Thorgal, tome 4 : La galère noire

Comme souvent, « Thorgal, volume 4, la galère noire » est encore une fois une aventure magistrale matinée d'un exotisme oriental bienvenu.

Le scénario construit autour de la jalousie d'une jeune fille est brillant, les péripéties nombreuses et cette fois le style de Rosinski plus abouti que lors des premières planches des aventures du héros, touche sa cible.

Parfaitement maitrisé, ce volume 4 renforce le sentiment d'excellence du duo Van Hamme/Rosinski !
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La galère noire – Thorgal et Aaricia ont trouvé la paix dans une communauté de paysans et ils attendent leur premier enfant. Mais il semble que la tranquillité ne sera jamais pour eux. Une jeune fille jalouse accuse Thorgal d'être un traître et le voilà enchaîné sur une galère à la place de Galathorn, un être qui fait de l'ombre au successeur du pays de Brek Zarith. Pour retrouver Aaricia, Thorgal est prêt à tout et ses adversaires en font les frais. « J'avoue que tu me surprends de plus en plus. Quel genre d'homme es-tu Thorgal ? Que faut-il pour te faire renoncer ? » (p. 23)

Dans cet album, le dessin est plus maîtrisé et le visage de Thorgal commence à se fixer pour ressembler à ce qu'il sera définitivement. Je ne suis pas encore séduite par les couleurs, mais le dessinateur sait créer des univers entiers très crédibles.

Evidemment, je suis tombé dedans quand j'étais petit alors ma critique est forcément subjective. Mais quand même...
Je trouve que cet album marque un petit tournant dans cette série. Bien sûr, certaines situations sont encore un peu caricaturales mais on se laisse gentiment prendre au jeu.
Par rapport aux tomes précédents, l'intrigue prend de l'ampleur et de la profondeur. La fin de l'album est en cela significative de cette ambition.

Les terres viking sont loin et le soleil de plomb mais Thorgal a enfin trouvé un village pour l'accueillir, lui et sa femme très très enceinte. Mais c'était sans compter sur la jalousie d'une adolescente enamourée de notre beau héros...
Croyez-moi, vous ne le regretterez pas. Bonne lecture...

Très très bien :-)

Le graphisme est de moins en moins grossier en ce qui concerne les traits des personnages, c'est mieux et le scénario devient de plus en plus fouillé, j'adore.

Un village accueillant, une vie paisible au rythme des travaux saisonniers, une pause paysanne bien méritée en attendant l'arrivée d'un premier enfant, voilà notre valeureux guerrier et son épouse au comble de la félicité. Mais c'est sans compter avec la jalousie d'une gamine qui par bêtise va provoquer la capture de Thorgal, une tuerie sauvage, la destruction de tout son village et la disparation d'Aaricia son épouse bien-aimée.

Bon, il ne me reste plus qu'à plonger dans le volume suivant pour connaître la suite...

CE tome, le premier de l'arc de Brek Zarith, marque une étape dans l'évolution de la série. Les personnages sont plus profonds et moins manichéen (pour la plupart), l'histoire est plus subtile.
Le rythme est bon et, une fois ce tome refermé, on a hâte d'ouvrir le suivant pour découvrir la suite...une suite primée d'ailleurs et qui m'avait beaucoup marquée à l'époque.
Comme je le disais plus haut, les personnages sont assez inégaux dans ce tome. Si les personnages de Shania ou du Iarl Ewing sont très chouettes, le personnage de Véronar est quant à lui plus cliché et manichéen.
Côté dessin, l'évolution est de plus en plus sensible. Les traits s'affinent petit à petit et ont plus de caractère. Niveau mise en page, on voit à nouveau de jolies innovations.
Les couleurs sont toujours un peu plates et les quelques nuances tentées sur le visage de Véronar ne font qu'ajouter un ridicule du personnage...à dessein, j'en conviens.

