'il ne révolutionne pas le genre, mais honnêtement c'est très difficile de le faire.
De plus en restant dans les codes, on ne risque pas d'avoir quelque chose de trop extravagant, voir même de raté.
De ce coté la aucun souci, Chiruran est sans doute sans surprise, mais reste ultra divertissant.
Ce qui tombe bien, car au final n'est ce pas ce que l'on cherche en lisant des mangas ?
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critiques presse (2)
ActuaBD
03 août 2021
Sur une voie pavée de violence et de gloire, découvrez la vie palpitante de Toshizo Hajikawa, le Démon du Shinsen Gumi. Duels aux sabres acérés, gerbes de sang et volonté inébranlable : la fine fleur des samouraïs ne fanera jamais !
Lire la critique sur le site : ActuaBD
MangaNews
29 juin 2021

C'est donc un lancement réussi pour Chiruran qui séduit aussi bien par le pan historique raconté que par ce récit d'une jeunesse hargneuse et combattante du Japon du XIXe siècle.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Il y a longtemps que je n'avais pas lu de manga et celui-ci m'a particulièrement plu. Nous sommes encore dans la mise en place de l'histoire, des personnages et des débuts de la bande de fous furieux de Toshizô, le personnage  principal. Celui-ci, issu d'une riche famille de marchands, aurait pu se contenter d'une vie oisive mais une passion pour l'aventure et le risque, la volonté de ne pas avoir une vie vaine le pousse à défier tous les samouraïs qu'il rencontre jusqu'à ce qu'il entre, par hasard, dans une école de samouraïs délabrée et dont les élèves sont tous plus étranges et cinglés les uns que les autres.   
Je classerais plutôt ce manga dans les seinen, c'est à dire les mangas pour adultes (à partir de 18 ans). Il me semble un peu violent autant en termes d'action que de paroles pour être lus par des plus jeunes. Après tout dépend toujours des habitudes de lecture des uns et des autres.
Ce premier tome est empli de combats mais il est loin d'être un simple manga de "baston". S'il se passe à la fin du 19ème siècle, le début, lui, commence en 1912 alors qu'une mystérieuse jeune femme, journaliste, interroge un ancien samouraï, ami de Toshizô. C'est ici que se trouve le point clé de l'histoire. Il nous est rappelé qu'un samouraï se sacrifie et est destiné à mourir au combat. Mais la fin du 19ème siècle au Japon marque aussi la fin de l'ère Edo, du shogunat et des samouraïs. J'aime toujours beaucoup lorsqu'un livre nous ouvre les portes d'une autre époque, d'un autre pays, d'autres moeurs. C'est toujours passionnant d'en apprendre davantage surtout lorsque l'on connaît peu l'histoire d'un pays, comme c'est le cas pour moi ici. En effet, l'empereur va bientôt retrouver toute son influence et son pouvoir, et mettra fin au règne des seigneurs de guerre. On devine que cela n'ira pas sans conséquence pour Toshizô et ses compagnons. Même s'ils ont l'air d'une belle bande de fous sanguinaires on voit aussi que pour eux, même le pire d'entre eux, l'honneur d'un samouraï est au-dessus de tout. En effet, alors qu'au début l'on voit plutôt Toshizô et ses compagnons comme formant une bande trop disparate pour s'entendre entre eux, qu'ils ont l'air d'avoir trouvé pour seul refuge la vieille école de samouraïs d'Isami Kondô ou plutôt que celui-ci a l'air d'avoir ouvert une école pour tous les oubliés du shogunat, lors du dernier épisode nous assistons à un revirement de situation. L'honneur des samouraïs est bien ancré en eux, en tout cas Toshizô en fera l'expérience. Et, de fait, un début de fraternité va s'instaurer entre eux. Cela annonce une suite plutôt prometteuse, un groupe de samouraïs unis, dont on devine certes une fin tragique mais aussi le début des aventures de héros qui vont entrer dans la légende. 
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Le samouraï se sacrifie et tombe au combat. Il vit et meurt à la pointe du sabre, et telle une fleur, il s'épanouit sans la crainte de faner !
Ceci est l'histoire de ces hommes, de ces fleurs sans fruit qui s'epanouirent à la fin de l'ère Edo !
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