Dur dur d'être un héros quand vous êtes le fils des étoiles, élevé par les vikings, jeune marié avec la douce Aaricia et futur papa d'un tendre bébé. Vous avez beau essayer de vous convaincre, vous et votre femme, que la vie de paysan au village est tout ce qu'il vous faut, il y a toujours quelqu'un ou quelque chose pour vous rappeler qu'un sang de guerrier coule dans vos veines et qu'un souffle d'aventure vibre dans l'air que vous respirez.

Dans ce 4ème album de la série, ce rappel au désordre prend la forme d'une jeune et jolie jeune fille aux 16 petites années et charmantes tâches de rousseur. Son amour pour notre héros est-il aussi fort que l'envie d'une autre vie que celle de son père et ses villageois ? Il soumet en tout cas Thorgal à une nouvelle épreuve et le condamne à une galère noire, toutefois riche d'un trésor, de nouvelles rencontres et de retrouvailles.

Toujours aussi loyal, défenseur des opprimés et respectueux de la morale de ses jeunes lecteurs, Thorgal prend avec cette galère un nouvel élan. Son couple et la future naissance y feront-ils obstacles à l'aventure ? Pour lui comme pour Aaricia et ce qu'on en sait dans cet album la réponse est non. La famille n'est pas une galère. Pour un super-héros comme Thorgal, ce sont juste de super-responsabilités. Et de super-galères !

Avec celle-ci Van Hamme et Rosinski ont trouvé leur ton et leur parfaite harmonie. Un autre couple est né. Et leur enfant, d'encre et de bulles, bien lancé !

La galère noire est encore un très bel album qui marque une différence avec les trois précédents. Au début, pour la première fois de l'aventure, notre héros semble avoir enfin trouvé le bonheur et la sérénité auprès de son épouse enceinte au sein d'une communauté de paysans. Bien sûr, comme souvent à l'époque du Moyen Age, les communautés tranquilles ne le restent pas longtemps et de nouvelles aventures rattrapent Thorgal. La fin est sombre, d'une noirceur inédite jusqu'à cet album. Mais l'espoir est permis, alors vite le tome 4 !

Dans ce volume, on ressent profondément toute l'humanité de Thorgal, un personnage pas comme les autres. Il va subir les affres de la jalousie d'une jeune fille amoureuse qui le conduiront à nouveau à être éloigné de sa chère et tendre avec laquelle il attend un heureux évènement.

Ah, bigre ! Voilà que l'on renoue avec le souffle épique du tome 2, l'île des mers gelées... La barre est même mise un tantinet plus haut, et dès lors cette galère noire devient pour moi le meilleur des quatre premiers.
Van Hamme excelle décidément dans les narrations et les conflits maritimes, et Rosinski excelle tout autant à les dessiner.
Encore une fois, on nous gratifie de méchants de première classe, complexes et crédibles, comme ce Iarl Ewing aux multiples retournements qui nous mènera à un final enlevé et original.
Un certain prisonnier évadé fait également une très courte apparition, mais fort remarquée, et quelque chose me dit qu'on ne va pas tarder à le revoir, et que ce n'est pas la dernière fois non plus que l'on entend parler de ce royaume de Brek Zarith.
Le personnage de la jeune Shaniah, s'il peut paraître un peu caricatural, incite malgré tout à la réflexion. Il y a de quoi avoir le vertige, en effet, quand on voit le désastre auquel a mené une jalousie de gamine. Rarement ce vilain défaut aura été puni par un scénariste avec autant d'âpreté.
Aaricia, pour le moment, fait toujours un peu potiche, mais pour l'heure on ne peut guère lui en vouloir : elle est enceinte jusqu'aux yeux, et la fin nous laisse entrevoir une première once de rébellion.

Un de mes albums préférés.
Thorgal vit avec Aaricia dans un village paisible dans lequel ils se sentent bien.
L'arrivée d'hommes en armes à la recherche d'un évadé va faire voler en éclat cette quiétude, suite au mensonge d'une jeune fille...
Thorgal est emmenée à bord d'une galère et contraint de ramer.
Les péripéties seront nombreuses et haletantes, et notre héros ne sera pas au bout de ses peines lorsqu'il parviendra à revenir au village pour retrouver son Aimée...